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Un souvenir est beau quand il est inoubliable mais horrible, lorsqu'il est angoissant, terrifiant, envahissant car il nous hante. Mais parfois, les souvenirs qui nous dévorent nous rendent plus fort car ils nous forgent.

Tu regardes tes mains en souriant te souvenant de chaque détails. Elle a enfin eu se qu'elle mérite mais tu n'as qu'une hâte, continuer ton but, finir ce que tu as commencé car tu as tant attendu.

Oui, tu l'avais attendu, voir trop ! Et maintenant que tu sais que tu n'es pas un lâche, tu n'as plus à attendre désormais.

Tu dois continuer le but que tu t'es fixé depuis des siècles et avancer les pions du jeu !.

Sortant de chez-toi et montant dans ta voiture, tu roules jusqu'à un petit magasin, patientent plusieurs minutes avant de sortir et d'y entrer.

Dans les rayons, tu vois moult chose mais ce n'est pas les vêtements qui t'intéresses mais les perruques, tu en vois de multiple couleurs, tailles et formes. Tu remarques celle qui te conviendrais donc le prends et va au rayon maquillage, tu y prends un crayon noir dont du rouge et noir à lèvre. Tu paies ces accessoires en caisse, lorsque la femme te demande si cela est pour toi, tu rétorques d'un sourire qu'ils sont pour une amie.

Tu pars et vas dans autre magasin beaucoup plus loin que le premier pour cette fois, acheter un corset et un manteau au rayon femme dont tu prends une taille au hasard sauf pour le corset ; payant tout tes articles en espèce.

En rentrant chez-toi, tu déposes tes articles sur la table et vas dans la salle de bains avec le corset. Tu enlèves tes vêtements, entres dans la douche et sens l'eau couler sur ton corps chaud.

Tu fermes les yeux, un souvenir te revenant, te voyant dans la nuit, une corde et du scotch autour de toi sentant la froideur du poteau sur ton dos, ton cœur battre si fort que tu as l'impression qu'il va exploser ta cage thoracique, ta respiration si fine, si difficile à reprendre avec les folâtreries de ces gens. Tu ouvres immédiatement les yeux, coupes l'eau et sors de la douche, sèches ton corps humide, et te regardes longuement dans le miroir.

Tu te dis que les souvenirs ne sont pas tous oubliables et qu'il faut vivre avec car ils nous forgent. Tu auras beau haïr certains souvenirs d'autre sont merveilleux ou juste divin.

Tu tournes ton regards vers le corset, le prends et commences à le desserrer, le mets sur ta taille fermant les boutons de devant, commencent à serrer les deux fils arrière tout en arrangeant les fils croisés faisant difficilement un nœud.

Tu vois que le corset tient bien et que ta taille ses bien affinée, tu vas dans le salon prenant la perruque et le crayon, revenant à la douche. En marchant, tu te rends compte que ta respirations et légèrement difficile dû au corset mais cela ne t'importe peu.

Tu mets la perruque blonde et ondulé s'arrêtant à tes épaules, avec le crayon, tu dessines sous l'œil droit un grain de beauté puis sortant du tiroir une boîte de lentille de couleurs, tu enfiles ces dernières, des larmes coulant avec l'impression de ne plus sentir tes yeux mais malgré çà, tu as un sourire jovial car tu sais que cela n'es pas encore fini et que cela ne fais que commencer.

Un grand sourire se forme jusqu'à tes oreilles car oui ceci n'est que le commencement, le début d'une justice !.

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586 mots

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Posté le 28/01/2020

Tu et VousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant