-OUTER BANKS [Leyla]-

-Chapitre 24 : Soupçons injustifiés-

[ Avant que vous ne commenciez à lire ce chapitre, je tenais à vous remercier pour les 10K lectures ! C'est tout simplement énorme, surtout que je ne suis pas forcément très régulière et très active sur cette histoire... Je compte tout de même m'y remettre sérieusement pendant les vacances puisque mes bacs blancs sont terminés ! ^^ ]

▪︎▪︎▪︎

Une semaine s'était écoulée depuis notre opération afin de réquisitionner la caméra sous-marine. Nous avions décidé de réfléchir à un plan d'attaque avant de nous lancer dans nos recherches et avions prit quelques jours de réflexion pour nous reposer. J'avais profité de l'occasion pour retourner chez moi afin de terminer de poncer le parquet de ma chambre et de celle de Lawson.

- Je ne serais pas là demain, avais-je déclaré après avoir enlevé la poudre de bois qui encombrait le sol.

- Je peux savoir pourquoi si ce n'est pas indiscret ?

J'avais levé les yeux au ciel et lui avait jeté mon torchon à la figure :

- Je suis peut-être une fouine quand je m'y met, mais toi...

Pour la première fois depuis un mois, Lawson souriait. Ce n'était pas un geste visant à me provoquer, non. C'était un véritable sourire. Cela me réchauffa instantanément le cœur et je restai plantée à l'observer jusqu'à ce qu'il ne réplique :

- T' as raison... C' est ta vie après tout ! Et puis... Chacun ses petits secrets !

Il m'adressa un clin d'œil et quitta sa chambre de bonne humeur. De mon côté, je jetai un dernier coup d'œil à la pièce et fermai la porte en riant de bon cœur. Je me rendis ensuite dans ma chambre, affamée et attrapai la barre de céréales qui traînait sur mon bureau. Après avoir savouré ma récompense, je décidai d'aller faire quelques courses en centre ville et empruntai le téléphone de mon frère afin d'appeler Rafe. Par chance, il accepta sans que je n'ai besoin de négocier et le Kook décrocha aussitôt :

- Allô ? Lawson ?

Je me raclai la gorge et répondis :

- Pas vraiment mais c'est tout comme.

- Leyla ? Je peux faire quelque chose pour toi ?

- Si tu n' as rien de prévu aujourd'hui, je peux te demander un service ?

- Bien sûr, je t'écoute ?

Au moment où j'allais prendre la parole, une voix aigüe grésilla et je décollai légèrement mon oreille avant de m'assurer :

- Est-ce que tout va bien ?

- Ouais, ne t'en fais pas... C' était ma belle-mère... Si elle croit que je vais l'écouter...

- Cette femme est une vraie sorcière, grommelai-je.

Il ricana et je demandai aussitôt :

- Tu peux venir me prendre aux marrais ce matin ? J'ai deux ou trois trucs à acheter.

- J'arrive dans cinq minutes !

Je devinai qu'il était en train de descendre les escaliers et avant de raccrocher, je me moquai :

- Évites de te gaufrer avant d'être arrivé ! Ça m'embêterait !

Je ne lui laissai pas le temps de répliquer et déposai le portable de Lawson sur le buffet avant d'attraper mon sac à dos. Après avoir fait une escale dans la cuisine, je me ruai dehors et empruntai le sentier qui menait jusqu'à la départementale. Le bruit familier du pot d'échappement de la 125 de Rafe se fit entendre j'enjambai la clôture qui séparait la route de la forêt. Lorsque le brun m'aperçut, il se gara sur le bas coté et coupa le moteur :