- Lina, moi aussi je... je t'aime, finit-il par dire après avoir posé sa main sur la mienne.
Ai-je bien entendu ? Et qu'allons nous-faire maintenant ?
Je serre de ma main gauche, qui n'est pas celle sur sa joue, sa main droite. Je fais cela de plus en plus fort.
J'ai espéré ce moment depuis si longtemps.
Depuis toujours en fait.
Ses yeux vert émeraude transpercent les miens, me dénudant entièrement rien qu'avec leur intensité. Avec son regard qui est profond, je souhaite seulement qu'il me déshabille comme il le fait si bien de l'œil.
Je veux ne faire plus qu'un avec lui, ici, maintenant. Mais je sais qu'il ne le faut pas. Seulement, l'envie comme l'amour ne se contrôle pas.
Je ne sais pas ce qu'il me prend mais je fais glisser lentement ma main droite de sa joue à son torse. Je sens mon coeur battre de plus en plus vite. J'ai envie de me jeter sur lui comme un lion affamé sur sa proie. Je le vois me dévorer du regard, mais avec cette douceur qu'il cache si souvent.
Il me fixe un moment qui me paraît être au départ une éternité, puis juste après seulement quelques secondes. Il se mordille légèrement la lèvre, je cligne des yeux lentement et lorsque je les rouvre, il est toujours là, toujours aussi excitant.
Mais cette fois-ci, son regard est rivé sur mes lèvres, puis il descend sur mon corps. Il lâche ma main tellement rapidement que j'en suis au départ presque vexée. Mais il pose ensuite la sienne, toute douce, sur ma joue gauche et je sens alors tout mon corps se réveiller à nouveau.
Nos têtes se rapprochent lentement l'une vers l'autre, puis il brise la distance entre celles-ci. Et ses lèvres touchent enfin les miennes.
Ma joue devient soudainement plus froide qu'auparavant, puisque sa main s'y trouvant est maintenant au niveau de mes hanches. C'est alors qu'il m'attire vers lui. Je finis sur lui, avec son sexe au niveau de mon entrejambe.
- Je... Je suis terriblement... excité, enfin... je... j'ai envie de toi bordel, me susurre-t-il à l'oreille.
Au fond de moi je ne peux m'empêcher d'être heureuse. Il m'a avoué qu'il m'aime, puis dans la foulée qu'il me veut.
Il profite de ce moment d'égarement de ma part pour passer sa main en dessous de mon haut.
Cependant, je me sens gênée en entendant un bruit, qui devait être celui d'un des vieux radiateurs de cette bâtisse.
- Tu veux qu'on aille dans ma chambre ? Me demande-t-il en me replaçant une mèche de cheveux derrière l'oreille.
Je n'arrête pas de le fixer du regard. En fait, ma peur de n'être qu'une fille de plus pour lui revient, mais je ne dois pas penser à ça.
- Tu sais, personne ne viendra nous déranger... continue-t-il en baladant sa main le long du haut de mon corps.
Après tout, le plus important c'est de vivre l'instant présent non ?
- Ok, je souris tout en récupérant au passage ce que j'avais mis sur le table pour mon petit déjeuner.
Lui, boit sa tasse de café en à peine quelques secondes. Il a même le temps de la mettre dans le lave vaisselle, pendant que je range celle que j'ai utilisée, ce qui me fait lâcher un petit rire avant de fermer la porte de l'engin.
Tout en rigolant, je le regarde puis je sens l'atmosphère être de plus en plus pesante.
Nous avions agit durant une dizaine de secondes comme un couple, et cette idée au fond de moi-même, si je ne pense pas à Lise, me plaît énormément.
Il me pousse brusquement contre le plan de travail, me prend le menton d'une main et m'embrasse à nouveau. Je ne m'en lasserais jamais, je le sais. Je continue de l'embrasser, ce qui réveille d'autant plus la flamme déjà présente entre mes jambes.
À bout de souffle, il me lâche la joue et me tend sa main que je saisis vivement. Il m'entraîne vers l'escalier, devant lequel, à ma plus grande déception, il l'enlève de la mienne.
Après tout, c'est mieux, surtout si nous croisons malencontreusement ma meilleure amie.
Malgré toute cette excitation, l'angoisse ne cesse de pointer le bout de son nez. Lorsque nous montons ces escaliers, pas très discrets, je prie intérieurement pour que Lise ne se soit pas réveillée depuis tout à l'heure. Je ne veux pas qu'elle nous voit ensemble - elle serait anéantie. Mais ce serait inhumain de refuser l'offre de Liam.
Finalement, nous atteignons sa chambre sans rencontrer quiconque. Une fois la porte de celle-ci fermée, à clé car monsieur ne veut vraiment pas être dérangé, je me sens réellement soulagée. Comme si je venais de lâcher des boulets attachés sur mes poignets.
Il me tire vers le lit puis me pousse sur celui-ci. À mon plus grand étonnement, j'aime qu'il soit comme ça.
Vu qu'il aime prendre des initiatives, je décide de l'attirer sur moi. Il tombe alors à la renverse mais positionne ses deux bras de chaque côté de mon visage pour ne pas me tomber dessus.
Il affiche un grand sourire, peut-être cela lui a-t-il plu ? Je le vois légèrement agacé, sûrement car il ne s'attendait pas à ça. Il m'embrasse à nouveau et tire sur mon t-shirt, attestant son envie pour moi.
Je le pousse sur le côté, je l'aperçois faire une grimace. Mais finalement, après m'être assise contre sa tête de lit, lui aussi me rejoint en se plaçant juste à côté.
Sans réellement savoir ce que je fais, je pose ma main sur son jogging, sous lequel je sens son sexe, étonnement déjà bien dur.
Je l'entends souffler du nez lorsque ma main le caresse lentement. Cela m'excite d'autant plus. Je défais alors le nœud de son jogging, tout en le regardant dans les yeux. Les siens ne me lâchent pas, ils brillent tellement que leur couleur verte a un peu changé.
La tension dans la piece ne fait qu'augmenter, et je sens mon entre jambe se décontracter tellement l'excitation est forte.
Sans quitter ses yeux, je passe ma main sous son bas gris et la guide, sur son caleçon, jusqu'à son sexe. Ses yeux se ferment légèrement, tandis que je commence à le caresser, de plus en plus intensément.
Ne suis-je pas en train de commettre la plus grosse erreur de ma vie ?
***
Hello tout le monde, comment allez-vous ?
Pour ma part ça va, même si je n'aime pas du tout ce chapitre !
J'espère qu'il vous plaira tout de même, bisous.
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My best friend's brother
JugendliteraturJe m'étais promis, promis de ne jamais tomber sous son charme, je m'étais tout simplement promis de ne jamais faire partie de toutes ces adolescentes ridicules de mon lycée. Et pourtant, quand la tentation est trop forte, on ne peut qu'y céder. Aprè...