Chapitre 15 : Une soirée étrange

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Ils dinèrent devant la télévision mais cette fois ils regardèrent un film. Malgré la présence d'une gêne permanente chacun essayer de son mieux de garder une attitude naturelle et l'ambiance était bizarrement moins tendu qu'avant, comme si ce qui venait de ce passer avait briser un petit peu la glace entre eux et les avaient rapprocher. Bien que dans le cœur de Yukino revenait parfois l'image de Shôta. La discussion ne tournait qu'autours du film où l'un ou l'autre faisait un commentaire sur ce qui se passait bien qu'au moment de scènes de romances aucuns des deux ne disaient mots mais lorsque les commentaires s'opposaient, ils mettaient le film sur pause et débattaient sur la scène jusqu'à ce qu'un des deux abandonnent ou qu'il y ait match nul ce qui arriva très souvent. Quand le film fut fini il était 21h37 et Yukino et Kyô se mirent d'accord sur le faite qu'il était temps d'aller se coucher.

- Euh, Kyô je ... n'ai pas de pyjama et je ne peux pas dormir dans mon uniforme, je risquerai de le froisser, ça te dérangerai de me prêter une fois de plus ton T-shirt ?, demanda Yukino gênée.

- Non, non, pas de problème.

Il enleva le T-shirt qu'il portait.

- Mais qu'es que tu fais ?! Ma parole mais t'es un exhibitionniste ou quoi ?, s'écria-t-elle en lui tournant le dos et se cachant les yeux. Tu veux bien le remettre s'il te plait ?! Je te parlais de l'autre T-shirt !!

- Non ! Je ne suis pas un pervers !, répliqua le jeune garçon vexé, j'ai mis l'autre au sale et les autres doivent l'être aussi ! Alors pour l'instant tu dois te contenter de ça ...

- O...Ok, elle lui arracha le T-shirt des mains et lui lança : Je vais me changer.

Et sur ces mots, elle tourna les talons d'un mouvement théâtral en faisant virevolter ses cheveux pour exprimer sa gêne et son mécontentement en laissant Kyô seul dans la pièce.

Une fois seule pour se changer, elle enfouit son visage dans le T-shirt, honteuse. En vérité ça ne la dérangeait pas plus que ça de plus qu'elle aimait particulièrement l'odeur du jeune garçon.

- Quel idiot, il est vraiment idiot

Lorsqu'elle revint dans la chambre, Kyô avait installé un futon par terre et c'était déjà glisser dedans.

- Tu prend le futon ?, demanda-t-elle étonnée.

- Bien sûre que oui, ça ne serait pas galant de ma part de ne pas te céder mon lit.

- Je vois, merci.

Yukino le gratifia d'un sourire timide et prit place dans le lit. Elle s'allongea sur le ventre, les bras autours du cousin. Quant à Kyô, il hocha la tête en signe de réponse et sans dire un mot de plus, alla éteindre la lumière pour ensuite retourner se coucher.
Incapable de dormir elle fixait les secondes et les minutes défilées sur le réveil. De plus elle n'osait pas trop remuer de peur de déranger son "camarade de chambre" alors qu'elle en mourrait d'envie la chaleur brûlait tout son corps, réclamant un peu de fraîcheur mais quand la jeune fille entendit le garçon remuer et s'agiter ds sa couche, elle se dit qu'elle pouvait aussi bouger finalement et se déplaça doucement vers un endroit du lit plus frais. Enfin il fallait pad trop trop bouger quand même.

Kyô rompit soudainement le silence.

- Yukino tu dors ?

La jeune fille sursauta et eu un temps de pause pour reprendre son inspiration avant de répondre.

- Non, j'ai ... un peu de mal et puis j'ai l'habitude d'être seule normalement puisque mes parents sont très peu la et que je suis fille unique, dit- elle d'un ton de regret.

- Moi aussi et j'ai perdu l'habitude de partager ma chambre avec une autre personne ... La dernière fois, je me souviens même plus de quand c'était.

Sa voix se faisait de plus en plus douce mais la fille sentit que son ton se faisait hésitant à la fin de sa phrase. Le coeur de la jeune fille se serra et sans s'en rendre compte les mots sortirent de sa bouche tous seul :

- Tu veux venir ?

