9.Merci... mais c'est pas sympa de dire que je te dégoûtais.

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 OSTSNK qui se prêtent bien à l'ambiance =

Ymniam-Mkorch

CounterAttack-Mankind

2chijou

ShingekiSt-Hrn-Egt 20130629 Kyojin

Barricades

Barrichestra

... ( ) ...

-Tu fais vraiment chier,Merde ! » fulmina-t-il.


Jean avait buté dans l'imposant buisson. Déstabilisé, il rétracta vite ses câbles pour envoyer les grappins se cramponner à quelques troncs d'arbre plus loin et lui éviter de s'éclater à nouveau sur le sol. Ça devait être la septième fois qu'il se prenait ce même buisson. Au bout de la quatrième, il l'avait dénommé « Merde ». Il y avait encore « Enfoiré », « Connard » et« Bordel » qui l'attendaient plus loin. Il fallait pas qu'il se les mange encore. Ça commençait vraiment à bien faire !Non seulement, il manquait de mordre la poussière à chaque choc,mais ça le retardait encore plus dans son exercice ! Hansi ne lui accordait que quinze minutes pour rejoindre l'orée de la forêt en manœuvrant au ras du sol. Maintenant, il parvenait à rester en l'air... mais pas dans les temps !


Hansi avait de ces idées ! Le jeune homme savait qu'il avait affaire à un vainqueur des jeux, mais il lui arrivait de se demander s'il ne s'agissait pas plutôt d'un sadique aux idées farfelues. Enfin,l'exercice d'aujourd'hui avait pour mérite de ne pas être uneexpérience de Hansi mais une technique qu'ils devaient maîtriserpour échapper aux Titans. Frôler le sol en rase-mottes permettaitd'esquiver plus facilement les Titans de grandes tailles qui nepouvaient pas tendre le bras mais devaient prendre la peine de sebaisser pour les attraper.


C'était essentiel poursurvivre face aux Titans, mais létal pour la patience de Jean. Seprendre des broussailles, des branches, des buissons dans les cuisseset la face, c'était saoulant. Se rétamer au sol quand il avait tropperdu l'équilibre, c'était frustrant. Recommencer encore et encoreen se prenant toujours les mêmes foutus broussailles, c'étaitrageant.


Jean avait beau commencerà connaître le chemin et ses satanés habitants par cœur, lamanœuvre y était bien trop délicate pour qu'il file à la vitesseidéale. Il n'avait toujours pas chopé la technique. Peut-êtrefallait-il prendre un raccourci ? Il profita du manqued'embûches sur les quelques mètres qu'il survolait pour lancerplusieurs coups d'œil furtifs et attentifs dans les environs.Comment atteindre l'orée de la forêt en deux grappins, troispirouettes ?


Un point lumineuxs'imprima sur sa rétine : une zone où il y avait moinsd'ombre, moins de canopée. Trouvée ! Pour avoir ceraccourci, il lui fallait tourner après le prochain arbre. Sauf queJean était lancé à pleine vitesse... Pas la peine d'utiliser sespieds pour freiner, ça faisait un mal de chien ! Comme si sesjambes s'arrachaient d'elle-même. Il avait besoin de plusd'exercices. Et d'une autre astuce pour faire les virages serrés !


D'une pression du majeur,le tribut envoya son câble droit se crocher dans le tronc de cefameux conifère et vrilla le bassin. Le vent et l'inertie du viragele fouettèrent au visage. Il appuya sur la gâchette, rétracta lecâble. Pas question de se manger le bois et d'y laisser de la peau !Serrant les dents face à la bouffée rasante de la pression duvirage, il dépassa l'arbre, remit ses reins droits et vit un autreconifère plus gros caché juste derrière !

Die Nachtigall Und Der Seidelbast [Fr]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant