Un jour quelqu'un m'a dit :

Chapitre 2 : Partie 2. ...mais elle peut parfois se révéler salvatrice.

Disclaimer /!\ Les personnages mentionnés appartiennent à l'univers de la série Walking Dead. Je les emprunte seulement pour les replacer dans un univers alternatif, donc l'histoire suivante m'appartient, mais je ne touche évidemment aucun financement. J'écris simplement pour le plaisir et pour assouvir mes fantasmes plus ou moins pervers. Merci !

PS : Je remercie les auteurs des images que j'insère en entête de chapitre (bien qu'elles n'aient pas toujours forcément de rapport avec le contenu dudit chapitre). Je tiens à préciser que ce sont ces dernières qui m'ont beaucoup inspirée pour l'écriture de cette fanfiction et que sans elles, elle n'aurait certainement pas vu le jour. Ne sous-estimez jamais la puissance des images !

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Je suis heureuse de pouvoir compter sur ta présence cher lecteur, sois certain que tu disposes de bien plus de ressources que la moyenne de tes semblables. Je suis ravie de constater que tu as de l'énergie à revendre et que tu ne comptes pas te laisser ainsi becter par ma personne : entre nous, j'adore que l'on me résiste ! Cela pimente un peu mon long et morne quotidien... Je te souhaite bonne chance pour la suite !

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Les silhouettes se resserrèrent davantage et formèrent un cercle contre le mur de l'impasse. Intrigué, Rick s'approcha silencieusement, en partie camouflé par l'obscurité qu'offrait cette sombre nuit sans lune. Il tendit l'oreille mais ne perçut que de lentes respirations. Une vague de malaise le balaya sans qu'il ne sache pourquoi, peut-être à cause de l'étrangeté de la situation et le fait qu'il ne se passe strictement rien, comme si l'on avait fait pause sur écran. Il allait repartir lorsqu'il l'entendit.

Ce bref jappement qui traduisait peur et douleur. Qui provenait du centre du cercle. ''Non, ils ne sont tout de même pas en train de tabasser un chien ?!'' Scandalisé, il ravala le sentiment de trouble qui lui tordait les entrailles et se risqua à s'avancer de nouveau. Le châtain mesurait bien le danger, à sept contre un, flic ou pas flic, s'il les énervaient de trop ils le mettraient en pièce, et ce, sans pitié. Sa chaussure buta soudainement contre une canette qui roula plus loin et il s'immobilisa, pétrifié. Le bruit attira l'attention des hommes qui se tournèrent vers lui en s'espaçant un peu. Et il le vit.

Ce labrador de grande taille au pelage marron caramel hirsute et sale, au port de tête, habituellement fier pour cette race canine, affichant une terreur sans nom qui le paralysait littéralement sur place. Il pouvait le voir trembler, tout comme lui en cet instant. Il plongea ses yeux bleus dans ceux de couleur indéfinissable, et fut autrement saisi. Il le sentait le supplier de le secourir, de l'aider, lui, un humain semblable à ces crevures. Il le sondait de son regard de bête, lui broyant les organes par la puissance des émotions qu'il lui transférait. Il le transperçait, et l'implorait lui. Lui. Rick. Il voyait son nom se refléter dans ces pupilles dilatées à l'extrême. Rick. Rick. Une secousse. Rick.

- Rick réveille-toi ! S'impatienta une voix féminine.

Une énième secousse vint à bout de son sommeil et il émergea brutalement en sursautant, encore pris dans son cauchemar.

- Quoi ?!

Il la regarda avec des yeux affolés, les lèvres frémissantes, le teint livide. Lori lui pressa tendrement l'épaule, un peu déboussolée devant l'état de son mari.