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Je suis un être qui vagabonde dans un monde où le temps n'a plus d'importance.

Qu'est ce que le temps, si ce n'est qu'un fait déterminer par l'espèce humaine.
Pourquoi un jour, une année, un mois.

Tout ça ne rime strictement à rien. Nous définissons le temps, ce n'est pas le temps qui nous définis.
Nous lui avons souffler importance à nous de lui la retirer.

Je suis un être que l'on prétend en vie.

Je marche, j'ai un organe dans mon torse qui émet d'étranges battements.
J'en ai un autre dans la tête, parmis tant d'autre, qui je présume permet ma motricité.

J'en ai un dédoublé au sein même de ma cage thoracique, qui me permet d'effectuer ce phénomène que l'on nomme la respiration.
Je transforme le dioxygène déjà néphaste en dioxyde de carbone, je suis moi même une usine à pollution.

À quoi bon vivre si c'est se sentir déjà inanimé, dépourvue de sentiments.

À quoi bon se prétendre mort alors que l'on peut simplement, survivre.

Je n'ai pas de noms, en fait, si peu être.
Un nom ne désigne rien, c'est un mot, qualifiant et identifiant un individus bien déterminer.
Que l'on m'appelle Florence, Sarah ou Mathilde, il y en auras d'autres qui portent mon nom.
Un nom n'est rien, il ne désigne que les vivants, que le concrêt.

Un être qui vagabonde trainant sa carcasse en vie derrière lui, n'est certainement, personne.
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Je me réveilla encore une fois au levé du soleil, ses rayons de lumières, formés de simples photons et rayons UV, transitionnaient à travers les rideaux incolore de la chambre dans laquelle je dormais.

Je me trainas vers la salle d'eau, vous savez, là où l'on trouve lavabot, douche, cuvette, et bien entendus, un mirroir.

Je regardais mon reflet, et me demandais chaques nouvelles 24heures, si ce reflet était réellement à quoi je ressemblais.
Et si ce n'étais que l'effet de mon imagination? Si ce que je voyais en face de moi n'étais que le fruit d'une illusion qu'effectuait mes yeux tout les jours.

À y réfléchir, jamais nous n'avons vue notre visage, nous n'avons apperçue que notre réflexion, sur un mirroir ou sur une photo.

Qui définit le corps de l'autre ? La taille n'est que futilité.
Rentrez dans la norme, diriez vous. Quelle est la norme d'après vous ? C'est le monde qui a décidé de limité la vie humaine à des normalités injustifiées.

Abrégeons.

Je vivais dans une grande batisse avec 4 autres personnes.

Les personnes qui m'ont donné la chance de vivre, mes parents adoptifs.

Ainsi qu'avec 2 autres individus, mon frère Julien, 16 ans, et ma sœur Aïla, 15 ans ,eux aussi ont été adopter. Nous venons tous du même orphelinat.
La société nous qualifie de famille attypique.

Pourtant, toutes familles est attypique, nulles ne ressemblent à l'autres. Les gens ont de drôle de point de vue.

Je m'habillas d'un jeans noir et d'un t-shirt gris bien trop grand, et de mes converses noires usées.

-Mes chéries dépéchez vous -nous appela Maman de l'étage en dessous

Julien dévala les marches en criant famine, Aïla fit de même.

Je les suivis d'un pas vraiment moin pressé, piochas un muffin du plan de travail de la cuisine et rejoignis les autres.

Julien et Aïla attendaient, en ma compagnie, le bus.
Nous n'aimions vraiment pas y aller en voiture, de toute façons nos parents n'ont pas le temps de nous y conduire et ne comptez certainement pas sur moi.

Le gros véhicule une fois arrivé, mon frère et ma soeur rejoignèrent leurs amis au fond du bus. Moi je m'assis tout devant, en branchant à fond mes écouteurs.

Ce que j'écoute ? Des chansons Disney.

Non je m'écoute pas des chansons suicidaires. Simplement des chansons Disney.
Vous savez, Pocahontas, Mulan, même Tarzan .

Je me demande vraiment si les comptes de fées et les histoires sont transposables à la réalité.
Aurons nous tous une fin heureuse?

Je suis en Terminale S, spécialité mathématiques. Je ne suis pas une geek, mais je préfère les maths à la biologie.
J'aimerais bien être astronaute plus tard, et être la première humaine a atteindre Mars. Comme musique de triomphe j'aimerais bien "L'air du vent" de Pocahontas.

Le bus s'arrêta devant le lycée, et j'avais, encore une fois, oublié mon sac de cours.

Je n'ai pas d'amis, vous savez je suis la "solitaire" de la batisse.
En fait si, peu être, il y a une fille qui ne me lache pas, elle est dans la même classe que Julien, je ne sais pas si c'est mon amie mais on va dire que non.

Je me rendis à mon casier, dans notre lycée, on nous attribut un casier pendant toutes les années de secondaires que l'on peut customiser.
Le mien était resté de couleur grise, sa couleur d'origine.

En parlant de mon casier, j'étais chanceuse d'y avoir trouver un cahier.
On demanderas à quelqu'un pour le crayon.

Je soufflas avant de rentrer dans la salle de classe déjà lugubre.

J'avais maths dès le matin, pas de confusion, il est vrai que j'apprécie les math, mais de là a accepter tout son contenus, vous avez tout faux.

Les calculs imaginaires n'ont rien de concrêt, les maths elles mêmes sont issues d'imagination.

Les formes dans l'espace ne sont pas identiques à celles de la vie quotidienne.

Un cercle n'en n'est pas un dans l'espace, il devient disque.
Un cube de l'espace ne l'est plus dans le réel, il devient carré.

Le cours commença et je n'y faisais pas attention. Les théories rattées de Descartes m'importe guère.

J'avais la manie de dessiner sur mes cahiers, mais sans crayons je devais me contenter de compter et recompter les carreaux du carrelage jaunis au sol.

-Tiens -entendis-je une voix à mes côtés.

Je leva la tête et apperçus un jeune garçon que je n'avais jamais vue avant.
Je fronça les sourcils et accepta le crayon noir qu'il me tendait, il était même souriant.

Je viens de tomber sur un optimiste.

L'OptimisteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant