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— Je suis rentré.

Je ferme doucement la porte derrière moi et pars directement à l'étage. Il est déjà 20heures, Ana doit déjà dormir et mes parents doivent sûrement être dans leur chambre.

Je pose mon sac sur mon bureau et pars m'allongeais sur mon lit. Sacré journée, je ne sens même plus mes pieds tellement mes talons saignent.

Quelques minutes plus tard je me relève enfin et pars m'asseoir sur mon bureaux.
J'ouvre mon sac et prends mon ordinateur portable, je me dirige automatiquement sur mes notes et relie rapidement mes cours.
Ah... les cours, j'en ai marre des cours. Ça me saoule, vraiment.

Je ferme la page et remet mon manteau. Bon on dirait que ce soir je ne vais pas passer ma soirée devant mes leçons.







Je descend de ma voiture et avance vers la petite boutique où y travaille la jolie vendeuse, Lia.
Le magasin n'est même pas fermé, peut être qu'elle n'y sera pas ? Quant bien même un petit tour ne me fera pas de mal.

Je passe le seuil de la porte et entend tinter la clochette signalant ma venue, j'inspire naturellement l'air parfumé de la pièce.
De la pêche je pense, oui ça sent la pêche.

Je me dirige vers les étagères et admire les merveilleux objets donnant à cette pièce un air mystérieux.
Des boules de neiges, des boîtes à musique, des peignes, des stylos, des bijoux, des livres, des miroirs, des peluches, de la porcelaine, du tissus etc.
Cette endroit est vraiment incroyable, comment j'ai pu ne jamais le remarquer ?

Je prends en main une boîte à musique et l'ouvre, celle ci se met automatiquement à jouer une douce mélodie.
Le design intérieur de la boîte est incroyable, un bleu noir représentant le ciel obscur est illuminé de milles et une étoiles. Des bordures d'or ornées de fleurs de lys contourne le palais d'eau. Je referme la boîte et la repose à sa place respective.

— Bonsoir il y a quelqu'un ?

Je m'avance vers la voix féminine qui maintenant m'est bien familière.

— Salut, dis-je en un fin sourire.

Je me retrouve aussitôt nez à nez avec un belle brune. Lia me regarde surprise, j'ai l'impression que ses yeux vont sortirent de leurs orbites, j'ai dû lui faire bien peur.

— Tu m'as fais peur !

Elle pose de suite une main à son cœur comme pour le calmer de cet surprise.
Elle reprend.

— Qu'est ce que tu viens faire à cette heure ?

— Je sais pas, j'avais envie de sortir. Tu travailles encore ?

— Oui malheureusement. Tu veux acheter quelque chose en particulier ?

— Vous n'aurez pas une jolie vendeuse par hasard ?

Elle sourit puis me tourne le dos. Je la laisse clairement pas indifférente.

— Quel humour, t'es un Don Juan en vérité ? Je te pensais plus réservé.

Elle se retourne brusquement vers moi et croise mon regard étonné, ses yeux châtain me cherche avec une légère timidité. Ça me fais rire on dirait une adolescente de 15 ans que j'ai devant moi. Elle a l'air tellement intimidé.

Je lui souris et me tourne vers l'étagère à ma gauche et prends la première choses que mes doigts arrivent à attraper. Un porte clé.

— Je vais prendre ça.

— Très bien, elle rigole une demi-seconde et reprend. Je vous l'emballe ?

— Pas la peine.

C'est si perturbant, elle me fais tellement pensé à Historia, leur façon de sourire est là même. J'espère d'ailleurs qu'elle est rentrée.








Je lui souris une dernière fois et quitte la boutique. Je resors mon téléphone et traîne un peu sur celui-ci. Je décide enfin de revenir sur la conversation de moi et Histo d'il y a une heure.

L'académie. Je me demande si elle y est encore. Mon côté diabolique me dis de directement rentrer chez moi sans me soucier d'elle mais quelque chose n'y empêche.

— Bon.. je vais y faire un tour. Juste pour vérifier.

Je me dépêche de filer dans ma voiture et me dirige vers l'université de Berlin. Inconsciemment, j'accélère pour rouler plus vite, ça m'énerve je ne sais même pas pourquoi je m'inquiète pour elle, je la déteste.

Une fois sur les lieux, j'aperçois comme elle me l'avais dis, un groupe d'hommes devant les portes du bâtiment. Je descend à la seconde qui suit et me dépêche de l'appeler.

Bon dépêche toi de répondre là.

Je fais le tour de l'académie quand la sonnerie insupportable de mon téléphone s'éteint et laisse place à la voix de la personne que je souhaitais entendre.

— Eren..

Sa voix se craque à l'instant même où elle prononce mon nom. Un énorme sentiment de culpabilité se charge en moi, j'suis tellement con.

— Eren, viens me chercher je t'en supplie.

— Espèce d'idiote incapable ! Pourquoi tu n'as pas appelé quelqu'un d'autre pour rentrée ! T'es où putain je te vois pas là !

Ah oui, j'suis vraiment con ma parole.
Pourquoi je m'énerve contre elle, c'est même pas de sa faute.
J'arrive vraiment pas à sortir autre chose que de la haine quand je lui parle. Pourquoi ?

Obsession - EREHISU (snk)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant