Laguerra, un homme, et un secret. [ Histoire Terminée ]

Chapitre 14 : La stèle

Le jour se lève au pied de la dune où nos héros se sont endormis. Chacun de réveille à son rythme. Mendoza a très mal dormi. Le soir, après être rentré seul, les enfants l'ont tellement interrogés qu'il a fini par leur raconter toute l'histoire en détail. Tao la traité donc de traitresse une fois de plus mais cette fois, personne ne défend Laguerra. D'ailleurs, elle n'est toujours pas rentrée et cela inquiète Mendoza. Il a prévu de retourner la chercher avant le départ, même si Tao n'est pas content.
Je vais peut être envoyer Zia le faire à ma place. Je doute que Laguerra me reçoive correctement.
Mendoza envoya donc Zia la chercher.
Elle revint avec sa camarade de voyage un quart d'heure plus tard. À son arrivée, Laguerra lui jeta un regard noir en lui disant "Tu aurais pu  avoir le courage de venir me chercher toi même, tu me prends peut être pour une traitresse mais je ne mange pas mes amis." Et elle tourna les talon et monta dans le condor. Tout le monde a vu la scène et jette des regards inquiets à Mendoza.
Dans le condor, la tension était palpable. Laguerra et Mendoza étaient assis sur la même banquette, à côté l'un de l'autre, car Sancho et Pedro prenaient toute la place à eux deux sur celle d'en face. Mendoza détournait le regard. Il ne voulait plus la voir, mais souhaitait toujours sa présence à ses côtés... Enfin, ce n'est pas du tout facile à supporter, ses sentiments étaient partagés.
Elle s'est conduite en traître !  C'est bien la peine de mettre la main sur les artéfacts avant Ambrosius si c'est pour qu'elle nous les reprenne aussitôt... Cela dit, mettre fin à sa relation amoureuse pour l'honneur et la loyauté envers son roi est une décision qui n'a pas du être facile à prendre... Et j'admire son courage de le faire.

Esteban fit décoller le condor et ils se dirigèrent vers le sommet de la dune arborée. À l'arrivée,  chacun s'en alla de son côté, dans le but de trouver un quelconque indice pouvant faire avancer leur recherche. Tao était parti voir sur le flan Ouest de la colline avec Pedro, tandis que Zia et Laguerra avançaient en direction du Nord. Mendoza et Esteban s'en étaient allés vers le Sud, quant à Sancho, ayant préféré écouter son estomac plutôt que les ordres de Mendoza, est parti chercher de quoi manger pour la fin de la journée.
Voyons voir... Il y a bien quelque chose... Il faut juste le trouver.
Mais Mendoza n'avait pas la tête à ça. Sa dispute avec Laguerra le mettait hors de lui et il lui était impossible de réfléchir. Esteban lui posa alors les questions qu'il n'aurait pas dû poser :

“ Tu penses à quoi, Mendoza ?  Tu crois que Laguerra elle t'aime toujours ? Et toi, tu l'aimes toujours ? ”

Bon, évidement Mendoza ne lui répondait pas et pressa le pas. Il fut interrompu dans sa course par une voie familière qui criait  :

“Je l'ai trouvé !  J'ai trouvé la stèle ! Haha ! Mes ancêtres mueens étaient merveilleux !
- Tao a trouvé la stèle. lui dit Esteban. Il faut aller voir. ”

Autour de Tao et de la stèle s'était formé un petit groupe de curieux. Même Sancho à pris le temps de venir entre deux bouchées de fruits, impatient de savoir s'il trouverait de l'or. Mendoza vit des étoiles briller dans les yeux des enfants. Son sourire s'agrandit lorsqu'il vit les écritures que Tao déchiffrait.

“ La stèle est gravée. disait-il. Il y a écrit :  "Chacun tient son destin entre ses mains, rien n'arrive par hasard. Tournes la clé et découvre son secret."
-C'est tout ?  Et ça veut dire quoi, Ô grand naacal ?! s'empressa Esteban tout en taquinant son frère d'âme.
- Hé bien... Ça veut dire qu'il faut tourner la clé dans la serrure présente juste ici, sur la stèle. Et elle nous révélera un secret. ”

Mendoza vit Laguerra hésiter. Elle semblait perdue.
Aurait-elle peur ? Mais que me caches-tu Laguerra ? Mendoza faisait bien trop confiance à la talentueuse espagnole pour faire d'elle leur prisonnière comme avait proposé Tao un peu plus tôt, mais il se demandait parfois si elle ne serait pas capable de leur faire des coup en douce.
Zia donna la clé à Tao, qui l'ancra dans la serrure et la tourna. À l'instant qui s'en suivit, une lumière éblouissante jaillit de la stèle, les poussant, lui et ses amis, à se couvrir les yeux avec leur mains.