𝐩𝐫𝐨𝐥𝐨𝐠𝐮𝐞

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     ❝Il est temps de me dire adieu, ma fille

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     ❝Il est temps de me dire adieu, ma fille. Mon temps est venu, ne m'en veux pas. Je vais enfin rejoindre ma femme, ma douce femme... Et toi, tu porteras l'honneur de notre clan. Sois brave, Ralia.

— Restez quelques instants, mon père, je vous en supplie. Il vous reste encore des années à vivre ! Le ciel ne saurait vous accueillir bientôt... Restez.

— Non, ma chère enfant. Il faut que tu prennes ma place. Notre clan a besoin d'un nouveau chef. Je suis trop vieux, la maladie me ronge et je me meurs. Tu seras forte, grande.

— Je ne saurais père. Jamais je ne serais aussi digne que vous en tant que régente. Comment ferais-je pour guider notre peuple sans votre sagesse ?

— Tu sauras très bien mener notre peuple. J'ai confiance. Écoute, il faudra que tu ailles sur le continent... prévenir le roi Arthur que je suis mort. Et il faudra que tu lui prêtes allégeance. Je t'ai bien élevé, Ralia. Tu es belle comme ta mère. Je t'aime.❞

     Deux heures plus tard, il était mort. Ralia pleura. Ses larmes tombèrent sur la terre humide déjà de la pluie. Elle sera sa ceinture où reposais ses fioles et ses poudres, ses armes fétiches. L'air marin ballotait ses cheveux bruns. Elle aimait la petrichor, la terre mêlée à l'eau qui libérait des parfums millénaires. Elle essaya de repousser le chagrin mais il revenait sans cesse comme ces vagues qui s'échouaient sur les grèves de son île. Maintenant, elle se retrouvait seule, seule pour guider un peuple et ses poisons ne lui seraient d'aucune efficacité. Sa mère lui avait enseigné tout son pouvoir, elle avait été prêtresse et officiant les mystères de dieux immémoriaux. Ralia avait appris de son père la stratégie militaire, l'art de mener la guerre intelligente. Et voilà qu'elle devait honorer cet héritage. Oui, quand bien même son cœur n'était prêt, son esprit l'était. Pour le bien de son peuple, pour l'amour des siens, elle devait gouverner. Ralia jeta un regard à la plage qui s'étalait devant ses yeux, du haut de la falaise qui surplombait l'île. Tout cela lui manquerait. Mais au diable ! Elle reviendrait bien vite du continent. Et ce roi Arthur n'avait pas l'air d'être le pire des souverains. Elle se retourna et se dirigea vers ses sujets.

❝Faites savoir que le seigneur Macrath Glens est mort et que moi sa fille, Ralia Sylís Mēidenn est votre nouvelle souveraine. Préparez un bateau, je pars informer le roi Arthur de la mort de notre bien-aimé souverain. ❞


***

je ne sais pas quand cette histoire sera publiée entièrement mais je la dédis à RukireChan qui m'a tellement inspirée et qui m'inspire toujours. je ne savais pas que des amitiés „virtuelles„ pouvaient compter autant que des amitiés „réelles„. je suis si heureuse de t'avoir rencontrée, que ce soit ici ou cet été. cette histoire est pour toi :)
à venir donc.
lila,

𝐒𝐎𝐋𝐈𝐕𝐀𝐆𝐀𝐍𝐓 | 𝐤𝐚𝐚𝐦𝐞𝐥𝐨𝐭𝐭Où les histoires vivent. Découvrez maintenant