La relativité à laquelle passait le temps était assez accélérer ce jour là.
Les cours se terminèrent vite, et mon voisin de table ne me lâcha plus.De ma motricité je me rendue au bout de la route, vers l'arrêt de bus et j'attendais l'arrivée de mon frère et ma sœur.
Trois chansons plus tard nous étions enfin retourné à notre logement.
Notre père était de garde ce soir, nous dinerons donc sans lui. Ainsi nous avait averti notre mère dès que nous avions franchi le seuil de la porte.
-Julien, aide moi à mettre la table, pour cinq -dit elle
-Pourquoi cinq ? Papa ne rentre pas avant demain -enchaina mon frère
-Un ami a téléphoné pour prendre des nouvelles de L, je l'ai donc invité a manger -sourit elle en me regardant
-L ? Un ami ? Ça change dit donc -rit Julien
Je montais les quelques marches qui menaient à ma chambre, mes synapses fonctionnaient plus rapidement que d'habitude, qui voudrait me rendre visite. Qui voudrait me voire moi.
Moi qui ne suis personne.
J'entendis le bruit d'un coup contre le bois de la porte, toc toc.
La poignée se rabaissa, et ma mère rentra comme si rien n'était dans ma chambre en retirant ses chaussures.-L, as tu pris tes cachets ?
Je fis un signe de négation de la tête ce qui la fit pousser un souffle.
-Prend les ma chérie c'est pour ton bien. Ton ami est en bas.
-Quel ami...
-Cela fait 3 jours que tu ne m'as pas adressé un mot. -elle sourit- c'est Thomas
Mes sourcils se froncèrent, je ne connais aucun "Thomas"
Ma mère reprit ses chaussures et redescendu le long des marches.
Je rentra dans ma salle de bain blanche et stérile, et fixa la réflection de mon image, mon teint avait encore perdu de sa couleur, je ne serais bientôt plus qu'une carcasse livide.
Sous la douche, l'eau chaude redonnait vie à ma peau en la rougissant, j'avais encore maigrit, on pouvait désormais me compter les 4 premières côtes.
Je brossa mes cheveux frénétiquement en prenant soin de retirer la touffe formée sur ma brosse.
Je fis prise d'un frisson accentué par le cachet de médicament , j'avais chaud et froid à la fois.
Je m'habilla de mon pyjamas et rejoignit ma fratrie.Je pu les entendre rire, il y'a bien longtemps que je n'ai plus rit.
Je n'avais pas faim, mes médicaments me donnaient des nausées.Je me retrouva dans la cuisine, Aila Julien et notre mère étaient assis tout souriant.
À coté de ma soeur, un jeune homme.
Sûrement le dénommé Thomas.L'image de cet personne était assez agréable a regarder, les cheveux légèrement long et bruns en petites boucles, et des yeux noisettes me fixant.
Un regard intimidant, essayait-il de déchiffré quelque chose en moi, de forgé mon secret.Pas lui.
-Que fait il là ?
-L, voyons. Thomas est venue prendre de tes nouvelles et je l'ai invité a dîner avec nous. -poursuit ma mère
-De mes nouvelles ? N'a t-il pas de choses plus importantes à faire. Il m'a vu, il peut repartir.
Je tourna les chevilles et remonta vers ma chambre.
A peine avais-je franchit le seuil que quelqu'un frappa à ma porte. N'attendant aucune réponse la personne rentra sans y être autorisé.-Laisse tes chaussures dehors
-Avec plaisir, -je pouvais percevoir un sourire dans sa voix.
-Que veux tu Thomas.
Je crois bien que c'est la première fois que je prononce son prénom.
-Je vois bien que tu ne m'aime pas, tu es toujours seule, renfermée, toi qui était pourtant remplie de vie, tu n'as plus d'amis et tu deviens philosophe.
-En quoi ma description répond t-elle à la question que je t'ai posé
-Et bien, sa avance vite tu enchaîne déjà 3 phrases à la suite. -rit il, encore
-Abrège veux tu.
-Je te prend son mon aile, je vais te redonner gout à la vie L. -il me fixa encore une fois avant de quitter la pièce.
Je te souhaite bonne chance, l'optimiste.
VOUS LISEZ
L'Optimiste
Non-FictionOptimiste : Qui est porté, par son caractère, à voir tout en bien, à s'estimer satisfait de ce qui arrive, à être confiant dans l'avenir. Personne qui croit en l'Optimisme. Optimisme : Doctrine philosophique d'après laquelle le monde est bon et le b...