Bonus : Aimer.

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L'humble auteur que je suis a eu envie de partager ces quelques pensées philosophiques et ésotériques avec vous. Je ne détiens pas la vérité, je ne suis pas une donneuse de leçon. J'ai écrit ce texte en 2020, dans la première version de cette fiction, mais elle pourrait être un texte à part entière puisqu'il s'agit de mes propres pensées et façons de penser.

Plus de six mois après avoir écrit la première version, j'ai voulu retravailler ce texte également puisque la vie nous fait apprendre de nombreuses leçons et qu'à l'heure d'aujourd'hui ma vision de l'amour a pris également de nouvelles formes, de nouvelles considérations.

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Aimer

Voilà bien un verbe compliqué à définir, du moins avec la langue française. Un seul verbe pour définir le même sentiment mais pas la même intensité de ce même sentiment.

En effet quand vous dites aimer le chocolat est-ce la même chose que l'amour que vous portez à vos parents ? On n'aime pas ses amis comme on aime son amoureux(se) : alors comment pourrait-ton décrire et définir l'amour, celui que tous les romanciers et surtout que la société actuelle nous vend comme le véritable amour ; l'amour avec un grand A.

Arrêtons-nous alors sur la définition de ce que l'amour représente pour chacun de nous dans le cadre d'une relation amoureuse, qu'elle soit hétérosexuelle ou homosexuelle. Je ne suis pas là pour débattre sur l'orientation sexuelle de chacun puisque je respecte chacun dans son intégralité et de ses « choix » de vie si nous pouvions être tentés de considérer l'orientation sexuelle comme un choix. Mais ne nous égarons pas.

L'Amour : qu'est-ce donc que cette chose qu'on nous vend depuis qu'on est enfant ? Car oui, depuis la plus petite enfance nous sommes conditionnés par les schémas que la société, l'éducation, la culture, la religion nous impose.

Combien de parents se reconnaîtront dedans lorsqu'ils voient leurs bambins de 2-3 ans échanger les premiers baisers innocents avec d'autres enfants du même âge ? Combien encore s'extasient à demander à leurs enfants de 4-5 ans : « et ton amoureux(se) s'appelle comment ? » Sans compter quand l'adolescence arrive et que les parents ont leurs premières inquiétudes et qu'ils doivent faire face aux premiers émois amoureux de leur progéniture ... L'amour fait donc partie de notre vie, quoiqu'on dise ou quoiqu'on fasse pour l'éviter.

Que nous le voulions ou non, nous sommes conditionnés depuis l'enfance à trouver l'amour. Comme si cela était notre devoir absolu ou plutôt comme si cela était tellement inscrit dans nos gênes qu'on le perpétue de générations en générations. Peut-être est-ce la peur de l'extension de l'espèce humaine qui nous fait avoir ces comportements mais ... ceci est un autre débat ...

Mais force est d'admettre que nous sommes soumis depuis l'enfance à cette chose qu'on appelle : l'Amour. Je suis une fille, née dans les années 80 et déjà à mon époque qu'est-ce qu'on nous faisait regarder : des histoires de princesses et de princes charmants. L'Amour est beau, il est chanté, il est décrié sous toutes les coutures. Il est tellement fantasmé que dès l'enfance, nous autres les filles nous sommes conditionnées à trouver l'Homme parfait qui ressemblera à tous ces princes charmants qui viennent nous sauver de notre misérable solitude. Nous sommes donc déjà dans l'attente de cela, considérant que l'Homme, le Vrai est celui qui est grand, beau et fort et celui qui en regard tombe amoureux de nous.

Tout comme les garçons sont également conditionnés par le fait que l'amour et les sentiments ce sont des histoires de filles car on attend d'un garçon qu'il devienne un homme fort, viril, puissant et que sa seule mission sur Terre s'est d'assurer en tant que chef de famille.

Falling in love to you (2ème version)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant