Chapitre 17 : Retour en cours

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Bon bah voilà j'ai fait un peu le tour vite fait de mes chapitres ^^ je suis une petite flemmarde alors il reste peut être pleins de fautes alors surtout soyez indulgents :3
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Yukino venait de finir de mettre la table quand Kyô pointa le bout de son nez dans la cuisine attirée par l'odeur qui s'en dégager.

- Mmmm, ça sent rudement bon !!, s'exclama-t-il.

- Assied toi, on peut passer à table si tu veux, répondit la jeune fille et joignant le geste à la parole, elle commença à servir.

Ils mangèrent en quelques minutes tout en discutant de banalités en évitant plus ou moins de parler de ce qui c'était passer entre eux la nuit dernière. Pourtant cela rongeait chacun des deux adolescents, mais ils pensaient que cela dérangerait l'autre si l'un en parlait alors ils se taisaient sur ce sujet, conscients qu'il faudrait bien aborder le sujet à un moment ou à un autre. Cependant ils voulaient retarder au plus tard l'échéance et profiter de ses instants de simple bonheur.

- L'amour c'est tellement compliqué, pensèrent-ils en même temps avec un soupir intérieur.

Lorsqu'ils eurent fini de manger, ranger puis nettoyer la cuisine, chacun reprit une salle de bin pour s'habiller et faire ses petites affaires.

- Heureusement que Kyô avait des brosses à dent d'avance, pensa Yukino la bouche pleine de dentifrice.

Grâce à leur petit accident dans la piscine ses vêtements avaient été lavés mais sans ses clés qu'allait-elle devenir ? Lorsqu'elle fut prête, elle s'empressa de retrouver Kyô qui l'attendait déjà sur le pas de la porte.

- Désolé de t'avoir fait attendre. On peut y aller maintenant.

Sur le chemin ils n'échangèrent pas une paroles de plus. Le ciel était dégager et le soleil illuminait déjà la ville qui se réveillait. Arrivés près de l'enceinte c'est Kyô qui brisa la glace.

- On va chercher tes clés ?

Yukino regarda sa montre et répondit perplexe :

- Je sais pas si on aura assez de temps, ça va bientôt sonner ...

- Tu as raison allons plutôt en classe.

Cependant lorsqu'ils entrèrent dans la pièce, il n'y avait personne. Les deux adolescents se regardèrent interloqués, puis Kyô eu un éclaire d'illumination :

- Merde ! On est mercredi !, s'écria t-il en se frappant le front.

Comprenant sur l'instant ce que le jeune homme entendait par là, le visage de Yukino blêmit.

- Le cours de sport !

Ils se précipitèrent ensemble dans le gymnase, où les élèves avaient déjà commencés leurs échauffements. Après avoir subi un long sermon et s'être excusé plusieurs fois auprès du professeur, ils allèrent se changer dans les vestiaires respectifs.

- Quel plaie, soupira Yukino en enfilant sont T-shirt, c'est bien m'a veine de commencer la journée avec du sport ...

Lorsqu'elle eut finit de se changer, la jeune fille reprit l'allée vers la salle de sport. À mi-chemin elle eu un instant d'hésitation avant de se précipité vers son petit coin de Paradis. Il fallait qu'elle retrouve au plus vite ses clés, car elle ne pouvait pas rester indéfiniment chez Kyô, cela créerait des problèmes aussi bien à lui qu'à elle.
À peine posa t-elle un pied dans la clairière qu'elle se mit frénétiquement à chercher partout où cette fichue clef pourrait être, sachant que le temps était compté puisqu'elle devait retourner en cours. Soudain la lycéenne aperçu quelque chose scotché sur un arbre à hauteur des buissons pour le cacher; c'était une feuille avec écrit dessus "à Fairy". Comme un animal de jette sur sa proie, Yukino se saisit de la feuille, lança un regard circulaire autours d'elle puis s'enfuie en courant afin de ranger la feuille de papier dans ses affaires.
Consciente du temps qui passait, elle se résolut à ne pas lire le contenu sur le moment et se précipita sans perdre une seconde de plus en salle de sport. On lui passa un fois de plus un savon pour être encore une fois arrivé en retard, puis elle pût enfin rejoindre ses amies sur le terrain.
Yukino se positionna près du filet de volley, en position de passeuse. C'était le poste auquel elle excellait le mieux. Les matchs se faisaient rude au fur et à mesure qu'elles montaient en grade sur les différents terrains, et bientôt toute l'équipe fut envoyée jouer à l'extérieur contre une autre classe. À peine arrivé, Yukino reconnût sur l'instant la classe de Shôta ; curieuse elle le chercha du regard. L'intéressé ne fut pas très difficile à repérer très longtemps, il suffisait de suivre les hurlements et les piaillements des filles qui l'encourager. Le jeune homme était en train de jouer au foot, ses cheveux blonds reflétaient la lumière du soleil et le mince couche de sueur qui recouvrait son visage et ses bras, scintillait.

- Il se débrouille plutôt bien, se murmura t-elle.

- De qui tu parles ?, demanda Rin en suivant son regard.

En apercevant la super star, un grand sourire malicieux se dessina sur son visage et la jeune fille chuchota à l'oreille de son amie d'une voix suave :

- Je t'aime Shôta ! Tu veux sortir avec moi ?

Un frisson parcourut le corps de Yukino des pieds à la tête.

- Mais ça va pas la tête ?! Qu'es qui te prend ?, s'exclama t-elle en faisant un bond sur le côté.

- Je disais tout haut ce que tu pensais tout bas, voilà tout.

- Tu raconte n'importent quoi !

Sur le coup, n'ayant pas plus de repartie que cela, Yukino se remit en marche vers le terrain de volley, juste à côté de celui de foot, en gardant les yeux fixés bien devant elle.
La Team affronta les plus fortes de la classe; l'effort était présent à chaque mouvement, les muscles se contractaient de plus en plus et les crampes commençaient à se faire sentir. Sous la chaleur de cette chaude matinée l'eau perlait abondamment des visages et des corps, le vent et les nuages n'étant pas au rendez-vous.
Ils restait que quelques minutes et la tension été monté à son paroxysme alors que les deux équipes étaient toujours au coude à coude au score, mais c'est l'équipe de Yukino qui menait. Soudain alors que Meiko, qui jouait en position de libéro, venait de rattraper un service et que Yukino se positionnait déjà pour passer la balle, un cris retentit de nul part :

- Attention !!

*rêve*
Yukino se vit allongée dans un lit aussi blanc que les murs de la chambre où elle se trouvait. Tout à coup la Yukino qui était profondément endormie, remua subitement et commença à se tordre de douleur lâchant par spasme des gémissements de douleurs qui déformaient touts les traits de son visage. Paniquée de se regarder ainsi souffrir Yukino tenta de se rassurer, mais lorsqu'elle effleura le front de la souffrante, celle-ci lui attrapa le poignet violemment puis ouvrit les yeux. Des yeux noirs, tout noirs, noirs tels les ailes d'un démon qui aurait péché dans les abysses des ténèbres. Cette noirceur reflétait l'état d'esprit et l'âme de sa propriétaire : désespérée, en colère, triste, anéantie, souffrante, au bord de l'agonie, au bord du gouffre ... Yukino terrifiée essaya de toutes ses forces de se faire lâcher prise, mais plus elle se débattait plus l'étau se resserrait, lui broyant les os comme si ce n'étaient que de vulgaires feuilles de papier. Sa respiration se faisait plus saccadée et plus dure, c'était semblable à aspirer de la fumer épaisse à pleins poumon pour pouvoir capter la moindre parcelle d'aire frais. Soudain, celle qui était allongée ouvrit la bouche et prononça un seul mot de façon en détachant chaque syllabe :

- Pou-r-quoi ?

*réalité*
Le vent s'engouffrait doucement à l'intérieur de la pièce, remuant délicatement les rideaux de tissus blanc qui ondulait comme l'eau sous une petite brise marine. Une forte odeur vint chatouiller le nez de Yukino, cela sentait l'alcool à désinfecter. Elle ouvrit les yeux lentement toujours bouleversée par le rêve qu'elle venait de faire, les mains crispées sur les draps du lit, mais la jeune fille réalisa rapidement que quelque chose n'allait pas. Elle se releva brusquement et regarda, déboussolée, tout autour d'elle ; était-elle encore en train de rêver ?

A True Fairy TaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant