4.Bats-toi!

6 1 0
                                    

OST SNK qui se prêtent bien à l'ambiance = Counter Attack-Mankind

Shingeki Vn-Pf 20130524 Kyojin

The Dogs

Symphonicsuite : Historia

Shingeki Pf- Adlib – C 20130218 Kyojin

... ()...

Rouillé par le stress et l'impuissance, Bertholt faisait des pompes. Il avait pris ce pli à chaque fois qu'il était tendu, ce qui voulait dire trop souvent à son goût. Au moins, ça lui avait permis de se bâtir rapidement de bons biceps qui s'étaient montrés bien utiles lorsqu'il avait fallu déménager sa grand-mère au troisième étage de l'immeuble.

Pixis ne s'était pas remis de sa cuve de la veille et n'était donc pas en état de leur proposer un cours théorique. Bertholt voulait bien s'entraîner de son côté le matin, faire des recherches sur l'équipement tridimensionnel et les Titans à la bibliothèque et s'investir du mieux qu'il pouvait, mais il attendait que Pixis leur renvoie l'ascenseur en leur apportant un support théorique précieux durant les après-midi où il était censé décuver !

Une pointe aiguë bien trop familière lui lançait les épaules. Elle lui indiquait qu'il avait encore dormi dans des positions improbables et donc qu'il était en état de stress intense. Alors il faisait des pompes. Il n'avait que ça à faire. Ça ou se lamenter sur son propre sort. Mais au moins faire des pompes lui donnerait du muscle, alors que se plaindre ne lui donnerait que du chagrin.

Un léger claquement l'arracha à ses pensées et il interrompit son exercice pour croiser le regard d'Annie qui venait de pénétrer dans sa chambre. L'expression de la jeune fille était toujours aussi calme, à croire qu'elle avait prévu chaque événement qui surviendrait dans sa vie et se contentait juste d'en observer le déroulement, comme Bertholt observait son visage. Elle baissa les yeux vers le jeune homme qui s'était assis par terre à son arrivée, les jambes pliées avec les coudes sur les genoux, et Bertholt sentit ses joues rougir. Il devait être plein de sueur !

-T'as rien à faire ? »

Son ton était clair, droit, impossible de savoir ce qu'elle pensait. Était-ce un reproche ? Bertholt se massa la nuque en se levant, il priait pour que le frottement de sa main sur sa peau l'apaise, lui et ses joues écarlates.

-Euh, non. Rien... » commença-t-il.

Annie tourna les talons, ce qui coupa le grand brun. Elle s'arrêta dans l'entrebâillement de la porte et agita sa main avec peu d'entrain mais beaucoup d'invitation. Bertholt crut lire dans ce mouvement une forme d'excitation qu'il ne voyait que trop rarement chez son amie d'enfance. Intrigué, il lui emboîta le pas.

Le chemin fut silencieux, alors Bertholt se focalisa sur la cour qui se trouvait derrière leur baraque et qu'ils étaient en train de traverser. Elle s'étendait comme une plaine, un bon endroit pour se prélasser lors d'un après-midi ensoleillé, comme le Capitole en connaissait tant à cette période de l'année. Des arbres disséminés par-ci par-là offraient des ombres salvatrices par ce temps et c'est sous une de ces ombres qu'Annie fit halte. Le sol était plat et il n'y avait pas d'herbe, juste de la terre battue, une rangée de buissons se trouvait à quelques mètres ainsi que deux bancs, l'endroit paraissait conçu pour la relaxation.

Bertholt inclina le menton vers Annie pour essayer de voir où elle venait en venir. Pourquoi l'avait-elle amené ici ? Il allait prendre la parole mais la tribut le coupa une fois de plus :

-On va s'entraîner ici.

-S'entraîner ?! Sans Pixis, mais à quoi ? »

Un regard perçant fut la seule réponse qu'il obtînt. Annie n'était pas bête, ni méchante envers Bertholt. Elle savait qu'en le laissant réfléchir deux secondes il trouverait tout seul la réponse à sa question. Le grand brun s'en voulait même d'avoir posé une question aussi débile et mit ça sur le coup de la surprise. Évidemment qu'il s'agissait du combat ! Pixis n'avait pas l'air disposé à leur prodiguer cet enseignement et Annie était une experte de renommée en arts martiaux.

Die Nachtigall Und Der Seidelbast [Fr]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant