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Pourquoi les gens mènent-ils toujours à un suspect au lieu de plusieurs ?

Avant d'aller chez Adeline, vous allez au lieu de travail de Maya Lucas qui était banquière chez Banque Populaire.

Vous savez que durant un certain temps, elle ne parlait plus à sa mère, pourquoi ?. Çà, vous ne le savez pas mais souhaitez le découvrir.

Arrivé à la banque, vous discutez avec les collègues de cette dernière, tous, sans exception. Cela vous prend une demi-journée mais vous récoltez la copie d'une bande de surveillance, montrant Maya se disputer avec un homme.

De tous les collègues de Maya, tous avaient un alibi, mais étrangement un nom et ressorti, celui d'Artur. Et de ce que vous avez vu sur les caméras, ils se disputaient régulièrement.

Vous entrez dans votre bureau, prenez votre ordinateur et y insérer une clé USB contenant les copies de la vidéo.

Vous les regardez attentivement notant chaque détail et voyez que Maya se disputait aussi avec une cliente qui aurait eu projet de la tuer, et qui serait venu plusieurs fois avec les mêmes paroles en bouche « Je vous tuerai banquière de merde, soyez-en sûr ».

Vous notez dans votre agenda que demain, vous devriez aller voir la banque pour connaître l'identité de cette femme et ce au plus vite.

Vous prenez une feuille de votre poche contenant l'adresse d'Adeline. Vous sortez de votre bureau et aller à cette adresse.

Arrivé, vous voyez le bâtiment, y entrer et prenez les escaliers jusqu'au quatrième étage, sonnez et toquez à mainte reprise à la porte numéro quarante.

— Bordel, vous êtes qui ?! Ça va pas de toquer et sonner tel un taré à ma porte !.

— Je suis là pour le meurtre de votre amie Maya Lucas. Vous êtes bien Adeline ? Adeline Ruchard.

— Oui, c'est bien moi, et vous êtes sûrement la personne dont madame Lucas m'a parlé. La personne qui allait venir pour des... Questions.

Vous hochez la tête.

Adeline Ruchard est une femme à la mâchoire carré, les yeux marrons, des cheveux brun et des lunettes.

Elle vous fait entrer avec un air un peu gêné au visage.

Lorsque vous entrez dans l'appartement, vous remarquez le désordre des pièces donc déduisez que soit elle est extrêmement négligente, soit c'est sa façon à elle de faire son deuil.

Vous l'analysez de plus près et voyez qu'elle est en pyjama, ses cheveux son en bataille et le blanc de ses yeux rouge. Vous vous dîtes qu'elle était en train de pleurer avant que vous veniez.

— Excusez-moi pour le désordre.

— Ce n'est rien, je suis ici pour vous posez des questions. Ensuite je m'en n'irai.

Elle vous fait un sourire attristé et vous dit d'une voix chevrotante.

— Posez-moi vos questions.

— D'abord, connaissez-vous cet Artur?.

— Oui, bien sûr que je le connais, ce gars c'était le petit copain de Maya, une vraie ordure. Si vous saviez. Rien qu'un profiteur.

— En quoi était-il un profiteur ?.

— Il a profité de sa générosité et l'a malmenée à chaque fois, elle venait me voir en pleurant et un jour il a menacé, mais juste des paroles en l'air.

— C'était quoi les menaces ?.

— Qu'il détruirait sa réputation en faisant un montage d'elle en train de baiser avec plusieurs gars et de la montrer à tout sa famille !. J'ai dit plusieurs fois à Maya de se séparer de lui mais... Je n'ai pas réussis à la convaincre... Et... Ce crétin !.

Adeline tourna la tête se rongeant les ongles.

— Si j'avais été beaucoup plus entreprenante avec elle, sur le fait de se séparer de ce type.

Elle griffe son pantalon en y insérant ses ongles.

— Peut-être que je l'aurais évité une mort.

Sa respiration devient plus rapide et vous la regardez un moment sans rien dire.

— Et vous pensez que ça aurait changé quelque chose ? Que vous soyez plus entreprenante, persistante dans vos mots ou approche avec Maya ?.

— ...

— Auriez-vous tué Artur pour la protéger de son emprise ?.

Elle vous regarde d'un air froid puis se radoucie des larmes commençant à couler.

— J'aurai tout fait pour la protéger mais...

— Vous ne pouvez pas protéger une personne vingt-quatre heure sur vingt-quatre, vous dîtes en la coupant. Mais je suis là pour vous aidez à trouver le meurtrier, si vous avez des choses à me dire, dîtes le moi, que savez-vous d'autre sur cette Artur?.

— Ce fils de pute. Je sais qu'il s'appelle Artur O'brian et que ses un sombre connard, profiteur et briseur de cœur.

— Sinon madame Lucas m'a dit qu'un soir vous vous êtes disputez chez-elle. Est-ce vrai ?.

— Oui.

— Pourquoi ?.

Un silence plane durant quelques minutes.

— C'était à propos d'Artur, je lui avait demandé de le quitter, encore... Mais elle n'a pas voulu m'écouter car je lui disais que leur relation était toxique.

— En quoi était-elle toxique ?.

— Vous êtes sérieux !.

Elle souffle en vous scrutant.

— Il a manipulé, lui demandé des sommes d'argent conséquentes à chaque fois, profitait d'elle.

— Est-ce que Maya avait d'autres amies ?.

— Oui, avant qu'elle ne rencontre Artur, tous les autres se sont éloignés et j'étais la seule à rester, à entendre son malheur. Il n'y avait que moi qui voulait la libérer. Il a tout fait pour l'éloigner des gens y compris sa mère et il a réussir ce bâtard, elle continue avec amertume. La police n'a même pas pensez à lever le petit doigt pour l'aider, et ça se prêtant justicier. Comme quoi, c'est que dans les films que se trouve la justice.

Un silence de mort arrive suite à ses mots. Vous vous raclez la gorge et dîtes :

— Savez-vous où je pourrai trouver Artur ?.

— Je vous donnerai un papier avec son adresse et son numéro de téléphone volontiers. Cela vous simplifiera la tâche, elle dit en appuyant ses mots sur la dernière phrase.

Vous soufflez d'agacement quand elle va prendre une feuille qu'elle vous donne. Vous lui demandé où elle était le soir du meurtre et elle vous dit qu'elle était ici en regardant des séries et mangeant du chocolat mais, à l'intonation vous savez clairement que c'est un mensonge car elle s'est brisé, un mensonge sur le fait qu'elle est regardé des séries et mangé du chocolat.

Vous allez vers la porte et tenez la poignet.

— Aviez-vous une chose à reprocher à Maya ?.

— Je n'ai rien à lui reprocher.

— Quand l'avez-vous rencontré ?.

— Quand j'étais à l'université.

— Et... Avez-vous une chose à vous reprochez ?.

Adeline ne répond pas à votre question donc vous empoignez la poignet et partez.

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1 087 mots

Posté le 21/02/2021

Tu et VousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant