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lenss_
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noâm- mais dis moi vas-y.

- non noâm wesh, tu connais pas le concept d'une surprise ou quoi.

noâm- tfacon je vais le savoir.

- oooh tais-toi et sors à la prochaine sortie.

il me regarde mal tandis que je me concentre sur le gps. la je suis archi pas bien parce que je sais pas du tout me repérer avec le gps, je suis trop nul à ça, surtout quand je suis côté passager et que j'ai toute la responsabilité sur les épaules. encore là, ça va, si je me trompe noâm ne sera pas au courant puisqu'il ne sait pas où on va. il prend la sortie comme je lui ai indiqué puis accélère. il doublait les gens devant nous en utilisant l'autre voie or que cette autre voie est en sens inverse

- NOÂM !

noâm- rire quoi qu'est-ce que t'as.

- ralentis.

plus je disais ça, plus il accélérait.

- RALENTIS !!!

les larmes me montaient aux yeux tellement. il me regarde et décélère en voyant mon état. il y'a 5 ans j'aurais jamais demander de ralentir, mais depuis l'accident de ma soeur, qui n'a d'ailleurs rien à voir avec la vitesse, je suis une phobique de la route.

noâm- dayena wsh, pourquoi tu pleure ?

- j-j'aime pas.. arrête s'il te plaît.

noâm- c'est bon, j'ai ralentis... calme toi day.

j'essuie mes larmes et lui souris. dieu merci le mascara est waterproof juste pour les truc comme ça.

noâm- t-t'avais pas peur de la route.. avant.

- non.. depuis l'accident.

noâm- dayena... sihyem n'est pas décédé de la vitesse.

- je sais, mais j'y arrive pas c'est psychologique. j'ai mis longtemps à touché un volant... toi meme tu le sais.

noâm- si tu continues comme ça t'arriveras pas a vivre.

- j'arrive plus à vivre depuis qu'elle est décédé noâm, ça changera rien.

il prend ma main et l'embrasse doucement. c'est les attentions comme ça qu'il me manque le plus chez lui. quand il est doux, gentil, attentionné. je déteste m'embrouiller avec lui, même si rire parfois je le pousse à bout je l'avoue. mais ce noâm, quand je l'ai connu j'ai compris que jamais je pourrai en aimer un autre. et en voici la preuve, quatre ans plus tard j'en suis toujours au même stade.

noâm- elle- elle te voit, elle aimerai pas que tu te rende comme ça, que tu vive une fausse vie.

- mais je vis, bien sur que je vis j'ai pas le choix, mais pas comme je vivais avant.

je lui montre la route à droite et puis il tourne.

noâm- je suis là.. et tout le monde est là dayena, on te lâche pas.

la raison suit le cœur - dOù les histoires vivent. Découvrez maintenant