Manipulateurs 2.0

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- Attend attend, t'es entrain de me dire que tu iras à une soirée gala ce samedi organisée par l'entreprise de ce beau spécimen ??

Là, c'est July entrain de s'extasier devant la photo du patron de la Garment_Firm.

- Mouais si on peut tolérer la récapitulation que tu fais.
- Mais chérie, c'est plus que de la chance!!!
- July, je ne vois pas en quoi, c'est que pour le travail.
- Ne fais pas ta rabat-joie. Dis, moi c'est quoi les infos que t'as pêché sur lui?
- Oh comme tu peux le voir, Aleph Bencker est un jeune homme d'affaires de 29ans. C'est un ressortissant de Harvard, ses parents sont de grands fermiers avec plusieurs propriétés dans le New Jersey. Son industrie est l'un des plus grands startup des USA et il en est le fondateur juste lorsqu'il avait juste 20ans tu imagines ? A 20 ans il a commencé à établir les bases de l'entreprise, réunir tous les capitaux nécessaires, et avec l'aide de ses parents, 2 ans plus tard l'entreprise a été construite.
- J'ai toujours été fascinée par les entrepreneurs, le cerveau, ils l'ont. Et dis moi, c'est juste ce que t'as cherché comme info?
- Euh sauf si tu veux que je te parle de leur mode opératoire économique et financier.
- Myriam, pas ça !
- Ah?
- Il est célibataire ?
- Ça je n'en sais rien Ju! Comment je pourrai chercher un truc pareil sur un potentiel associé de mon patron ?
- Humm apparemment ce patron aussi il a pas l'air d'être qu'un simple homme.
- Comment ça ?
- Je parie que c'est un beau spécimen aussi.

Bon, je vous la vend carrément.

- July, tu es folle
- Non avoue, tu trouves ton patron beau. Au fait il y a 2 cas.
- Je t'en prie, dis moi .
- Soit tu es sous le charme de ton boss raison pour laquelle tu ne peux pas voir le charme de Bencker...
- Des bêtises, July! Comment on peut être sous le charme d'un homme exécrable et désagréable comme Alan John ?
- Ça commence toujours comme ça chérie, après ça sera ses qualités que tu vanteras dans mes pauvres oreilles. Je roule les yeux. Ou soit, tu le trouves attirant, Aleph Bencker bien sûr, mais tu refuses juste de l'admettre pour faire ta prude.
- July, il n'y a pas pire que toi pour sortir des bêtises pareilles. Allez, j'ai sommeil déjà ! Je dis ça en me dirigeant vers ma chambre.
- Vas-y ma chérie, et fais de beaux rêves sur celui que tu préfères parmi les 2 entrepreneurs.

July est folle. C'est juste ça.
Une fois dans ma chambre, je dépose le document sur mon lit et extirpe mon pc de mon sac pour commencer à travailler sérieusement sur le plan d'attaque pour nous associer à cette grande firme. Je clique sur le lien que j'ai lancé sur la Garment_Firm et me retrouve devant l'image de Aleph Bencker en plus clair, récent et... Magnifique.
C'est un homme à l'apparence grande, certainement la même taille que Alan John, le teint clair avec une ombre de bronzé, les cheveux d'un noir hyper foncé et coiffés en dégradé donnant à son visage l'air d'un adolescent sportif, de petits yeux avec beaucoup de cils et de couleur bleu marine et des lèvres, putain de waouhhh. Si je fais pas attention en face, je risquerai bien de sauter sur lui à première vue pour... Oh non je pense que je suis atteinte du syndrome de July, je commence à dire du n'importe quoi !
Breeeef, concentration !
Bon, il est 23h déjà et si je ne m'en dors pas maintenant, je risquerai de me réveiller tardivement demain. Et la dernière chose que je voudrai, c'est avoir à entendre les reproches acerbes de Alan.

July a proposé de me déposer aujourd'hui puisqu'elle a déjà récupéré l'assurance de sa voiture, une belle Ford s'il vous plaît !

- C'est quand tu finis tôt on va faire du shopping ? Après tout, t'as un gala à honorer de ta présence.
- Chaque jour c'est apres 18h que je suis libre. Alors abandonne ton idée.
- Ah non, n'espère pas. T'inquiète, je trouverai bien un moyen pour ce shopping.
- Ah ça oui je m'inquiète maintenant que tu m'en parles.
- Elle éclate de rire. Myriam s'il te plaît.
- Tu fais plus de dégâts qu'une bombe lorsqu'il s'agit de faire les magasins July.
- Je trouve juste normal d'acheter tout ce qui correspond à une cérémonie lorsque les articles se présentent mes yeux.
- Lorsqu'ils inventeront un prix Nobel de meilleur achèteur de vêtements, rappelle moi de te présenter.

