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Nous étions maintenant Samedi, vous savez, le Week-end.
Mais pour une personne comme moi, tout les jours se ressemblent.
Je vie chaque jour, comme le précédent, et comme celui d'avant, d'après.

A quoi bon profitez des jours qui passent si notre destin est déjà écrit.
La vie n'est qu'un compte a rebours, qui finira, tôt ou tard, par s'arrêter.

Beaucoup de gens refusent de voir les mystères et misères de ce monde, ils sont certains que tout phénomène peut être expliquer, même ceux qui échappe à la raison.
Ca les rassurent, ca leurs permet d'être en quelque sorte "maître" de leurs destins. Alors qu'ils ont tout faux.

Peut on vraiment défier le destin ? Être maître de nos faits et gestes, de comment notre corps agit.
Qu'est ce qu'un Homme si ce n'est qu'une machine.
Une machine formé de chaire et d'os , et non de fer et de boulons.
Qu'est ce qu'un Homme, si ce n'est qu'une machine en marche inverse, qui au fur du temps se dégrade pour enfin tombé en poussière.

De la poussière, c'est ce qui restera de moi, de toi, de nous.
Cet amas de cellules qui ne cesse de croître en nous, cette habilité que l'on a, a vouloir vivre, alors que notre fin est toute determiné.

Il ne restera de nous rien, uniquement de la poussière balayant les rues.

On frappa à la porte de ma chambre, cette ci s'entre-ouvrit et laissa passé la silhouette de ma sœur.

-Aujourd'hui on va au bord du lac ! On pourra reprendre des couleurs. Et on a invité Thomas ! Prépare toi, tu as 20 minutes

Elle quitta la salle à la fin de son annonce.
Au bord du lac ? Reprendre des couleurs ?
Même les rayons du soleils non filtrés, et la réflexion des étoiles de l'univers, ne pourront jamais me redonné des couleurs, j'étais pâle et jaunis.

C'est décidé, je ne changerai pas de tenue.
Le t-shirt blanc et le jogging gris qui étaient accroché à mon corps seront suffisant.

5 chansons plus tard, nous étions arrivés à destination.
Julien et Aila plongèrent tête première dans l'eau, alors que je m'assis sous un arbre, livre à la main.

Aurons-nous tous une fin heureuse ?

-Tu ne te baigne pas ?

Je leva la tête et émis un regard de dégoût à l'entente de sa voix.

-Le traitement du silence ? Encore ?

Je tourna la page de mon livre, avant que celui-ci ne me soit retiré des mains.

-L'alchimiste de Paolo Coelho. Tu as du goût dit donc

-Rend le moi

-Et bien si t'énerver te pousse a me parler et bien non je ne te le rendrait pas.

-Ca ne t'as pas croisé l'esprit que peut-être je ne voulais pas de toi ? Que je ne voulais pas te parler, te voir ou même encore entendre ta sordide voix grave dans mes oreilles ? Tu es là, à faire de la comédie, à faire semblant de t'intéresser à moi, à ma vie. Alors que non, personne ne s'y intéresse, tout le monde s'en fou. Alors en fou toi de moi, et laisse moi vivre seule, comme je l'ai toujours été.

-Alors ça c'est simplement méchant, mal placé, et pas gentil. -répondu Thomas en fonçant les sourcils.

Il me tenda mon livre d'un geste brusque de la main que je repris avec douceur.

Non je n'allais pas m'excuser.

-Excuse la, L a un mauvais caractère. -lança mon frère.

Thomas souris, me fixa pendant quelque seconde, et, je senti mon corps se soulever du sol.

-Reposez moi !

-Non tu descend à l'eau - rit Julien

-J'ai pas de maillot -me défendais-je

Mes paroles tombé dans des oreilles sourdes, j'étais dans une eau glacée, entièrement vêtue, et en panique.

Je m'accrocha à la première chose solide que je vis. Thomas.

-L calme toi c'est bon, je te tiens.

-Ne me lâche pas ! Ou je te noie avec moi.

-Je ne te lâcherai pas

-Jure le.

-Je te le jure -affirma le jeune lycéen

Je m'aggripa à lui comme à une bouée de sauvetage, mais ça, c'était avant que je ne commence à claqué des dents, j'avais atrocement froid.

Me débattre dans l'eau m'avait épuisée, et je sentis peu à peu mes yeux se fermer.

-Je ne te lâcherais pas, on va te mettre au chaud, reste avec moi -entendis-je une petite voix.

Ne me lâche pas, Mr l'Optimiste.

L'OptimisteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant