Obsession - EREHISU (snk)

0.15

Je dévalise les marches des escaliers avant de croiser ma petite sœur, les cheveux en bataille, les yeux demi entre ouvert. Clairement signe qu'elle vient de se réveiller.

— Où tu vas toi ? J'ai vraiment faim moi, déclare Ana.

Je souffle avant de lui dire doucement.

— Vas en bas ma chérie, j'arrive... je vais juste prendre une douche rapidement, d'accord ?

Elle hoche de la tête et descend les marches des escaliers à une vitesse de titan.
Je continue mon chemin vers ma chambre, prend ma serviette et me dirige vers la salle d'eau.
Je commence à me déshabiller quand j'entends d'une oreille de sourd les voix des personnages de dessins animés s'élever au delà de la télévision.
Je rigole doucement avant de rentrer dans la baignoire. L'eau tiède cogne contre ma peau grasse et mes cheveux s'humidifie lentement puis se gorge d'eau claire.

Je repense inévitablement à la nuit dernière, avec cette inconnue, je ne me souviens presque plus de rien, tout est si flou.
Et pourquoi l'ai-je confondu avec Historia bon sang... je devais être sacrément saoul.
Je me mord la lèvre avant d'éteindre la paume d'eau puis sortir de la baignoire prenant au passage ma serviette. Je m'essuie d'un geste simple le corps et enroule le tissu autour de mes hanches.

— Qu'est ce que tu veux manger ? Dis-je en descendant de l'escalier, m'adressant à ma sœur.

— Des fruits ! Crie-t-elle en me voyant dans son champs de vision.

J'esquive un fin sourire en voyant sa minuscule bouille et pars en cuisine.

— Bien bien, des fruits pour madame.

— Oui ! Prononce-t-elle d'un ton très très très enthousiaste.

Je sors les fruits qui se trouvent dans le frigo, les rincent et les découpent en petits cubes ayant pour but de faire se qu'on appelle communément une « salade de fruits ».
Une fois finis je lui tends le bol et elle renifle d'un coup l'odeur sucrée s'échappant de l'orifice.

— Merci mon grand frère adoré que j'aime de tout mon cœur, à l'infinie et de tout l'univers jusqu'au ciel et aux étoiles.

— De rien Ana ! Lui dis-je en lui ébouriffant le haut du crâne

Je la prends ensuite dans mes bras et pars avec elle dans le salon. Je la dépose sur le canapé, la laissant seule et tranquille pour ensuite remonter à l'étage, m'enfermant par la suite dans ma chambre.

— C'est l'heure de bosser.