Undertaker - Livre 4-

Chapitre 7: Ces Deux Ans Auprès De Toi, Furent Ma Plus Grande Joie.

             " Quel bonheur. Enfin une solution pour voir ma fille. Même si ce n'était que le temps d'une soir et d'une nuit.

On procédait toujours de la même façon: Je travaillais la journée, me couvrais, fermais la boutique, voyageais de toit en toit, m'introduisais dans la chambre de Pétunia, l'habillais, prenais un habit du soir et un de jour et je la portait pour la ramenais chez moi.

On a procédé comme ça près de Cinq ans sans que Maria et Kaï ne s'en rendent compte.

Elle s'amusait surtout à son anniversaire qu'elle faisait deux fois - Enfin... tout est relatif, elle s'amusait vraiment et n'avait que de vrais cadeaux chez moi.- Mais malgré ça, je la voyais qu'au fur et à mesure du temps, son caractère devint plus froid et renfermé. Son visage se ternit. Elle s'amusait mais ne le montrait plus autant qu'avant.

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La veille de ses 9 ans la maison était vide.- Je saurais le soir même que celle-ci et sa famille était chez les Trancy une nouvelle fois pour faire une deuxième rencontre entre Rose et Alois et conclure un contrat de mariage entre eux.-

Jusqu'au jour où Pétunia m'apprit qu'elle tombée amoureuse de son beau frère chaque où elle les voyais - Alois et Rose - se côtoyer par intérêt et non par passion. Plus elle les voyais plus elle les enviait.

Je la réconfortais tant bien que mal par mes sucreries et mon idiotie.

Et cette histoire de mariage arrangé ne faisait renforcer ses traits. Et ce qui allait suivre n'arrangerait rien.

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" Pétunia, ce soir est un peu spécial.

- Papa... si tu m'as encore prévus une fête surprise, je te répondrais que je suis plus une enfant.
- Pour moi tu le seras toujours et puis tu l'es encore, tu n'as que 10 ans hé hé, mais non... Ce n'est pas une très bonne nouvelle que je vais devoir t'annoncer..."

Pétunia parlait d'une manière mature malgré son age. La pression des exigences qu'on attend d'une jeune fille à cette époque sont rudes et difficile en plus des coups physique et moraux qu'elles peuvent recevoir de la part du foyer qui ne l'aime pas.

" Qu'y a-t-il papa ?
- Et bien...- Je me raclais la gorge avant de reprendre - Je vais devoir m'absenter pour je ne sais combien de temps..."

Le temps s'arrêta net, autour d'elle. La nouvelle la brisa de l'intérieur. Elle restait immobile les yeux rond regardant droit devant elle. Elle était semblable à une poupée. Figée...Une enfant perturbée. Quand je plongeais mon regard dans le sien pour la faire revenir, il me semblait y apercevoir le néant...

La soirée se déroula de nouveau quand elle revînt à elle. Elle mangea de nouveau comme si de rien n'était. Je l'ai ramenée le matin, comme à notre habitude. Je lui ai laissé une lettre sur la table de nuit et après lui avoir dit au revoir - elle n'a pas voulu que je l'embrasse cette fois à ma grande et terrible, mais prévisible, déception. - Je suis partit. "