Chapitre 4

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Bonjour à toutes. Merci beaucoup pour vos reviews. Oui Steve fait du grand n’importe quoi et ce pauvre Danno en paye les frais mais… y a une raison !!! Bonne lecture pour celui-ci.
Trois heures après, un Danny rassasié mais réellement fatigué quittait la propriété de son ex-femme. Enfin, enfin « libre » pour le week-end. Il était temps !
Non pas qu’il était heureux de laisser sa fille- après tout il ne passait jamais assez de temps avec elle- mais ce week-end… non pas possible ! Il avait besoin de temps pour lui… et l’homme qui n’avait été qu’un fantôme cette semaine. Celui-ci même qui n’avait jamais été aussi étrange que là. Il devait savoir, besoin de réponses aux questions multiples qu’il n’avait cessé de se poser ces derniers jours.

Malgré son état avancé d’épuisement, le blond roula en mode automatique. Prenant une direction qu’il ne connaissait que trop bien maintenant.
En sortant de la maison, il tenta de l’appeler pour lui demander s’il pouvait passer. Mais évidemment… pas de réponse ! Une fois de plus, pas de surprise là-dessus. Tant pis, il irait malgré tout. Il mourrait d’envie de le voir, de l’entendre, de lui parler. Même si au fur et à mesure que la route avançait, un mauvais pressentiment le gagnait.

Arrivé aux abords de la villa, son appréhension ne le quittait pas. Quel accueil recevrait-il ?
Les lumières étaient allumées donc il n’était pas venu pour rien. Mais que trouverait-il derrière la porte ? Cette fin de soirée se passerait-elle comme il espérait ? Il n’était plus vraiment sûr.
Alors qu’il allait garer son véhicule dans l’allée, il remarqua un second véhicule. Bon après tout pourquoi pas. Peut-être que ses amis voulaient terminer la soirée chez lui. Mais accepteraient-ils qu'il s’incruste dans leurs retrouvailles ? Et surtout Steve.

Décidant de tenter le coup, il gara sa voiture dans la rue et remonta l’allée menant à la maison. Une sensation bizarre le gagnant encore, en témoignaient ses mains tremblantes.
Un mouvement dans le salon attira son regard et avant d’entrer sans frapper comme d’habitude, il jeta un œil par la fenêtre… et son monde s’écroula aussi vite.

Tous ces mensonges, ces évitements toute la semaine, l’absence de rencontres seul à seul… tout faisait tilt dans son esprit !
Des larmes dévalèrent sans résistance ses joues alors qu’il ne pouvait détacher les yeux de son homme, un sourire aux lèvres, les bras autour de la taille d’une magnifique rousse.
Qu’est-ce qui pouvait faire le plus mal ? La tromperie ? Les mensonges ? Ou s’être fait avoir en beauté par une personne à qui il confiait sa vie et celle de sa fille sans hésitation ? Celui à qui il avait ouvert son cœur, ce qu’il n’avait pas fait depuis sa rencontre avec son ex. Celui là même qui venait de piétiner son cœur sans aucune vergogne.

Hésitant quelques secondes, il finit par faire demi-tour et retourna à son véhicule, claquant la portière avec rage. Pressé de partir d’ici ! Impatient de déverser sa haine ailleurs. Incapable d’affronter la pire des réalités qui se présentait à lui. Cela faisait un mal de chien. Comme si son cœur était pris en étau. Comme s’il partait à la recherche d'air et qu’une chose lui coupait le souffle. Il regretta soudainement d’être venu ce soir !
S’il s’était rattrapé demain de son comportement, il lui aurait pardonné sans hésiter. Une preuve à quel point il aimait cet homme… mais réalisa qu’il s'en serait encore plus bouffé les doigts par la suite. Mais il ne pourrait jamais pardonner CA !
La douleur était beaucoup plus forte qu’au moment de sa séparation avec Rachel, c’était incontestable… et preuve que Steve était vraiment son grand et véritable amour ! Cette constatation qu’il s’était faite la semaine dernière, en se disant qu’il ne pouvait et ne voulait plus vivre sans lui.

Ses larmes redoublèrent encore d’intensité. En quelques secondes, il venait de perdre la seconde personne la plus importante dans sa vie. Comment pourrait-il oublier ? Pardonner ? C’était de la trahison pure et simple, l’évidence était là alors qu’il se prenait la tête toute la semaine, à la recherche de ce qu’il avait bien pu faire de mal. Prêt à tout pour lui, afin de lui prouver que ce n’était pas du tout une passade. Il s’était planté en beauté. Comme quoi il ne fallait pas se laisser avoir par le plus beau et bien gaulé des hommes. Qu'il ait pu s’intéresser à lui hors du cadre professionnel, cela relevait déjà du miracle à ses yeux. Alors là..

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