Chapitre 13: Trop beau pour être vrai

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"L'une des plus grandes douleurs est d'aimer une personne que tu ne peux pas avoir."

Auteur inconnu

PDV Karol :

J'ouvre délicatement les yeux et je sens quelqu'un à côté de moi. Je me tourne et vois Ruggero, qui dors tranquillement. Je souris et l'observe, je ne peux pas rêver mieux, je suis enfin avec l'homme que j'aime. Je le vois ouvrir les yeux à son tour, il me sourit.

Rugge: Bonjour...

Karol: Hey, je lui souris et l'embrasse.

Rugge: Bien dormis ?

Karol: Mieux que jamais.

Il me rapproche de lui me sers dans ses bras et m'embrasse. Je voudrais ne jamais avoir à partir d'ici.

Après nous être levé, je suis rapidement retourné dans ma chambre pour me doucher et m'habiller. Ensuite, on descend déjeuner, je vois que Ruggero à l'air ailleurs, mais je ne dis rien. Je sens qu'il me cache quelque chose et ça m'inquiète déjà, hier il avait l'air étrange.

J'essaie de lui parler, mais Sarah arrive et nous informe que l'interview à lieu plus tôt et que nous devons nous dépêcher. Nous partons donc préparer nos affaires en vitesse avant de partir.

Dans le bus, je viens me blottir dans ses bras et lui demander doucement :

Karol: Eh, je vois bien qu'il y a un problème, qu'est-ce qu'il y a ? Tu peux me parler.

Rugge: Pardon, je suis un peu ailleurs, il me sourit. Je vais bien ne t'inquiète pas, je n'ai jamais été aussi heureux, te voir à mes côtés suffit à illuminer ma journée.

Je souris à ses mots, il m'embrasse sur le front avant de continuer.

Rugge: C'est juste que je pense à Cande, je devrai lui écrire pour savoir comment l'annoncer au fan.

Je pince les lèvres et le regarde.

Karol: Ne t'inquiète pas mon cœur, tu as le temps, je ne te demande pas de le faire tout de suite. Ne te stress pas.

Rugge: Merci, tu es la meilleure. Je veux juste qu'elle ne souffre pas.

Karol: Je sais, tu as raison. Mais maintenant je veux te voir sourire alors ne pense plus à ça, dacc?

Il acquiesce et me serre dans ses bras pour le reste du trajet.

Nous arrivons sur le lieu de l'interview et nous préparons. Rugge m'embête pendant toute ma préparation et nous finissons en retard. La journaliste nous pose des questions, mais aucun de nous deux n'écoute vraiment, nous nous regardons, l'un et l'autre, totalement sur une autre planète. Nous finissons par répondre aux questions des fans, chaque question finis sur un fou rire ou le fait que Ruggero me prenne dans ses bras. Nous sommes l'un et l'autre les personnes les plus heureuses de la terre et absolument rien de ce qui peut se trouver autour de nous ne nous intéresse.

Après deux heures, nous finissons par rentrer à l'hôtel afin de manger. Dans le bus Ruggero ne fais que me chatouiller ou me décoiffer et cela finis en bataille. Sarah et le reste de l'équipe nous regardent sans vraiment comprendre, mais ils ne font aucun commentaire.

Devant l'hôtel, il y a plein de fans, je finis de me recoiffer et Rugge m'ouvre la porte.

Rugge: Après toi princesse. Je souris.

Dès notre sortie, les fans hurlent, nous passons vers chacun d'eux en souriant, Rugge n'arrête pas de venir s'incruster sur les photos ou de venir m'empêcher de signer, ni l'un ni l'autre ne fait attention aux caméras ou aux fans, nous sommes bien trop dans notre monde pour ça.

D'un coup, j'entends les fans hurler beaucoup plus fort qu'avant, je me retourne et je vois Cande courir dans les bras de Ruggero. Je m'immobilise pendant qu'ils s'embrassent sous mes yeux et devant absolument tous les fans. Ruggero la repousse et tourne instinctivement la tête vers moi, il prononce mon nom, mais je me retourne immédiatement vers les fans. Ils me parlent, je prends les feuilles qu'ils me donnent et les signent, fais des photos comme un automate, je fais comme si rien ne venait de se passer, comme si tout allait bien, je souris. Mais subitement, je sens ma tête tourner, ma vision s'obscurcir et je m'accroche à la barrière. J'entends quelqu'un crier mon nom. Je sens mon corps entier trembler, je vois trouble, je ne sais plus où je suis, je tends ma main vers les gardes du corps devant l'entrée et je sens quelqu'un venir me soutenir. Il me tire et je le suis vers l'hôtel, j'entends mon nom plusieurs fois, mais je suis incapable de faire quoi que ce soit.

Une fois à l'intérieur de l'hôtel, je sens mes jambes me lâcher et je m'effondre sur le sol, un garde du corps me parle, mais je suis incapable de répondre de raisonner de parler. Je ne pleure pas, ne hurle pas, je reste juste allonger sur le carrelage à me demander pourquoi la terre tourne et où je suis. Je sens quelqu'un me porter et des voix autour de moi. Il me faut plusieurs minutes pour réussir à me concentrer et savoir où je suis. J'entends quelqu'un me demander si ça va et je lève les yeux sur Sarah. Je dis oui de la tête incapable de parler, elle me tend un verre d'eau que je bois d'une traite et me donne du sucre.

Je finis par réussir à articuler :

Karol: Je...je vais bien...ce ...n'est rien. J'ai l'impression que les mots ne veulent pas sortir de ma bouche. J'ai...du...faire une...chute de ...pression.

Sarah me regarde inquiète, je lui souris du mieux que je peux et fixe mon regard derrière elle: Ruggero. Il me fixe également l'air paniqué et j'aperçois Cande à coté de lui, je ressens comme si l'on venait de me donner un coup-de-poing dans l'estomac, je pose ma main sur mon ventre pour essayer de me calmer. Ruggero me voit et s'approche de moi, je recule violemment et me tape contre le mur :

Karol: Ne...me..Touche pas.

Il me fixe, les yeux remplis de souffrances, je n'en ai rien à faire. Je viens m'appuyer contre le mur.

Karol: Ça va aller.. Sarah, merci beaucoup, je vais aller me reposer. Je souris faiblement.

Sarah me regarde, elle a vu ce qu'il vient de se passer avec Ruggero et elle a compris qu'il y avait un problème. Elle nous regarde tour à tour tandis que Ruggero me fixe. Je détourne le regard.

Sarah: Dacc, tu veux que je t'accompagne ?

Karol: Non, ça va aller merci.

Je me dirige vers la porte et pars vers les ascenseurs.

Rugge: Karol!

Je me retourne violemment :

Karol: Ne m'approche pas, ne me touche pas!!

Il s'immobilise.

Rugge: Karol...

Karol: Je ne veux rien entendre, laisse moi.

Rugge: Karol, s'il te plaît... je l'entends crier, la voix cassée.

Je pars en courant et monte les escaliers 4 par 4. Une fois en haut, je rentre dans ma chambre essouffler et m'effondre contre la porte, en hurlant.


Voilà pour ce chapitre. Merci beaucoup de lire mon histoire. N'hésitez pas à voter et à commenter.

AVPhoenix6

Entre amour et haine #RuggarolOù les histoires vivent. Découvrez maintenant