Chapitre 11

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PDV Lanterne

Dimanche 3 juillet 1960 ; 10h13, Longeverne

-Raphaël, Quentin vous descendez aujourd'hui ou demain ? Criais-je depuis la cuisine.

-Demain. Dirent-ils en cœur en descendant l'escalier.

-Vous devriez faire humoristes. Dis-je en les regardant.

-Ce n'est pas mal comme métier tu en dis quoi petit frère ? Dit Quentin.

-J'aime bien l'idée.

-Bien maintenant que vous avez un avenir tout tracé on peut partir? Dis-je.

-On n'attend pas papa et maman ? Dit Raphaël.

-Ils sont déjà partis vous étiez trop longs.

-Pour une fois que ce n'est pas toi. Dit Raphaël.

-Je ne suis pas si longue que ça pour me préparer tu exagères. Dis-je pendant que Quentin ferme la porte d'entrée.

-Ah bon ? Tu as déjà oublié la fois où on t'a attendue pendant trente minutes ?

-C'est quoi cette histoire ? Demanda Quentin.

-Un dimanche mademoiselle a mis une demi-heure avant de descendre. J'ai failli être en retard ce jour là. Et encore Lebrac a dû la trainer dehors.

-Il ne m'a pas trainée dehors.

-Raphaël la prochaine fois qu'une chose pareille se reproduit préviens moi, écris moi une lettre ou n'importe quoi mais je veux être au courant de telles anecdotes ! Dit Quentin en riant.

-Je le ferai ne t'inquiète pas.

Ils m'énervent ! Toujours à comploter contre moi ces deux là. Pour ne plus les entendre durant la confection d'un de leur énième complot je presse le pas.

-Marie pourquoi tu marches vite ? Me demanda Raphaël.

-Je ne veux pas connaitre votre prochain plan contre moi.

-Mais non on ne fait aucun plan contre toi. Dit Quentin.

-Je ne veux rien savoir, je préfère ma propre compagnie à vous quand vous êtes comme ça.

Je les entends rire derrière. Je pense que j'ai intérêt à faire attention à moi dans les jours à venir.

10h26, église de Longeverne

J'ai rejoint Octavie sur la place de l'église, comme tous les dimanche matins. On parle de tout et de rien, comme d'habitude quand je sentis des bras autour de ma taille. Puis en quelques secondes je décolle du sol. Un cri de surprise sortit au même moment. Puis la personne me porte en « princesse » et à ce moment précis je pus voir qui était mon agresseur.

-Quentin ! Poses moi de suite !

-Non j'ai beaucoup mieux pour toi. Dit-il avec un clin d'œil. J'essaie de me libérer de son emprise mais il a beaucoup plus de force que moi. Il me fit traverser la place, pour s'approcher du groupe de garçons de Longeverne.

-Pourquoi on va vers là ? Quentin ? C'est plus drôle poses moi. Dis-je.

-Tiens colis surprise !! Dit-il en me posant sur les jambes de Raphaël. Ce dernier me retint sur lui en entourant ma taille de ses bras. Puis Quentin partit rejoindre ses amis, me laissant là, seule entourée de je ne sais combien de garçons que je n'ai aucune envie de côtoyer.

Un amour au front; La guerre des boutonsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant