Le destin d'Olympe

Chapitre 28 - Maman ?

J'ouvris les yeux. Que s'était-il passé ? Où était passé Sky ? La dernière chose dont je me souvenais, c'était qu'un brûlé avait failli le transpercer avant que Silva n'intervienne. Où était le professeur ? Je me redressai, mon corps ne hurlait plus de douleur,, une douleur familière. J'étais désormais dans une chambre, installée dans un immense lit, les immenses fenêtres laissaient passer les premiers éclats du jour.

J'étais seule.

Etais-je morte ?

Non, cela ne pouvait pas arriver, je n'avais pas fait tout ce chemin pour mourir, c'était impossible. Je refusais d'être morte et pourtant, dans cette chambre si luxueuse, j'avais l'impression d'être au Paradis. 

C'est alors que tout me revint, toute ma vie était là, juste sous mes yeux, cette chambre avait autrefois était la mienne. Combien d'après-midi y avais-je passé avec Brandon, le fils du plus fidèle ami de ma mère ? Combien de leçons de piano avais-je appris, sur celui qui se trouvait au fond de la pièce ? Tout était là, juste sous mes yeux. J'étais chez moi, mon ma vraie maison, pas l'appartement 213 de l'université.

Il fallait que je retrouve mes amis au plus vite pour leur dire que je savais enfin qui j'étais réellement. J'ouvris la porte de ma chambre en grand, toujours personne, ce n'est qu'en dévalant les marches de l'escalier principal que je croisa des fées, qui me regardèrent surprises, je n'avais pas le temps de m'arrêter, il me fallait voir Sky.

Une fois en bas, une femme se trouvait à une dizaine de mètres, en plein conversation avec un homme que je ne voyais pas. Doucement, elle se tourna vers moi.

Maman ?

Tous nos moments passés me revinrent en mémoire, elle avait toujours été si douce avec moi, même après la mort de papa. Je n'aurais pu trouver meilleure mère qu'elle pour ce rôle. Elle se tenait là, une allure si fière qui lui collait à la peau, elle avait toujours été comme ça, sa présence imposait le respect ; d'où émanait une bienveillance que personne n'aurait pu lui voler.

- Olympe.

Elle se mit alors à courir en ma direction, de mon côté, c'était pareil. Ses bras me semblaient si familier, combien de fois m'avait-elle bercé ? J'aimais ma mère plus que tout, le monde me l'avait enfin rendu. Ses cheveux sentaient la lavande, comme dans mes souvenirs, bêtement, je souriais. Des bisous pleins la tête, elle m'en donnait. Cela faisait littéralement une éternité que nous nous étions quittés. C'est alors que je remarqua l'homme avec qui elle se trouvait ; Silva, lui aussi me prit dans ses bras, j'étais bien heureuse de les retrouver

- Que s'est-il passé ? Où sont les autres ? demandais-je alors à ma mère.

- Personne ne pensait que tu allais t'en sortir Oly chérie, cela fait des semaines, des mois que tu ne t'es pas réveillée..

Elle disait vraie, je me souvenais de la bataille comme si c'était hier mais après, c'était le trou noir. Les limbes, mon corps avait valsé si souvent avec la mort que j'avais finis par vouloir la rejoindre, abandonnant tout mes rêves, mes perspectives d'avenir.

- Ils sont tous retournés à Alféa, pour finir leur année, continua Silva.

- Combien de temps suis-je partie ?

- C'est ton sixième mois,

J'aurais parié un siècle tant le temps m'avait semblé long dans cette obscurité, faites de cri, mes cris. Une question persistait, pourquoi m'étais-je réveillée maintenant ?

- Si les autres sont à l'école, que faites-vous ici ? demandais-je à Silva. Et que deviennent Rosalind et Luna ?

- Luna a abdiqué, le trône de Solaris ne lui revient plus, les autres royaumes ont suivi le mouvement, les autres reines et rois des contrées attenantes ne restent désormais que de simple régents.

Je hochais la tête face aux explications de Silva,

- Je venais simplement rendre visite à Daphné, pour ta gouverne, ta mère à créer un passage, reliant directement Alféa au bureau du directeur.

- Attends, comment ça, tu es directeur ?

- Harvey l'est, dit alors Daphné. Il y a eu un vote, les professeurs ont tous voté pour lui, à l'unanimité.

Il était qualifié pour ce rôle, c'était certain. Et puis, l'homme était si bon avec les élèves qu'il n'y avait pas meilleure personne pour présider l'université.

- Il faut que j'aille trouver les autres, dis-je en me relevant,

- Je sais que tu aimes tes amis plus que tout mais pouvons-nous au moins passer la journée ensemble ? S'il te plaît ? Cela fait une éternité que je ne t'ai pas vu..

Daphné s'était relevée. Je ne pouvais pas lui refuser une journée en ma compagnie alors que c'était la première fois que je la voyais en un siècle. Je me tourna vers Silva,

- J'aimerais leur annoncer moi-même que je suis de retour,

- Je comprends, je garderais le secret, c'est promis.

Je reportai mon attention sur ma mère, elle était si belle, ses cheveux noirs lui tombaient sur le bas du dos. J'étais si heureuse de la retrouver, rien ne pouvait lui être refusé.

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Bonjour ! Je posterais sûrement la suite demain ou ce soir si je ne suis pas trop fatiguée, n'oubliez pas de voter et de laisser un commentaire pour me dire ce que vous pensez du réveil d'Olympe. A votre avis, pourquoi s'est-elle réveillée maintenant ?