Chapitre 10 : éloignement et rapprochement

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*rêve*

- ******* ! ******* ! Devine quoi ?

Une petite Yukino s'enthousiasmait, en s'agrippant aux épaules du jeune garçon roux, assis sur un banc dans un jardin. Il lisait un livre, jusqu'à ce que la fillette vienne le déranger.

- Qu'es qui ce passe Yukino ?

- Tu as oublié ? Aujourd'hui je suis en vacances !! Et tu m'as promis qu'on irait tous les deux sous le cerisier !! S'exclama la fillette outrée

- Oui je sais, je blaguais, je voulais tester ta mémoire de moineau.

Le garçon lui fit un clin d'œil en lui tirant la langue.

- Maaiis eeuuh !! Méchant ******* !!

Yukino commença à le frapper, mais bien sûr à cause de la différence de carrure les coups de cette dernière n'avaient aucun effet sur celui-ci.

- C'est ça, c'est ça, allez mettons- nous en route avant que le soleil ne décline.
Hé ... Hop !!

Il souleva Yukino de terre et la mit sur ses épaules avec beaucoup de facilité.
Arrivé sous le cerisier, ils s'allongèrent.

*réveille*

Yukino ouvrit les yeux, laissant le temps à ses yeux de se faire à l'obscurité de la chambre, elle fit de nouveau le point : bien que maintenant elle savait plus ou moins comment elle avait rencontrer le jeune garçon aux cheveux de flammes, ce rêve là lui confirmer qu'ils avaient été proche, mais même si ses rêves lui en apprenaient un peu plus chaque nuit, rien ne lui revenait en mémoire ...
Le silence fut brusquement brisé.

- Yukino !! Il est 8h15, tu vas être en retard, cria son père depuis le rez-de-chaussée.

- Et m**** !! Je SUIS en retard !!

Au lycée

Lorsque la cloche sonna, elle venait d'arriver à son casier à chaussures, elle les changea et reprit sa course jusqu'à sa salle de classe. Quand elle fut devant la classe, elle respira un bon coup et ouvrit en grand la porte.

- Je suis désolée d'être en retard !!

(Silence)

- Hahahahah, ma pauvre Yukino, toujours à la bourre !! Rigola Rin, je me lasse pas de te voir paniquée tout les matins.

Trop étonné que le prof ne soit pas la Yukino ne répliqua rien.

- A ta tête tu te demandes où es le prof non ? Demanda Meiko

Yukino acquiesça d'un hochement de tête.

- Apparemment, il est malade et on attend de savoir si on va avoir un remplaçant ou non, expliqua Satomie.

Soulagée, Yukino tomba lourdement sur sa chaise avec un soupir de soulagement, et alors qu'elle relevait les yeux, elle croisa le regard de Kyô, elle y lu de la peine et de la souffrance. Lâche, la jeune fille détourna aussitôt les yeux.

- On a pas de remplaçant, on est libre pour le reste de la journée !! Cria soudainement le délégué de classe revenu de la salle des profs.

Toute la classe parti d'un un hourra de joie, seuls Kyô et Yukino n'avait pas hurlé mais ne se regarder plus, pour eux un silence lourd régner. Yukino fut tirait de ses pensées par Rin qui proposait d'aller se faire un karaoké, elle refusa bien évidemment, elle prétexta devoir réviser à la bibliothèque pour les prochains examens trimestrielles, mais malgré son mensonge, elle se dirigea véritablement vers la bibliothèque. La lycéenne s'installa sur une table où il n'y avait personne d'ailleurs toutes les tables étaient libre puisque tout le monde était en cours à cet heure-là. Elle se leva et alla chercher un livre sur les poèmes classiques, elle avait souvent emprunté des livres sur les poèmes, elle adorait ça depuis toute petite. Toute cette poésie parlant d'amour, de tristesse, de nature, la faisait rêver et l'inspirer souvent pour ses chansons, mais quand elle retourna à la table, quelqu'un d'autre s'était assis.

- Shôta ?! Qu'es que tu fais là ? Tu n'es pas censé être en cour ?

- Si mais puisque tu ne te décidais toujours pas à m'envoyer un sms, j'ai décidé de séché quand j'ai appris que votre classe n'avait pas cours et lorsque j'ai croisé tes amies il a juste fallu que je demande où je pouvais te trouver.

- Que ?! pourquoi t'aurais-je envoyé un sms ?

- Parce que je sais que tu ne vas pas bien.

Il dit ça d'un ton tellement posé que Yukino ne sut pas quoi répondre.

- Allez ne fait pas cette tête.

Il lui fit un clin d'œil en lui tirant la langue. Et ce mimique lui fit penser au jeune homme de ses rêves !

*souvenirs*

« ******* lui fit un clin d'œil en lui tirant la langue. »

Le garçon roux ! Son esprit s'éteignit soudain et elle perdit toute connexion avec le monde extérieur.

- Yukino ? Yukino ? Ouhouh ?

Shôta agita sa main devant le visage de Yukino mais cette dernière ne bougeait toujours pas. Il la contempla longuement mais elle ne semblait pas réagir. Comme attiré par un aimant, Shôta se rapprocha doucement du visage de Yukino , et posa délicatement ses lèvres sur les siennes.
Dans cette dimension où seuls les abimes régnaient, Yukino entrevit un filet de lumière et de chaleur, et comme si elle avait rouvert les yeux, sa conscience refit surface. Lorsqu'elle se rendit compte que Shôta était en train de l'embrasser, elle écarquilla les yeux.

- Qu'es qui te prend ?! S'écria-t-elle, en le repoussant brutalement.

Dans la foulée, elle le gifla et s'enfuit en courant. La jeune fille allait arriver dans la cour quand soudainement quelqu'un la retint fermement par le poignet.

- Qu'es qu'il y a encore ? dit-elle amèrement sans même se retourner.

- Je voulais m'excuser, je n'aurai pas du t'embrasser comme ça, lui répondit Shôta avec un air dépité, donc bah euh ... voilà je m'excuse de t'avoir embrassé.

Il était plus mature que ce que Yukino pensait, elle qui le prenait pour une star avec la grosse tête comme beaucoup d'autre et bien que les récents événements l'avait fait monté dans son estime ; cette fois elle en avait la preuve, le chanteur n'était pas un si mauvais bougre que ça.

- J'accepte tes excuses Shôta, mais moi je ne m'excuserai pas de t'avoir gifler, tu l'a bien mérité !

- Oui tu as raison alors tu n'a aucune raison de t'excuser, mais tu sais Yukino ... Tu es vraiment mon genre de fille, il hocha la tête pour lui même et continua d'un ton sure, tu me plaît !

Bien qu'il tenu sa main droite, la jeune fille ne le manqua pas et du revers de la main gauche, lui lança de nouveau sa main dans la figure :

- C'est pas vrai ... Je m'étais trompée ! Tu n'es vraiment qu'un Don Juan !, s'écria-t-elle.

- un ?! quoi ?! De quoi tu parle ?!, s'étonna le garçon qui lâchant Yukino pour se tenir la joue ne comprenait plus rien à rien.

-Et la rumeur de la fille que tu aime alors je pense savoir qu'elle est apparament bien fondée non ?!

Elle avait peut être un peu trop appuyer sur le apparemment ...

- De plus, tu ne me connais même pas, enchaîna t-elle d'un ton nonchalant et un peu froid.

Ajouter à cela qu'elle était Fairy, et ça elle ne pouvait pas laisser Shôta le savoir. Personne d'ailleurs ne devait en aucun cas le découvrir

- Avec toi aussi je ressens un lien, un truc spécial qui nous relie comme si je te connaisais déjà ...

Il avait éludé sa question.

- Penses-y encore un peu plus sérieusement ok ?, dit-elle d'une voix forte en lui coupant la parole.

Shôta leva les yeux vers le ciel et resta silencieux un bon moment, les yeux dans le vide puis répondit d'un sourire :

- Ok.

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