Richie
C'est en fermant la porte de son studio que le jeune homme remis en question sa décision.
Enfin, décision est un grand mot, car qu'aurait-il pu répondre d'autre que "d'accord" à la question de Beverly? Et encore, ici le mot question est relatif.
"Rich, ramène ton cul de suite à Rockefeller, je dois te présenter des amis."
Simple mais précis. Et surtout pas d'autre choix que de dire oui. Donc voilà pourquoi il doit retourner à ce fameux endroit, même si l'envie n'y est clairement pas.
Il soupire de nouveau une fois dans les rues de New York, en direction de Rockefeller.
Encore et toujours. C'est dingue, il a l'impression que sa vie tourne autour de cet endroit depuis quelque temps. Enfin finalement c'est plus une constatation qu'une impression. Même s'il n'habite qu'à environ une dizaine de minutes, il y a tellement plus d'endroits mythiques et de quartiers dans cette ville. Mais non, sur tout New-York il fallait que Beverly choisisse CE lieu. Ce lieu qui lui a étrangement laissé un goût amer, sans besoin de préciser pourquoi.
Avec un peu chance et il pourrait presque se retrouver animateur de visites pour touristes. Ça pourrait peut-être marcher qui sait?
- - -
C'est donc une dizaine de minutes plus tard que le voilà arrivé, à ce lieu tant redouté, entouré de buildings et de circulation en tout genre. En plus d'un froid de canard bien évidemment.
'A Bev:
Je suis arrivé t'es où?'
C'est à peine quelques secondes après qu'il reçut une réponse, si chaleureuse.
'De Bev:
À même pas 100m mètres de toi abruti.'
Il fronce les sourcils tout en relevant la tête, avant d'apercevoir une chevelure rousse non loin, entouré de deux autres personnes.
C'est en même pas quelque enjambés plus tard que le voilà devant le trio assis sur un banc.
-Désolé d'être bigleux, abrutie. Certes ce n'est pas la plus gentille façon de s'introduire, mais ça fera l'affaire.
-Quel chaleureux accueil! La jeune femme se mit à rire un peu malgré la froideur de son ami. Il n'est pas toujours super froid. Elle regarde les deux autres personnes présentes. Bill, Stanley voici Richie dans toute sa splendeur. Richie, Bill, un ami que j'ai rencontré il y a deux ans à, on s'en fout, et son copain Stanley.
-S-salut. Le couple salua le nouvel arrivant du mieux que possible. Stanley lui lança un simple geste de la main. Les deux se sentant gênés après avoir vu cette lueur étrange passer dans le regard de Richie.
-Salut. fut tout ce que répondit celui à lunettes, ce qui a le don d'énerver un peu plus sa meilleure amie.
-Bon Rich', tu pourrais faire un petit effort? Je t'ai appelé pour que tu sortes un peu!
Le dénommé Rich' eut un petit rire jaune.
-Je pense que me tenir ici sur cette foutue place est déjà un effort Bev'.
La jeune femme soupire suite à la réponse cinglante de ce dernier, offrant un ultime regard désolé au couple.
Plusieurs minutes s'écoulèrent durant lesquels, Beverly et Bill repartir dans une conversation, laissant un Stanley un peu gêné assis sur son banc. Sans qu'il n'est remarqué que le binoclard le regardait, trouvant le comportement des deux amis un peu limite, de les ignorer de cette façon.
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Une odeur Noëlesque • Rᴇᴅᴅɪᴇ / Sᴛᴇɴʙʀᴏᴜɢʜ (Slow)
FanfictionQui aurait pu savoir qu'il allait se passer tant de choses en une seule fin d'année ? Sûrement pas Edward Kaspbrak, petit serveur de marrons grillés dans le cœur de Manhattan. Si vous lui aviez dit qu'il en verrait de toutes les couleurs à cause d'u...