42.Je n'espérais pas un tel raisonnement par l'absurde

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OSTSNK qui se prêtent bien à l'ambiance =

Two-Lives -

- Shingeki Gt 20130218 Kyojin -

- Ymniam- Orch -

- Memory Lane (Vln ver.) -

- The Reason -

- The Other Side of the Sea -

- Friendships -

- Call Your Name -


... ( ) ...


Dèsque le bruit du martèlement des sabots sur la terre battue parvintaux oreilles de Jean, celui-ci se figea. Il hallucinait encore.C'était déjà la troisième fois en une demie-heure qu'ils'imaginait le retour de Marco. Le son résonnait avec d'autant plusd'insistance que le cavalier était censé revenir bientôt.


Illui fallut une poignée de secondes supplémentaires pours'apercevoir que le son perdurait, et il leva la tête vers saprovenance avec espoir. Un hennissement retentissant lui apporta laréponse. Marco revenait.


Laseconde suivante, il percutait enfin que quelque chose clochait :Marco revenait au galop.


Quelquechose ne tournait pas rond. Qui disait galop disait urgence. Marcoavait peut-être besoin d'aide ! Alarmé, il cessa de piétineret se rua vers l'entrée, s'engouffrant à l'intérieur pours'emparer d'une des haches, renversant au passage leur petit stock debaies.


-OH ! »s'offusqua Ruth, probablement vexée qu'on lui pique ses armes.


Iltrébucha à la sortie, se réceptionna d'une main et fonça vers lesbruits de cavalcade qui se rapprochaient, Ruth furibonde sur sestalons. Dès qu'il aperçut la silhouette du cavalier à portée devoix, il s'époumona :


-MARCO !!Qu'est ce qu'il se passe ?! »


Marcone répondit pas à son appel et se contenta de les rattraper,arrachant des ébrouements nerveux à sa monture. Jean serrait lemanche de la hache d'une telle force que sa main devenait aussi dureque le bois. Il ravala son inquiétude grandissante, s'imagina qu'ilpouvait couper le tumulte des battements pressants de son cœur, etaccéléra encore son rythme déjà débridé.


Marcofit passer Buchwald au trot, et une fois l'allure plus stable, ilsauta à terre alors que le cheval continuait de décélérer. Ilatterrit accroupi au sol et bondit pour courir à son tour vers euxet rattraper les cinq mètres qui les séparaient. Jean freinabrutalement, plantant ses talons dans la terre, alors que Marco lesaisissait par les épaules, et Jean ne sut pas s'il voulaitl'empêcher de fléchir ou capter toute son attention.


L'inquiétudede Jean diminua considérablement face à son sourire lumineux, sibien que sa main redevint de chair et relâcha sa prise sur la hache,qui retomba avec un bruit sourd. Il se retrouva le nez à quelquescentimètres de celui de Marco.

Die Nachtigall Und Der Seidelbast [Fr]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant