× × ×Il est dix-sept heures de l'après-midi dans un petit café de Midtown, lorsqu'un jeune homme du nom de William Denbrough, Bill de son surnom, souffle légèrement impatient, tout en regardant le siège vide en face de lui.
Dix minutes qu'il attend dans ce café peu rempli en vue de l'heure.
Mais la petite cloche si distincte de la porte d'entrée se fait entendre une énième fois, laissant le jeune homme espérer.
Et son espérance fût vaine en entendant des pas léger se rapprocher petit à petit.
Il pourrait reconnaître cette démarche légère entre toutes.
Toujours en fixant la chaise, il se mit à sourire avant de balancer sa tête vers l'arrière pour voir la mine surprise encadrée par ses bouclettes coincées sous son bonnet, de la personne qu'il attend tant; celui pour qui il est là aujourd'hui, son tendre et cher depuis presque trois ans maintenant."-Salut toi. Sourit le brun toujours la vue retournée, prenant délicatement la tête du nouvel arrivant, pour l'approcher et l'embrasser chastrement sans lui laisser le temps de répondre.
Faisant rougir fortement celui emmitouflé sous son épaisse écharpe.-Comment vas-tu? Demanda le bouclé, un sourire aux lèvres tout en enlevant son attirail contre le froid avant de s'asseoir devant son copain.
-Ça va, s-surtout maintenant sourit-il. Et t-toi?
Bill retint une légère grimace suite à son léger bégaiement.
Que diable il n'aime pas cela, il a beau se concentrer le plus possible, il y aura toujours des mots sur lesquels il butera, même malgré les nombreux progrès fait ces dix dernières années, ce bégaiement restera un complexe.
Mais ce qu'il ne sait pas, c'est que c'est en parti ce léger défaut de langage qui a fait craquer Stanley il y a aussi de cela une dizaine d'années. Ce bégaiement lui donne un charme et lui fait garder ce côté enfantin si précieux.C'est quand ce dernier allait répondre que la serveuse vint à leur rencontre, sourire aux lèvres, leur demandant ce qu'ils souhaitait.
Et c'est dans un regard commun et complice que Stan, de son surnom, répondit le plus simplement du monde, comme une évidence.
-Ce sera deux macchiato caramel s'il vous plaît. Demanda-t-il dans la plus grande des politesse comme il en a toujours eu l'habitude, faisant échapper un énième sourire au brun.Suite à la commande, les deux s'échangèrent quelques banalités sur leur emploi du temps respectifs, tout aussi fatiguant l'un que l'autre. Puis William lui raconta comment il comptait s'y prendre pour écrire et peaufiner la fin de son dernier écrit, pour le concours d'écriture de Noël de sa section, sous le regard passionné et brillant de son petit-ami, buvant ses paroles sans le couper.
Il était fier de lui, fier de ce qu'il était entrain de devenir, sans savoir que Billy lui, était tout aussi fier de Stanley.
Malheureusement il fut coupé par le retour de la serveuse, ramenant leur boissons chaudes."-M-merci. Répondit le bègue avec un petit sourire pour la serveuse, ce qui lui vaut un regard mauvais de quelques secondes de la part du bouclé, avant que celui ci ne se détende en sentant leur jambes s'entrechoquer légèrement, lui montrant qu'il n'a rien à craindre et que si Bill est ici, c'est pour lui et personne d'autre.
Car malgré les apparences, le jeune Uris n'a pas une grande confiance en lui sur certaines choses, dont son couple, ayant toujours peur que William se désintéresse de lui et finisse par aller voir ailleurs.
Les deux ont leur défauts, mais en font leur force, en s'aidant et en étant là l'un pour l'autre.Ses pensées s'auto-intérompèrent quand son regard finit par se poser sur son compagnon, le faisant légèrement rire.
Adorable pensa Stanley dans un second rire discret, qui cette fois, n'échappa point à Bill, qui reposa sa tasse pour lui lancer un regard interrogateur."-Rien du tout. Lui répondit Stan toujours en se retenant de rire. Mais au regard du brun qui commençait sérieusement à croire qu'il se fichait totalement de lui, Stanley se reprit avant de se passer un doigt au dessus de ses lèvres.
-Juste une moustache de mousse. Sourit-il amusé avant de boire de son macchiato.Billy s'essuya furtivement sous le regard toujours amusé de son copain au dessus de son mug.
Les minutes suivantes se déroulèrent dans un silence agréable, où les deux profitaient l'un de l'autre en plus de leur boisson et de l'ambiance cosy du café.
Jusqu'à ce qu'une idée plutôt niaise traversa l'esprit du futur écrivain. Une idée un peu démodée mais plutôt romantique et qui colle parfaitement dans l'ambiance.
Il regarda quelques secondes son petit-ami qui lui regardait dehors, sa tasse fumante dans les mains, ses bouclettes frôlant son visage, le rendant encore plus innocent et angélique qui ne l'est déjà aux yeux de Bill, plus son pull à col roulé lui donnant cet aspect à la fois sérieux et adorable.
Oui, il pourrait détailler et décrire son copain pendant des heures sans se lasser, mais son idée lui revint en-tête, l'obligeant à stopper son observation, et donc celle de Stanley, qui avait l'air perdu dans le paysage qu'offre New-Yok en cette période.-Et si on allait à la patinoire ce soir?
¤ ¤ ¤
Bonsoir c'est encore moi.
Pour vous jouer un mauvais tour.
Non plus sérieusement, voilà le premier chapitre de la partie Stenbrough !
Je l'apprécie tout particulièrement celui ci,
Je le trouve nettement mieux écrit que ceux sur le Reddie.
Peut-être car l'ambiance est totalement différente.
Mais je l'aime beaucoup, avec ce petit côté soft.
J'espère qu'il vous plaît aussi.
Je vais prendre grand plaisir à écrire cette partie je le sens ♡Sur ce, je vous dis à bientôt dans le prochain chapitre, qui je ne sais pas sur quelle partie va porter, on verra bien !
Noël j-8 (déjà)
Emie
J'ai faillis oublier la photo hehe 🤭
Pas très esthétique, mais toujours dans de bonnes conditions x)
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Une odeur Noëlesque • Rᴇᴅᴅɪᴇ / Sᴛᴇɴʙʀᴏᴜɢʜ (Slow)
FanficQui aurait pu savoir qu'il allait se passer tant de choses en une seule fin d'année ? Sûrement pas Edward Kaspbrak, petit serveur de marrons grillés dans le cœur de Manhattan. Si vous lui aviez dit qu'il en verrait de toutes les couleurs à cause d'u...