lenss_
- noâm bouge toi là !
noâm- ouais frère, c'est bon j'arrive !
- je suis pas ton frère, je te l'ai déjà dit connard.
en même temps que je refermais ma fermeture éclair de ma botte, je le vis apparaître dans le hall d'entrée. mdr comment vous dire qu'en me voyant son visage s'est littéralement dé-com-po-sé.
- no comment merci.
noâm- et ze3ma t'as pas trouvé plus court.
- rire si donc remercie le bon dieu que je ne l'ai pas mis.
j'avais comme tenue une jupe courte verte kaki avec un manteau court noir et des bottes en cuir noire plutôt longue.
- je t'ai déjà dit que t'allais pas aimer ma garde robe fais pas le choquer ici.
noâm- j'ai jamais dit que j'aimais pas.
- sourire ah donc t'aimes ?
noâm- ouais j'aime bien mais j'aimerai encore mieux si tu l'a mettrais que quand tu fous rien à la baraque.
- lol.
noâm- bah ouais hchem moi je dois me contenter de tes vieux pyjamas primark mais les gens dehors ils ont le droit à un défilé de mode.
je pose ma main sur sa joue et lui sourit tendrement.
- c'est bien tu comprend vite ma vie.
je ne lui laisse même pas le temps de commencer sa phrase que je quitte l'appartement très rapidement. il allait me tuer si je restais en face de lui, moi je tiens a ma vie, et j'ai pas forcément prévu de mourir en mini jupe, je vous mens pas.
je prend l'ascenseur qui me mène au sous-sol, là où se trouve le parking et me dirige vers la voiture. je sais même pas laquelle il prend mais on va faire par logique. moi je parie sur la golf. patientons quelques secondes. pas manqué le voilà qui se dirige vers moi. alors sois c'est pour me tuer de ses propres mains soit pour la voiture. ou bien les deux c'est fort probable aussi.
une fois qu'il ait ouvert la voiture, j'entre sans l'attendre. je me presse comme si on allait pas être dans le même habitacle à deux centimètre l'un de l'autre pendant 30 minutes t'sais. une fois qu'il entre dans la voiture je lui lâche mon meilleur sourire. ça c'est le sourire tendre, « ne me tue pas je t'aime aussi ». par contre, lui, son regard c'est pas la même phrase hein. il démarre et nous sortons du parking dans un silence des plus complet. mon chaton on ne peut pas être en crise, je ne l'accepte pas.
- on peut faire la paix ?
noâm- arrache-toi, toi et ta paix.
oulaaa tout ça ? ah ouais ?
- tu peux pas me faire ça nôam, je refuse.
noâm- parce que t'as vu un moment où je t'ai demandé ton avis là ?
- non.
noâm- voilà alors ta gueule.
- ok.
tema le retournement de situation de la gadji. tema juste.
noâm- ça marche pas ton retournement de situation au cas où.