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Être inconscient possède de mutliple définition. Quelqu'un n'ayant plus conscience de son existence et de la réalité qui l'entoure, quelqu'un qui n'a pas conscience de quelque chose, qui ne s'en rend pas compte, par insouciance, légèreté d'esprit. Ou quelqu'un qui a perdu connaissance, évanoui ou demeurant plusieurs minutes inconscient après un incident.

Et si ma vie se résumé à la conscience ou l'inconscience, je ne saurais dire.
Consciente de ma condition ? Consciente que ma vie ne se résume qu'a un trou noir d'incompréhension et d'inconscience non justifiée ni définit.

Parceque parfois, il est beaucoup plus simple de rendre les arme et hissé le drapeau blanc que de continuer a combattre un bataillon ravageur assoiffé de chaos.

Et malheureusement dans ce désordre de bruits, de souffle et de regards qu'est la vie, des gens se perdent dans le vacarme et s'échoue dans la vallée des âmes perdues. Tout comme la mienne, errente dans un brouillard épaix, incapable de déceler son chemin.

La vie est injuste, le monde est cruel et les démons grouillent au sein même de l'humanité.

-Regardez, elle se réveille ! -fit une petite voix lointaine.

Une légère lumière perça mes yeux entre-ouverts, j'avais froid.
Je senti de légères frictions sur mes jambes qui me firent froncé les sourcils.

-Que me faites-vous ? Laissez moi tranquille. -dis-je en ramenant mes jambes vers mon buste.

-Thomas essayait de te réchauffer, tu nous as fait peur tu sais -me dit Julien

-Et bien je ne serais pas dans cet état si quelqu'un ou quelque chose ne m'avait pas entraîner dans une eau à 15°C

-D'abord elle était à 20°C, et arrête de remettre la faute sur les autres on voulait simplement s'amuser -balança Aila -De toute façon c'est toujours la même chose avec toi, tu ruine toutes nos balades, toutes nos journées, et tu est d'une horrible compagnie.

-Excuse moi d'exister alors -dis-je avant de me lever doucement et de partir vers la forêt.

-Sérieux tu peux vraiment être une peste quand tu t'y mets -Julien fit la remarque derrière moi.

A grand pas je m'approchai de la végétation dense.
Le bruit sourd de la nature, le son du vent soufflant dans les hauts arbres comme le souffle d'une âme dansante dans son envol, enfin libre.
Le peux de rayons solaires perçants les branchages dorant le sols humides.

L'odeur de la boue et la mousse remplissant des poumons à peine en fonction.

C'étaient donc ça le calme, le vrai. Une solitude néanmoins comblée.
Personne pour me juger, aucun autre être a empoisonné de ma présence.

-Depuis quand tu marche vite toi -dit une voix essoufflé

-Pourquoi tu me suis encore, c'est bon tu peux arrêter de jouer maintenant.

-Jouer à quoi au juste ? Sérieusement L, je veux simplement passer du temps avec toi. -il pointa l'espace au sol à mes côtés - Je peux ?

Je roula les yeux, quoique je dise ni ses mouvements ni ses intentions ne changeront.

-Tu sais, Aila n'avait pas le droit de te parler de cette façon.

-C'est une adolescente, la pire espèce du genre humain, je ne lui en veux pas.

-Dois-je te rappeler que tu, es aussi, une adolescente ma chère ?

-Un protagoniste, est un individu jouant le rôle principal dans une pièce de théâtre. Il est le centre d'intérêt, il est, non, il fait croire au spectateur que sa vie est la meilleure, qu'elle est riche d'événements digne d'être raconter. Il est important, c'est le gentil de l'histoire, quoiqu'il fasse, ses gestes sont justifiés par les spectateurs, il a toujours raison, et ne se trompe jamais.
Un antagoniste, est l'individu s'opposant au protagoniste dans la pièce. Il ne partage pas les mêmes idées, idéologie, il n'accepte pas de subir sans comprendre, ou de s'opposer sans raison. Des raisons, il en a, mais elles sont siennes. Néanmoins, son opposition au protagoniste fait de lui un ennemi.
C'est ce qui fait une histoire, l'antagoniste en opposition est toujours en tord, toujours battus par le "héros", parce que le scripte en a décidé ainsi.
Et puis la vie, c'est ça. Un scripte, une pièce de théâtre absurde, où l'on est soit l'un, soit l'autre. Et l'autre connaît déjà sa fin.
On croirait que dans nos vies, nous jouons tous le personnage principal, alors que, ce n'est pas toujours le cas. Dans ma vie, je suis l'antagoniste, et parfois même, spectateur.

-Alors que dans la mienne, tu joue le personnage principal. -répondit Thomas souriant.

-Dans la tienne, nous sommes de parfait opposé, toi en blanc et moi en noir.

-Or, même dans l'infini de l'espace noir, les étoiles brillent de leurs lueurs. Parceque sans l'obscurité, la lumière ne peux jaillir.

-Dans ta pièce à toi, tu es l'Optimiste.

L'OptimisteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant