Du désespoir naît l'amour

chapitre 18

Alec: Ça fait quatre mois que tu le sait et tu ne me l’as pas dit ? Pourquoi est-ce que tu as fait ça?

Rachel:  Je…  Je n’en sais rien.

Alec: Tu n’en sais rien, vraiment ? Est-ce que tu n’es pas en train de te moquer de moi?

Rachel comprenait son énervement mais n'aimait pas sa façon de le lui reprocher.

Rachel:  Inutile de t’énerver.

Alec: Inutile de m’énerver, est-ce que tu plaisantes là!

Rachel: Qu’est-ce que ça peut faire que je sois enceinte de deux semaines ou de quatre mois !

Alec : C’est quelque chose qui est important. C’est important que je le sache, que je sois là!  De plus  tu as besoin de vitamines et de repos. Tu prends des risques.

Rachel prit mal ce qu’il lui dit et pourtant c’était bien la vérité. Elle était trop en colère contre lui et commença à dire des choses incorrecte.

Rachel: Tu aurqit été là?  Pas comme la première fois tu veux dire!

Le cœur d’Alec se fisura en deux. Il  était sûr un moment donné elle le lui reprocherait. Malheureusement pour elle, elle ne s’arrêtera pas là.

Rachel:  Tu n’as jamais perdu d’enfant. Tu ne peux pas savoir ce que ça fait!

Elle regretta ces paroles au moment même où elle les avaient dit. Mais il était trop tard, il avait fait deux pas en arrière. Elle savait pertinemment qu’elle l'avait brisé.

Alec: Très bien, je préfère te laisser.

Rachel se précipita vers lui, il l’empêcha de s’approcher de lui en la stoppant de sa main.

Alec:  Je préfère partir.

Rachel : Alec t’en prie, pardonne-moi.
Alec: Il faut que j’y aille.

Il partit et ferma la porte derrière lui.
Le soir même, il lui avait envoyer un message en lui disant qu’il devait partir à Ismana pour le travail. Qu’il serait de retour dans quelques jours. Rachel avait pleurée quand elle avait reçu ce message et regretter amèrement tout ce qu’elle lui avait dit. Elle était terrorisée à l’idée de perdre son deuxième enfant et maintenant encore plus à l’idée de perdre son mari. Le lendemain matin, elle se rendit à l’hôpital pour voir le psychologue que le docteur Zack lui avait conseillé, mêmesi elle avait déjà un suivis. Deux ne serait pas de trop. Elle était assise sur un petit fauteuil et faisait bougé sa jambe nerveusement. La psychologue il  posa verre d’eau sur la petite table.

Aline:  Je suis vraiment heureuse que vous soyez venu. C’est un grand pas vous savez.

Rachel:  Vraiment ?

Aline:  Bien sûr. Il y a beaucoup de personnes qui se retrouvent dans votre situation et qui refuses d’en parlaient.  Je pense sincèrement que rester dans le silence et rester dans sa propre souffrance n’apporte que plus de souffrance.

Rachel:  Oui, probablement.

Aline:  Vous ne parlez jamais de votre fille ?

Rachel la regarda dans les yeux quelques instants. Elle avala sa salive difficilement.

Rachel: Non, mais j’y  pense tous les jours.

Aline:  Ne pas en parler est un choix ?

Rachel: Oui. Je sais que si je voulais en parler que ce soit à Thomas ou à Alec il serait présent. Mais je préfère ne pas en parler.

Aline:  Pourquoi cela ?