lenss_
**julia- dayena ?
- ou-oui ?
pas déjà, non.
julia- c'est l'heure ma chérie.
je retourne ma tête vers nayl à l'entente de cette annonce. ma gorge commençait déjà à se nouer, seigneur ayez pitié.
il est « l'heure » alias l'heure d'aller « rendre » nayl au foyer. il sera alors, transféré vers un orphelinat, car en effet, il lui ont « enfin » trouvé une place. malgré que pour moi sa place restera à jamais chez moi. nayl est mon fils, et là c'est comme si.. comme si on me retirait mon enfant.
je me lève en prenant nayl dans mes bras puis me rend dans les vestiaires puis dans son casier. là où se trouvait ses affaires. affaires que le foyer m'avait prêté. au secours. je ne veux pas m'en séparer.
je me rend finalement vers les portes, là où se trouve les dames du foyer ainsi que julia, avec nayl dans les bras.dame- ah bonjour madame houari. nous tenions déjà à vous remercier personnellement de ce geste que vous, ainsi que votre mari bien entendu, avez accepté d'accomplir afin d'aider ce petit bout. si vous aviez besoin de quoi que ce soit, que nous pouvons réaliser, n'hésitez surtout pas.
- merci. mais ne vous embêtez pas. ce fut un plaisir d'être la « maman » par procuration de nayl, malgré que ce soit court. c'est à moi de vous remercier, je vous remercie de m'avoir confier la garde ce petit ange qu'est nayl. il a été le bébé le plus sage, le plus magnifique... que je connaisse.
un sanglot arriva lors de la fin de ma phrase. ça y'est le moment est venu pour moi de montrer mon hypersensibilité à tout le monde.
- s-si vous avez besoin de quelqu'un pour nayl, une nouvelle fois, n'hésitez surtout pas. je le garderai le temps qu'il faudra, voire même plus. aucune de ses affaires ne sera retiré, il reviendra comme s'il n'était jamais parti.
dame- oh... eh bien, je ne sais meme plus quoi vous dire tant vous avez un coeur magnifique. ne changez surtout pas, vous êtes une personne en or, ainsi que votre mari. n'hésitez surtout pas à nous appeler si vous souhaitez le voir, on fera tout ce qui est en notre pouvoir pour vous le faire voir.
un sourire apparut sur mes lèvres. mes yeux étaient humides bien que les larmes n'avaient pas encore coulées. la seconde femme me prit le sac et d'autres personnes prirent le transat qu ils m'avaient passé. vient le moment le plus redouté. la femme s'approcha de nayl doucement. je la regardais faire, je suis comme paralysé. elle ne va pas faire ça, pour moi elle ne va pas le faire. mes coeur se brise en mille morceau lorsque je la vois attrapernayl. puis vient le sale caractère de mon fils, il se mis directement à pleurer lors de son toucher et puis quand elle a osé poser ses mains sur les bras de mon bébé et essaye de le porter, les pleurs et les cris s'intensifierent de plus en plus.
- j-je peux ?
dame- troublée j-je.. oui, allez-y je vous en prie.
je vais m'installer un peu plus loin d'elle, là où se trouvais des fauteuils où les enfants s'assoient pour pouvoir mettre leur chaussure. je desserre nayl, qui me tenait avec une poigne étonnante, pour le regarder et le mettre en face de moi. face a mon visage ses lèvres s'étirent, ce qui me fis couler une larme. c'est partie pour une pluie de larme.
- ma viie, regarde maman elle est là. je pars pas mon bébé, je serai toujours là pour nayl. meme si tu comprend pas ce que je te dis, ou vite fait, n'oublie jamais que je t'aimerai toute ma vie, qu'on t'aimerai toute notre vie avec nono, tu le sais. maman elle va te donner à la dame la bas. la montrant du doigt mais il faut surtout pas que tu pleures, sinon après maman elle va pleurer aussi hein.