- Pardon ?, répondit un Kyô prit au dépourvu

Prenant conscience de ce qu'elle venait de dire, Yukino se mit a balbutié :

- Enfin je veux dire ... Tu vois quoi ... Et puis ...

Elle se tut ne sachant pas ce qu'elle devait ajouter, puis avant de s'enfouir dans les couvertures elle ajouta d'une toute petite voix :

- Tu fais ce que tu veux.

N'osant plus se tourner du côté de Kyô, Yukino fixait obstinément le mur lorsqu'elle entendit le garçon se lever de sa couche. Son coeur se mit a battre plus fort quand il se rapprocha de son lit dans lequel il se glissa et par derrière vint la serrer dans ses bras. Ce geste étonna tellement la jeune fille que tout son corps se raidit en un instant. Au creux de son oreille il murmura :

- Merci, merci Yukino. Tu ne sais pas à quel point cela me rend heureux.

Malgré la chaleur qui gagnait dans ses joues, ces paroles avait attendri la jeune fille et elle se détendit. Luttant contre l'embarras qu'allait provoqué ce qu'elle s'apprêtait à faire, cette dernière se dégagea de l'étreinte dont elle était prisonnière et se retourna pour faire face au visage du jeune homme et l'enlacer a son tour.

- Je te l'ai dit, je serai toujours la pour toi, toujours.

Une fois encore Kyô qui ne s'attendait pas a une telle réaction, écarquilla les yeux devant cette déclaration franche et sincère accompagnée d'un sourire radieux. Submergé par ses émotions il s'écria d'une voix vibrante d'émotion :

- Je t'aime Yukino ! Je t'aime ! Je suis désolé pour la dernière fois, de t'avoir parler de cette façon, je ne suis qu'un idiot ! Mais j'étais en colère par ma propre lâcheté de n'avoir pas su te retenir ! J'ai même cru que tu l'avais fait exprès ... Franchement je suis vraiment con.

Puis d'une voix plus calme il reprit, en la serrant plus fort contre lui :

- Je t'aime. Tu ne peux pas savoir à quel point je t'aime.

Les coeurs des deux jeunes battaient à cent à l'heure, leurs corps se complétaient parfaitement dans leur forme et leurs chaleurs se mélangeaient.
L'enivrante odeur boisée parvint au sens olfactif de Yukino qui respira à fond à s'en faire tourner la tête, et elle se sentait si bien dans les bras de Kyô. C'était comme dans un cocon où rien de mauvais ne pourrais lui arriver.

Il fallait qu'elle en ai le coeur net, alors la jeune fille s'écarta un peu de celui qui la bouleversait tant, pour mieux le regarder, plantant ses yeux gris bleu remplit d'envie dans le marron de ceux de Kyô. Ils se fixaient chacun aussi intensément que l'autre, et Yukino se rapprocha un peu plus pour faire comprendre au jeune homme ce qu'elle attendait de lui. De son côté Kyô fut d'abords hésitant mais son expression se radouci bien assez vite et il se pencha avec plaisir pour embrasser passionnément la délicate bouche qui s'offrait à lui. Celle-ci était douce et sucré à la fois, elle avait le gout de pêche, provenant sûrement d'un baume à lèvre. Brûlant tout d'un coup d'un désir sans nom et avide d'en avoir encore plus, l'adolescent l'enlaça plus intimement contre lui.

Toute connexion avec la réalité ayant était coupées, Yukino avait la tête qui tournait, répondant instinctivement au baisers de Kyô, en rajoutant à ça le contact de son torse musclé, qu'elle pouvait très bien sentir ainsi presser contre lui. Plus le baiser s'intensifié plus les sens de la jeune fille s'engourdissaient et sans s'en apercevoir elle glissa sa main en dessous du tissus qui les séparer pour mieux sentir le toucher de sa peau, mais étonné de l'initiative de cette dernière Kyô détacha brusquement ses lèvres des siennes et la repoussa gentiment.

Se rendant compte de ce qu'elle s'apprêtait à faire, Yukino s'empourpra et honteuse, elle baissa les yeux n'ayant aucune excuse pour justifier sont comportement. La seule chose qu'elle réussit à articuler fût :

- Désolé

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