17.Ça me navre ce que tu dis là

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OSTSNK qui se prêtent bien à l'ambiance = - Shingeki St – Hrn – Gt– Pf 20130629 Kyojin

-Call of Silence -

-The Reluctant Heroes -

-Aots3-Pf1 -

-Aots2m #4 -

-Aots3-1000ryaku -

-Shingeki Vn – Pf 20130524 Kyojin -

-Shingeki Gt 20130218 Kyojin -


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Lepoids froid et mouillé du tissu de son uniforme serrait les épaulesde Reiner. Il le sentait presque le paralyser, ou du moins chercher àbloquer le mouvement de ses muscles. Mais il ne plierait pas sous lapesante pluie qui trempait ses vêtements. Elle pouvait bienhumidifier sa peau, il ne percevait même pas sa désarçonnantefraîcheur aiguë. Elle ne le déconcentrait pas. L'eau venaits'abattre sur lui et il ne bronchait pas : sa constitution demarbre l'immunisait contre les désagréments de la météo, elleremplaçait sa peau en quelques sortes.


Toutesensibilité mise de côté au service d'une applicationirréprochable au travail, il se renforçait, se solidifiait, sefortifiait. Et chaque goutte d'eau qui s'échouait sur sa murailles'avérait encore moins dangereuse qu'un trait sur de la pierre.Chacune l'affermissait. Voilà pourquoi il appréciait encore plusles pluies diluviennes de l'été.


Tout bastion qu'il était, il planta fermement ses appuis dans le solboueux et glissant de l'espace de terre battue où ilss'entraînaient, décidé à ne jamais chanceler. Un autre avantage àcette pluie : elle leur ferait travailler leurs appuis aucombat. Cependant, ce qu'Annie voulait perfectionner en ce matinpluvieux, c'était l'observation des yeux de l'adversaire. Selon lamartialiste, ils indiquaient tout ce à quoi l'opposant pensait, etbien savoir les lire permettait d'appréhender les futurs mouvementsde l'ennemi à la perfection.


Ainsi, immobile, trempé et résigné, Reiner sondait les iris vertesde Bertholt.


Annieet Eren s'affrontaient à quelques mètres de là. Et Reiner seretrouvait contre Bertholt. Les deux s'étaient arrêtés de bougeret se scrutaient en silence, dans l'attente du premier mouvementoculaire de l'autre.


AlorsReiner examinait les yeux du grand brun. Ses pupilles étaient aussiimperturbables que Reiner pouvait espérer l'être. Ces simplescercles noirs communiquaient un calme qui forçait le respect, lasérénité presque, prête à passer à l'action. C'était le calmeavant la tempête de détermination de Bertholt, qui agiterait leregard de son adversaire d'un transport inouï. Qui passerait aussivite qu'un cyclone et serait capable de tout raser sur son passage.D'une précision époustouflante. Avant un retour à la discrètenature qui était la sienne, et qui amenait n'importe qui àmésestimer Bertholt.


Mais Reiner n'était pas n'importe qui. Il était le garde du corpsde Christa. Et il savait de quoi Bertholt était capable. La tempêtequ'il pouvait être. Cependant, entraîné par Annie depuis plusd'une semaine, il devait se rapprocher de l'ouragan désormais.


Reiner stabilisa tout son corps, prêt à l'impact. Il sebarricaderait contre Bertholt. Forteresse contre ouragan.

Die Nachtigall Und Der Seidelbast [Fr]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant