11 ❝𝒍𝒂 𝒃𝒆𝒕𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒕𝒆𝒏𝒆𝒃𝒓𝒆𝒔❞

11 2 4
                                    

A jackass in a can!There's nothing worser thanSome high and mighty jackass in a can!❝❞

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


A jackass in a can!
There's nothing worser than
Some high and mighty jackass in a can!
❝❞

     ❝ Pourquoi m'avez vous faite venir, mon frère ?

— Ne m'appelle pas comme ça.

— Vous l'êtes toujours, malgré vos horreurs. Je me souviens d'un homme beau comme un dieu, je me souviens d'un homme qui exécutait ses devoirs avec justesse et honneur. Je me souviens d'un homme qui était fier d'exécuter les demandes divines. Je me souviens d'un champion.

— Cet homme est mort depuis bien longtemps, Caoilainn. Je suis devenu comme eux, un dieu. Je fais ce qu'ils auraient du faire, la vraie justice. Une balance entre les hommes.

— En tuant et en massacrant ? C'est cela, ce que vous appelez justice ? Lorsque vous vîntes de Gwlad yr Haf, vous n'étiez pas ainsi. Qui vous a changé ? Qui vous a fait vous détourner de votre devoir ?

— Un homme, comme dans tous ces contes de fées insipides que l'on raconte aux enfants apeurés avant de dormir. Oui, un homme mais il était plus que cela. Lui aussi était un dieu, il aurait pu l'être. Mais les autres Dieux, ceux qui sont censés régner sur nous et nos royaumes voulaient s'en débarrasser. Il m'a ouvert les yeux sur le spectre que j'étais, un fantôme errant de parts en parts des mondes humains et merveilleux. Je continue à faire ce pour quoi j'ai été choisi. Mais d'une autre manière. Je le fais réellement ; je le fais avec délectation. J'amène à ces humains que tu chéris tant le chaos issu de leurs propres mains. Ne comprends-tu donc pas Caoilainn ?

— M'avez–vous jamais aimée ?

— Je t'ai toujours aimée, ma douce. Mais si tu voyais le monde de mes yeux mêmes, tu comprendrais qu'il n'y a pas de place pour l'amour.

— Nous étions réunies autour de vous. Presque toutes, comme des guerrières mais vous avez renoncé. Vous êtes un lâche, un parjure.

— Un Dieu. Je suis un Dieu, Caoilainn. Et tout le monde se pliera devant moi.

— Jamais je ne vous laisserai triompher. Votre champion reviendra sur le droit chemin. Lancelot est pur de coeur. Il verra la lumière.

— Tu crois donc réellement que Lancelot est mon unique champion ? Que tu es naïve, ma douce. J'ai vu mieux de ta part. Non Caoilainn, ce n'est pas le seul et tu devrais le savoir.
Et son rire envahit la pièce.

— Vous ne voulez pas dire que... Vous l'avez trouvé ?

— Il était toujours là, simplement dissimulé au monde. Ce seront nos lames qui s'affronteront. Excalibur contre Clarent et cela même, tu ne peux pas l'arrêter. Toi même tu le sais. N'oublie pas que tout le monde est écrit par ces Dieux que tu sers sans relâche depuis des éternités. Crois–tu vraiment qu'ils se soucient de nous ?

𝐒𝐎𝐋𝐈𝐕𝐀𝐆𝐀𝐍𝐓 | 𝐤𝐚𝐚𝐦𝐞𝐥𝐨𝐭𝐭Où les histoires vivent. Découvrez maintenant