My best friend's brother

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Bonne lecture à tous !

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Même si nous ne sommes que début mai, il fait déjà très chaud. La chaleur commence à me rendre folle intérieurement, au point d'avoir peur qu'en bougeant je transpire à grosses gouttes.

C'est pourquoi, sans faire de bruit pour ne pas réveiller Lise, je sors de son lit et descends pour aller boire un verre - ou deux - d'eau rafraîchissante dans la cuisine.

En bas, la lumière est déjà allumée.

Vu le bruit des escaliers, même en les descendant lentement, je suis sûre que la personne présente en bas sait déjà que quelqu'un arrive.

Et pourtant, en arrivant dans la cuisine, personne n'y est.

Est-ce que quelqu'un a oublié d'éteindre la lumière ? Ou bien y a-t-il un cambrioleur ?

Ces pensées me font lâcher un petit rire, sûrement nerveux.

Cependant, lorsque j'entends une chaise de la salle à manger grincer, je m'arrête net.

- Ce n'est que moi, fait Liam calmement en arrivant dans la pièce.

Je me sens soulagée, ce n'est que lui.

- Ça va Liam ? Je demande en voyant ses yeux rouges.

Je contourne la table de la cuisine pour me rapprocher de lui. C'est alors que je comprends.

- Oui, juste une dispute avec Alexandra, dit-il las.

A l'entente de ce prénom, je sens tout mon corps se contracter. Cette fille est tellement mauvaise, je ne comprendrais jamais pourquoi il reste avec elle alors qu'il pourrait avoir mille fois mieux.

Après plusieurs secondes de silence, il me contourne pour prendre un verre dans le
placard.

- Tu veux un truc à boire ? Me demande-t-il sans se retourner.

Je suis étonnée qu'il se préoccupe de moi. Ça change de sa manière d'agir avec moi habituellement.

Les habitudes sont faites pour être changées.

- Oui je veux bien un verre d'eau s'il te plaît.

Je souris un peu, tout en regardant son corps, toujours aussi musclé.

Mais il se retourne vers moi si vite que je n'ai pas le temps de détourner mes yeux. Ceux-ci rencontrent alors les siens. Prise de panique, je baisse les yeux sur mes pieds, nus.

- Ce n'est pas une honte que tu me regardes tu sais, fait-il en me tendant un verre rempli d'eau.

Mes joues rougissent.

Bien sûr que c'est une honte. Et en plus c'est grave !

Je suis la meilleure amie d'enfance de sa sœur et il ne trouve que ça à me dire.

Tout mon corps est en surchauffe. J'essaie de ne pas lui montrer et pose à nouveau mon regard sur le sien, qui ne m'a visiblement pas lâché.

Ses yeux ont un air amusé, et son sourire en coin prouve d'autant plus combien cette situation ne déstabilise que moi.

- Quoi ? Mais non ! C'est juste que, euh... J'adore la couleur de ton t-shirt ! Je bafouille, éberluée.

Il se rapproche encore plus de moi, l'air toujours amusé, et place son visage au dessus de mon épaule.