Un jour quelqu'un m'a dit :

Chapitre 3 : Partie 1. Les apparences sont souvent trompeuses...

Disclaimer /!\ Les personnages mentionnés appartiennent à l'univers de la série Walking Dead. Je les emprunte seulement pour les replacer dans un univers alternatif, donc l'histoire suivante m'appartient, mais je ne touche évidemment aucun financement. J'écris simplement pour le plaisir et pour assouvir mes fantasmes plus ou moins pervers. Merci !

PS : Je remercie les auteurs des images que j'insère en entête de chapitre (bien qu'elles n'aient pas toujours forcément de rapport avec le contenu dudit chapitre). Je tiens à préciser que ce sont ces dernières qui m'ont beaucoup inspirée pour l'écriture de cette fanfiction et que sans elles, elle n'aurait certainement pas vu le jour. Ne sous-estimez jamais la puissance des images !

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Cher lecteur, sois le bienvenu en ce dernier dimanche du premier mois d'une nouvelle année qui promet d'être fort intéressante. J'espère que je parviendrai à t'en mettre plein la vue dans ce chapitre !

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Lori Grimes monta lentement les escaliers et se rendit tout au fond du couloir où une porte isolée des autres lui fit face. Elle toqua et un grommellement lui parvint, l'invitant à entrer. Dépitée, la brune tenta de ne pas faire attention au lit parfaitement fait où aurait dû dormir leur hôte qui avait décidé de se faire une sorte de paillasse à même le sol. Il se trouvait en cet instant couché en chien de fusil, dans la demi-pénombre constante que formaient les rideaux obstinément fermés.

- Nous passons à table. Voulez-vous nous faire le plaisir de vous joindre avec nous pour partager un moment de convivialité ?

Son ton n'avait rien de hautain, non, seulement cela faisait près d'une semaine maintenant qu'il se butait à refuser de venir manger avec eux en l'envoyant bouler sans ménagement, et cela l'agaçait un peu qu'il les prennent à peu près autant en considération qu'un ver de terre. Il ne daignait même pas se montrer de la journée pour dire, si bien que parfois elle doutait qu'il soit réellement là. Rick en personne s'était hasardé à le déloger de sa bauge, mais rien n'y faisait. Et cette fois ne dérogea pas à la règle, elle se vit congédier par un sec hochement négatif de tête. Passablement irritée, la femme ressortit en claquant la porte et se rendit dans la cuisine où l'attendaient son mari et son fils.

- Il ne viendra pas non plus aujourd'hui, lâcha-t-elle, excédée.

Sur ce, elle prit l'assiette de Carl dans laquelle elle versa une généreuse portion de pâtes puis celle du châtain pour finir avec la sienne avant de s'installer. Un ange passa durant lequel ils ressentirent une certaine tension prendre place. Le frêle garçon planta ses yeux bleus qu'il tenait de son père dans ceux de la brune et il demanda timidement :

- Dis, pourquoi Daryl il veut jamais participer à nos réunions ou rituels de famille ?

- Demande à ton papa, rétorqua l'adulte en relevant les sourcils de manière suggestive en direction de Rick. Je suis sûre qu'il saura te répondre, lui.

- Hum..., et bien, tu sais que... qu'il a eu des problèmes récemment. De très gros problèmes. Qui font qu'il se méfie des gens, et même des enfants. Il n'aime pas s'exposer parce qu'il a peur. Et il ne faut pas le forcer. Il faut en quelque sorte l'apprivoiser. Doucement. Patiemment. Tu comprends ?