Elle éclate de rire et le trajet se passe dans cette même ambiance jusqu'à ce qu'elle me dépose devant mon lieu de travail.
Je descend de la voiture et lui envoie une bise en l'air à laquelle elle me fait un clin d'œil.
Je me retourne pour entrer dans le bâtiment lorsque oh non j'entend quelqu'un m'appeler de derrière. Bien sûr que c'est Alex. Je me retourne et il descend de sa voiture en accourant pour venir vers moi .

- Bonjour, Myriam.
- Bonjour Alex, bien rentré hier ?
- Oui, je m'inquiétais plutôt pour toi.
- Ah et pourquoi ?
- Puff c'est pas important, tu es en pleine forme et c'est déjà ça. Tu sais, à propos de ce qu'il a dit hier ...
- Oui je pense que tu devrais vraiment prendre tes responsabilités de mari auprès de ta femme et ne pas abuser de sa confiance.
- C'est du n'importe quoi, j'ai jamais trompé la mère de mon fils.
- Ah bon? Et pourquoi tu n'as pas démenti ça hier lorsqu'Alan en parlait? Plus encore, pourquoi tu ne cesses de me tourner autour depuis le début ?
- Moi te tourner autour ? Enfin, t'es même pas le genre de femme susceptible de m'intéresser. Ouche.
- Ah, tant mieux parce que je serai également offusquée de me voir courir après par un homme irresponsable, infidèle et mauviette de sur quoi. Dans le mil ! Bon , je dois te laisser, j'ai mieux à faire. Passe une bonne journée !

Je tourne les talons et le plante là les yeux écarquillés par ce que je viens de dire. Bah quoi, son intention était de me blesser depuis le début jusque là avec les mots qu'il vient de dire, alors je lui rend juste la pareille! Finalement, c'est Alan qui avait raison à son propos.

Je viens de finir une partie de mes tâches et papiers en mains, je me dirige donc vers le bureau du patron .
Quand je fais ouvrir la porte, je découvre... Alma assise sur le bureau d'Alan les jambes croisées et face à lui?

- Euhhh, j'ai pas pu m'empêcher de lâcher ça.

Instantanément, elle se lève toute rouge de honte en se précipitant vers la porte pour sortir mais...

- N'oubliez pas de convoquer tous les directeurs pour la réunion de cet après midi.
- Bien Mr.

Et elle sort.
C'est comme si mon esprit venait de quitter mon corps.

- Bonjour Mlle Raïsel, comment allez vous ?
- Très bien, merci Mr.
- Bien, asseyez-vous et dites moi ce qui vous amène dans mon bureau.

Il a l'air tellement décontracté et naturel malgré le fait que je viens de voir la secrétaire principale dans son bureau dans une position loin d'être professionnelle. Et dire qu'il parle tout le temps de relations strictement professionnelles inter-personels! Décidément, des enfoirés, je vais pas cesser d'en découvrir.

- Qu'est-ce que vous êtes entrain de vous dire dans votre tête ?
- Moi? Euh rien.
- Vous feuilletez ces papiers inutilement alors que vous n'avez plus rien à y revoir et votre expression faciale dit que vous êtes entrain de parler dans votre tête.
- Vous faites de la psychologie maintenant ?
- Oh non c'est vous qui montrez vos émotions négatives ouvertement, j'y suis pour rien, n'importe qui aurait remarqué cela.
- Excusez moi mais vous dites du n'importe quoi et je ne suis pas là pour ça.
- D'accord, ne perdons pas de temps. Je vous écoute.
- J'ai discuté avec le représentant de Garment_Firm ce matin à propos de l'accord qu'on pourrait établir entre nos 2 industries, les avantages et nos intérêts. Au début il était réticent voir même sceptique mais j'ai platement négocié qu'il a finalement décidé que le mieux serait que j'en parle directement avec Aleph Bencker. Pour cela, il m'a envoyé la carte d'invitation de la soirée du samedi que j'ai imprimé. Grâce à cela, j'aurai directement l'occasion de rencontrer Bencker en face et lui faire signer, ce document que j'ai préparé. Je le lui tend sur le bureau.

Il lit attentivement le papier avec son air habituel et sourire au coin. Au bout de quelques secondes, il redépose cela sur le bureau.

- C'est parfait. Où est la copie que je dois garder ?
- Euh là c'est juste un brouillon pour avoir votre avis, je vous envoie votre copie sur tout de suite.
- D'accord j'attend.

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