Un jour quelqu'un m'a dit :

Chapitre 4 : Partie 2. ...alors n'aie aucune crainte de te voir dans les siens.

Disclaimer /!\ Les personnages mentionnés appartiennent à l'univers de la série Walking Dead. Je les emprunte seulement pour les replacer dans un univers alternatif, donc l'histoire suivante m'appartient, mais je ne touche évidemment aucun financement. J'écris simplement pour le plaisir et pour assouvir mes fantasmes plus ou moins pervers. Merci !

PS : Je remercie les auteurs des images que j'insère en entête de chapitre (bien qu'elles n'aient pas toujours forcément de rapport avec le contenu dudit chapitre). Je tiens à préciser que ce sont ces dernières qui m'ont beaucoup inspirée pour l'écriture de cette fanfiction et que sans elles, elle n'aurait certainement pas vu le jour. Ne sous-estimez jamais la puissance des images !

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Cher lecteur, j'ai l'extrême plaisir de t'accueillir pour cette fin de chapitre qui se révèle être forte en émotions. Je te remercie de bien vouloir te concentrer afin d'effectuer une plongée immédiate auprès de nos personnages et de leur quotidien. 

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Un ange passa, et le chant d'oiseaux se fit soudainement entendre. Le brun se releva, épousseta fiévreusement son pantalon et se racla de nouveau la gorge avant de reprendre dans un filet de voix.

- Il y a des traces qui s'effacent. D'autres non. Mon corps est parsemé de cicatrices. Et certaines me filent encore la gerbe. T'imagines, si même moi j'peux pas supporter une telle vue ? T'imagines si Carl venait à découvrir ça ? Ou bien ta femme ? Ils me prendraient définitivement pour un monstre.

- Dis pas des trucs comme ça ! s'écria Rick en le dévisageant, vaguement horrifié. Chacun a son propre passé et compose comme il le peut son présent ainsi que son futur avec ce qui lui a été légué. Que ce soit avec des bonnes ou des mauvaises choses. Personne n'a à te juger pour ça.

- Moi si. T'aurais pas dû intervenir dans ce bar... t'aurais pas non plus dû le retenir de vider son chargeur sur moi. T'aurais dû le laisser me casser la gueule et me faire sauter le caisson. Il a raison, j'chuis qu'une mauviette qui s'la joue gros dur mais qu'est pas foutu de se défendre. J'chuis juste... une putain de victime... Pis d'abord, ça aurait pas été la première fois... qu'il essaye de me buter...

- Daryl, s'il-te-plaît arrête. Ça suffit maintenant, le coupa le shérif en le voyant parler avec de plus en plus de difficulté. Je reconnais que de te forcer la main comme je l'ai fait n'était pas une si bonne idée. Je croyais que tu avais besoin de vider ton sac mais à priori, tu n'étais pas encore prêt. Excuse-moi. Arrêtons-là.

- Le pire c'est quand il...

- Chut, l'interrompit une deuxième fois le plus âgé en posant un index sur les lèvres tremblantes du redneck. Tu me raconteras tout si tu le veux réellement et quand tu te sentiras entièrement prêt. Ok ?

Puis il sortit de la remise sans demander son reste, indiquant implicitement qu'ils décrochaient. Une fois seul, le chasseur prit le temps de laisser ses démons retourner au plus profond de son esprit, d'où ils ressortaient rarement. Il frotta rageusement une larme qui venait de braver la digue que formait sa paupière, secoua énergiquement la tête et finit par rejoindre l'autre dans le véhicule, notant que cette fois c'était le propriétaire qui prenait le volant. Le trajet du retour se passa tout aussi silencieusement que pour l'aller, mis à part que le CD avait été troqué par un autre, mais également par l'ambiance qui n'était non plus pesante mais légère. Une quinzaine de minutes plus tard, ils arrivèrent en direction du quartier aisé. Ce fut le moment que choisit le passager pour se tourner d'un quart vers le conducteur, observant sa mine concentrée.