Qui aurait pu savoir qu'il allait se passer tant de choses en une seule fin d'année ?
Sûrement pas Edward Kaspbrak, petit serveur de marrons grillés dans le cœur de Manhattan.
Si vous lui aviez dit qu'il en verrait de toutes les couleurs à cause d'u...
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C'est le vingt-quatre au soir, plus précisément en début de soirée, chez les Denbrough que nous pouvons retrouver Bill en pleine discussion avec son père, et à côté de lui, Stanley plongé dans une conversation pour le moins animée sur les derniers jeux vidéos avec le petit Georgie Denbrough. Tandis qu'en attendant, madame Denbrough est derrière les fourneaux, sous l'ordre de ne pas venir la déranger pendant la finalisation du repas. Mais est ce que cet ordre vaut quand il y a un problème ?
-C'est pas vrai ! Mais c'est pas vrai! Rouspeta la mère de famille, causant un silence où les quatre paires d'yeux du salon portèrent attention au bar de la cuisine, mais aucun des trois ne se levèrent, par respect de la règle imposée, laissant Stanley pantois. Il devrait aller l'aider non? Et puis même si ce n'est que son premier Noël avec eux, il a juste envie d'aider au bon déroulement.
Donc c'est pour cela que le voilà debout après un petit signe pour le benjamin de la famille, en direction de la cuisine, sous le regard curieux de William.
-Vous avez besoin d'aide madame Denbrough? Demande doucement le bouclé par peur de déranger. Malgré son ton bas, cela a le don de faire sursauter la mère de famille.
-Oh Stanley! Tu m'as fais peur. Mais çava aller, ne t'inquiète pas mais merci quand même. Sourit-elle.
-J'y tiens vous semblez débordée, laissez moi vous aider! Insista quelque peu Stanley en voyant qu'elle semblait perdue.
La génitrice de Bill lui sourit de nouveau, bienveillante avant de lui montrer un plateau avec des assiettes bien garnies ainsi que des verrines. -Tu peux amener l'entrée sur la table alors. Merci beaucoup Stanley.
Ce dernier ne se fit pas prier et pris le plateau pour aller dans la cuisine sous le regard tendre de la chef de soirée. Elle a toujours adorée le petit Uris, et ça depuis qu'il est enfant. Il est tellement poli et tout aussi gentil, elle ne peux que trop bien se souvenir du jour où Bill est rentré de l'école tout content en lui annonçant qu'il s'était fait un super copain; ils avaient l'âge qu'a Georgie maintenant. Ils ont bien grandit et sont devenus de beaux jeunes hommes, traversant la plus belle période d'une vie, celle de découvrir le monde indépendamment. Mais de leur côté ils le font à deux, et quelle ne fût pas la surprise de la famille quand Billy leur a annoncé qu'il sortait avec le jeune Uris. Surprise oui, mais une surprise un peu moins pour sa mère, qui avait déjà remarqué la fierté et les yeux brillants de son fils lorsqu'il parlait de Stanley. Sharon admirait aussi beaucoup le courage de Stanley, ayant toujours plus ou moins ignoré les remarques et insultes vis à vis de sa religion, et revenant chaque lendemain matin comme si rien ne s'était passé. Mais aussi pour être le fils du rabbin, et avoir assumé tellement de choses sur lui lors de sa bar mitzvah ou plus communément appelé "le jour où Stanley Uris à fait son coming out en public." Ce fût catastrophique pour ceux qui y assistait étant tous outrés, mais une fierté pour Stan, il y a déjà presque six ans de cela. Mais ce jour fût aussi le pire, ce fût le jour où ses parents prirent la décision de le mettre à la porte quand il entrera à la fac, et c'est ce qu'ils firent l'année dernière. Et depuis, il vit sans l'aide de sa propre famille. Être fils du rabbin n'a jamais été facile mais ça ne l'a pas empêché de devenir ce qu'il est devenu aujourd'hui, et c'est pour cette raison, qu'il a déjà la reconnaissance de la famille Denbrough sans le savoir.
