Le destin d'Olympe

Chapitre 11 - Un réveil mouvementé

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Des cris me reveillèrent au petit matin, je ne comprenais pas ce qui était en train de se passer. J'étais rentrée aux alentours de 6h du matin, complètement pompette, accompagnée de Terra. Alors pourquoi deux heures plus tard étais-je réveillé ? J'enfila un gilet avant de sortir de ma chambre pour trouver les filles, assistant au spectacle qu'était la dispute de Bloom et Sky.

Tout de suite, je me sentis coupable, étaient-ils en train de se passer à cause de notre baiser de la veille ? Musa me regardait, elle, elle me tenait responsable pour leur dispute, ça, c'était certain.

- Pourquoi ils n'arrêtent pas de hurler ? chuchotais-je à Aicha.

Nous étions toutes cachées derrière la porte, épiant leur échange.

- Sky avait promis de venir à la soirée d'hier et il n'est pas venu. Bloom l'a cherché toute la soirée sans le trouver et il n'a pas d'excuse.

Je souffla, ce n'était pas à cause de moi, du moins, pas directement. Maintenant que ma nuit était terminée, je ne pouvais qu'aller me doucher. En sortant de la salle de bains, les deux étaient encore là à se prendre la tête pour une histoire aussi futile.

Je sursauta en voyant Stella dans ma chambre, installée sur mon lit.

- Je sais ce que tu as fait hier soir.

Je m'installa sur ma coiffeuse, commençant à me brosser les cheveux.

- Sky est attirant, n'est-ce pas ?

Je ne répondis pas.

- Si tu es là pour me parler de Sky, tu peux repartir.

- Tu pensais sérieusement que c'était une bonne idée de l'embrasser ici ?

- Je n'ai pas de compte à te rendre,

- Quand Bloom va apprendre ça, elle te brûlera sur place.

Je ferma la porte dans un claquement, déposant violemment ma brosse sur le bois de la table. Paume ouverte, je fis apparaître une boule de feu, qui se transforma rapidement en boule d'eau, puis en lumière, pour finir par se changer en fleurs, avant de disparaître. Stella se redressa, surprise de voir ce que j'étais capable de faire.

- Tu es capable de maîtriser l'essence même de la magie.

Je hocha la tête, plutôt fière de moi.

- Qu'est-ce qu'une fée pareille fait à Alféa ?

On toqua trois coups à ma porte, je l'ouvris pour découvrir Terra, Aicha et Musa.

- On peut ? demanda Aicha.

Je les invita à entrer, elles s'installèrent sur le lit.

- Je n'en peux plus d'entendre leurs cris à travers mon casque, dit Musa.

- Et sans casque, c'est horrible, rajouta Aisha.

- De quoi vous parliez ? demanda Terra.

- Olympe allait justement m'apprendre à utiliser ma magie, n'est-ce pas Oly ?

Je secoua la tête négativement,

- Je ne suis pas professeur.

- Mais tu sais te battre, enfin, quand tu en as envie, les trois quart des cours, t'as l'air de te faire chier, commenta Aicha.

- Je m'ennuie à mourir ici, ni Rosalind, ni Andreas n'ont quelque chose à m'apprendre.

- Alors apprends-nous, demanda Stella.

Je soupira, mes cheveux n'étaient même pas secs que je devais m'improviser prof.

- Qu'est-ce que vous voulez savoir faire ?

Elles souriaient toutes, pour une fois, nous venions de trouver un terrain d'entente.