Un jour quelqu'un m'a dit :

Chapitre 2 : Partie 1. La vérité n'est pas toujours bonne à entendre...

Disclaimer /!\ Les personnages mentionnés appartiennent à l'univers de la série Walking Dead. Je les emprunte seulement pour les replacer dans un univers alternatif, donc l'histoire suivante m'appartient, mais je ne touche évidemment aucun financement. J'écris simplement pour le plaisir et pour assouvir mes fantasmes plus ou moins pervers. Merci !

PS : Je remercie les auteurs des images que j'insère en entête de chapitre (bien qu'elles n'aient pas toujours forcément de rapport avec le contenu dudit chapitre). Je tiens à préciser que ce sont ces dernières qui m'ont beaucoup inspirée pour l'écriture de cette fanfiction et que sans elles, elle n'aurait certainement pas vu le jour. Ne sous-estimez jamais la puissance des images !

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Mes plus humbles salutations, mes chers voyageurs ! Je n'attendais plus que vous pour ouvrir le passage effilé qui se dresse devant nous. Préparez vous un sac de survie car ne vous attendez pas à en ressortir de sitôt !

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- Eh Rick ! Qu'est-ce tu fous là ? T'es pas censé être en repos ?

La remarque qui fusa déstabilisa le shérif qui se croyait pourtant parfaitement discret. Vite, il lui fallait un prétexte. Et potable si possible. Vite, vite.

- Hum, ouais. Mais tu vois, je viens récupérer un dossier important que j'ai oublié hier. Je devais en faire le rapport et le plus tôt possible. ''Voilà, excellente excuse. Mensonge par omission. Super.''

- Han, je comprends. Bon, ben, bonne journée vieux !

- Oui c'est ça. À la prochaine Léon.

Il se hâta de s'enfermer dans son bureau, souhaitant ne rencontrer personne d'autre qui savait qu'il ne devait normalement pas se trouver là aujourd'hui, et si possible, surtout pas Shane. Comment lui expliquer que ce qu'il s'apprêtait à faire se résumait à une énorme entorse au règlement qui lui vaudrait un avertissement voire plus si on le découvrait ? Son ami le couvrirait, à n'en pas douter, mais il ne voulait pas l'embarquer dans cette histoire.

Fermant précipitamment à clef derrière lui, il franchit les quelques mètres qui le séparaient de son ordinateur et l'alluma. Il évita soigneusement de s'asseoir sur sa chaise qui couinait et tout aussi silencieusement, accéda à l'ensemble des dossiers sélectionnés. Le sang battant aux tempes sous la peur de se faire prendre, l'officier cliqua fébrilement sur des icônes, remontant au sein du réseau policier, cherchant avec désespoir le fichier voulu. Mais un véritable labyrinthe se présentait à lui. À deux doigts de la crise de nerfs il le dénicha enfin. Il l'ouvrit et l'imprima.

L'imprimante à ses côtés se mit brusquement en marche, clignotant et signalant l'arrivée imminente des papiers dans un bip bip très... caractéristique aux machines. Paniqué face au volume sonore, il plaqua une main dessus pour étouffer le son. Il vit quelqu'un passer devant la porte et s'arrêter.

- Merde, merde, merde, merde..., jura-t-il en croisant les doigts alors que la poignée se baissait.

Par chance, le monstre d'acier se tut et se mit en veille aussitôt que la dernière feuille fut éjectée, et comme les lumière étaient éteintes, rien ne certifiait la présence d'un intrus dans les locaux.