/chapitre 6\

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Depuis que j'ai dormi avec Katsuki, je n'ai plus refait mon cauchemar (NDA : je viens d'apprendre que cauchemar ne s'écrivait pas avec un "d" à la fin... tapez moi s'il vous plaît, depuis le début de ma vie j'ai cru qu'il y avait un "d" à la fin...)
Ce matin, je me suis juste réveillée avec une boule au ventre, mais plus d'angoisses et de rêves dans lesquels je saute d'un pont. Ça me soulage. Ça faisait longtemps que je n'avais pas passé une vraie nuit normale.
Je m'assois dans mon lit et je repense à hier soir, quand Katsuki m'a raccompagnée chez moi.

**souvenir de la veille**

On marche tranquillement dans la rue,il a pris ma main. Il est tard, et il fait nuit. Je suis restée toute la soirée avec lui mais il fallait bien que je rentre au bout d'un moment. Un rayon de lune éclaire son visage et illumine ses cheveux blonds. On ne croise aucune voiture et aucun piéton à cette heure ci. La rue est tellement calme que j'en étend même la respiration lente et apaisante de Katsuki. Perdue dans mes pensées, je réfléchis au gage qu'il va me donner.

Katsuki : à quoi tu penses?

Moi : euh... a rien.

Katsuki : t'as les sourcils froncés et tu regarde dans le vide donc, si, tu penses forcément à quelque chose.

Moi : je me demandais juste quel gage tu me donneras.

Katsuki *esquisse un sourire* : je ne sais pas encore. On verra bien.

A nouveau, c'est le silence. Je resserre ma main dans la sienne et il sourit. C'est dingue comme il est calme. Il n'a pas gueulé une seule fois de la journée, c'est clairement un record.  Aurait-il changé?
On arrive devant l'immeuble.

Moi : merci de m'avoir raccompagnée.

Katsuki : de rien la naine.

Je lui donne une petite tape derrière la tête.

Katsuki : hé fais gaffe, je pourrais te donner n'importe quel gage. Reste sage.

Moi *rigole* : tu crois me faire peur?

Katsuki : rigole, rigole, on verra bien quand t'auras ton gage.

Moi : tss...

Il lâche ma main et me regarde droit dans les yeux. Mon regard passe de ses iris rouges à ses lèvres. Il s'avance doucement vers moi jusqu'à ce que je sente la porte de l'immeuble contre mon dos. Son pouce caresse ma joue, puis descend sur mes lèvres et enfin mon menton. Il redresse légèrement ma tête, puis se penche sur moi. Mon pouls s'accélère, puis ses lèvres rencontrent les miennes. Je passe mes doigts dans ses cheveux et l'attire un peu plus contre moi. Il rompt le baiser au bout d'un moment.

Katsuki *chuchote* : passe une bonne nuit...

Moi : toi aussi.

Je me met sur la pointe des pieds et l'embrasse rapidement, puis je lui souris et je pousse la porte de l'immeuble.

Juste une foisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant