C'est le matin du 17 novembre 2005, que les parents de Lily-Rose Davis et une équipe de police enfoncèrent la porte de la maison de pierre. Alors qu'ils entraient, ses parents s'effondrèrent en pleurs lorsqu'ils virent les corps des deux jeunes filles inanimés reposant l'une sur l'autre.
Eloïse enlaçait le corps de Lily, avec dans sa main, le couteau qui venait de lui transpercer le ventre encore recouvert de sang frais. Ce n'est qu'au bout d'une vingtaines de minutes que l'un des policiers trouva une lettre délicatement posée sur la cheminée, l'encre n'était pas tout à fait sec.
" Mr et Mme Davis, je vous présente mes condoléances, bien qu'elles ne soit pas sincères.
Je l'admets je suis la coupable, c'est moi qui ait tuée Lily. Alors je vous donne ma bénédiction pour me traiter de monstre, de prier pour que les portes du paradis me soit fermées.
Mais sachez que non, je n'ai pas le moindre regret. Si j'avais à le refaire, je le referais mille fois, sans aucune hésitation, parce que je savais que le seul endroit où Lily ne pourrait plus jamais me quitter, c'est dans la mort.
C'était le seul moyen pour que l'on soit ensemble pour toujours, dans notre palais de pierre à nous. Faites ce que vous voulez de nos corps, vous pouvez bien mettre des milliers de kilomètres entre eux, nos âmes resterons liées.
Alors oui, vous pouvez penser ce que vous voulez de moi, me traiter de tout les noms, en attendant, c'est moi qui est gagné, je gagne toujours.
Signé, Eloïse Garnier "
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La lettre d'Eloïse Garnier
ContoEloïse n'a que dix-neuf ans lorsqu'elle doit écrire ce qui sera certainement la lettre la plus personnelle, complexe, mais surtout la plus importante de toute sa vie.