My best friend's brother

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Hey, voici encore un nouveau chapitre ! En ce moment j'ai l'envie et le temps d'écrire alors why not.

Trêve de bavardage, bonne lecture !

***

J'ouvre les yeux lentement, lorsque j'aperçois quelques rayons de soleil. À ma gauche, Lise dort encore à poings fermés, la bouche entrouverte et la couverture lui arrivant au niveau du menton.

Sans faire de bruit, je regarde l'heure sur mon téléphone et me rends ainsi compte qu'il est seulement 6h38.

Cela est plus que déprimant.

En effet, le jeudi de la rentrée les élèves de dernière année n'ont pas cours de la journée. Je suis agacée et essaie donc de me lever, sans pour autant réveiller celle qui partage le lit.

Je décide d'aller au toilette puis descends me préparer un petit déjeuner. Je suis presque sûre qu'elle ne m'en voudra pas surtout si je lui dis que mon ventre faisait un bruit affreux. En effet, au collège déjà que j'étais affamée cela s'entendait et lors des évaluations nous ne pouvions nous arrêter de rire.

Quand j'y repense, cette époque me manque.

Comme être avec quelqu'un.

Avoir une meilleure amie est quelque chose qui ne se remplace pas, certes. Mais en réalité, il est également nécessaire à un moment ou à un autre d'avoir quelqu'un le soir lorsque l'on pleure, sentir les bras de cette personne autour de notre corps au réveil, rire à ne plus en pouvoir avec elle, fixer celle-ci durant un temps inqualifiable, juste aimer et profiter.

Je ne sais pas pourquoi mais je pense à Liam. Et puis je me suis toujours promis de ne jamais le laisser faire si lui aussi finissait par m'apprécier. Même si je suis consciente qu'il ne me veut que pour une nuit, alors que moi j'aimerais l'avoir auprès de moi jusqu'à la fin de ma vie.

Après tout, un amour d'enfance doit le rester.

Lorsque l'on est enfant, on ne voit que ce l'on veut, alors que quand on est adulte on prie pour ne pas voir encore et encore le pire chez les autres.

Malheureusement, on finit par en souffrir.

Est-ce la raison pour laquelle on meurt à la fin de notre vie ? Pour abréger nos souffrances ?

Parfois, j'aimerais disparaître et ne jamais revenir. Mais je pense à ma petite sœur comme à ma meilleure amie et je l'admets, aussi un peu à son frère...

Lorsque j'arrive enfin au rez-de-chaussée, j'aperçois la lumière allumée. En entendant une femme parler anglais, je comprends que c'est la mère de Lise qui discute du travail au téléphone.

Je me dirige discrètement vers les placards, blancs, couleur commune à toute la cuisine exceptée la crédence au mur, le frigo et le piano de cuisson. J'y sors donc une tasse noire des plus basiques et y verse du lait. Je le place au micro-ondes et prends ensuite mon téléphone. Je vais sur le réseau social que préfère la moche sans goût, alias Alexandra.

Mais la femme de la maison en décide autrement en prenant la parole.

- Oh darling, as-tu bien dormi cette nuit ? Me demande-t-elle avec pleins de grands gestes.

C'est vrai que Liam, Lise et leur grand frère ont été épargnés de tout cela. Autrement, je n'aurais jamais été meilleure amie avec Lise, ni amoureuse de son frère.

- Bien, merci, et vous ? Je lui réponds poliment en souriant.

Elle ne prend même pas le temps de réfléchir que déjà elle me répond.

- Écoutes plutôt bien, même si je commence déjà à avoir mal aux lombaires, tu sais j'ai beau dire à mon époux qu'il faut changer ce vieux matelas d'à peine un an, il ne me croit pas, s'énerve-t-elle d'un seul coup. Bon, je dois te laisser, comme tu peux le voir les affaires reprennent, s'exclame-t-elle en me montrant un appel entrant sur son téléphone.

Elle sort de la maison en prenant ses clefs de voiture et son sac à main puis ferme la porte derrière elle sans même me laisser le temps de lui répondre ne serait-ce qu'un mot.

D'un côté, heureusement que je ne suis pas la copine de Liam, parce que sa mère est vraiment insupportable quand elle s'y met. Ça doit être pour ça qu'il a réussi à rester aussi longtemps avec Alexandra. Elles doivent bien s'entendre au moins.

Je prends mon lait puis vais m'installer à table en prenant soin de prendre une cuillère ainsi que des céréales.

Je suis surprise en voyant un message de John.

Cela faisait déjà un bon moment que l'on ne s'était pas donné de nouvelles mutuellement. Il m'a envoyé : « Coucou ma belle. Je voulais savoir si ça te disait de sortir au parc avec moi cet après-midi ? »

L'avantage des personnes plus âgées qui commencent leurs études supérieures, c'est qu'ils ont tout le mois pour eux comme les cours commencent plus tardivement que nous au lycée. Je ne sais pas vraiment quoi lui répondre.

Peut-être veut-il simplement entretenir notre amitié comme il l'a fait pendant les grandes vacances ?

Cette option me semble la moins plausible.

Mais je verrouille mon téléphone en entendant des pas se rapprocher de la pièce. J'ai bien fait car c'est Liam qui entre dans celle-ci.

Pourquoi dis-je cela ? Après tout, il n'a pas à m'imposer les personnes à qui je parle. Lui, il sort bien avec Alexandra de toute manière.

- Hello toi, commence-t-il de sa voix rauque et sexy.

- Salut, je dis simplement, avec un sourire niais accroché à ma bouche.

Il se rapproche dangereusement de moi et à nouveau je sens tout mon estomac se réveiller.

Pourquoi c'est le frère de ma meilleure amie qui me fait cet effet là ? Pourquoi lui et pas un autre ?

***

Bonjour ! Je vous poste ce chapitre tardivement et pour cause, je n'arrive pas à m'endormir.

Bref, bonne nuit ou bonne journée à vous.