Forcés (ABANDONNE)

Chapitre 6 : Ce qu'il s'est passé

Heyy tout le monde ! Je suis tellement tellement contente !!! Aujourd'hui cette fanfiction a DEUX ANS. DEUX ANS ! C'est dingue. Bon, il y a eu presqu'une année complète sur les deux où j'ai pas réussi à écrire un seul mot, mais bon. Je suis trop trop heureuse d'avoir repris l'écriture de cette fic. J'ai pas mal de choses en tête. 

Aujourd'hui c'est une publication spéciale (normalement quand je publie c'est le lundi). D'ailleurs, le chapitre 7 sera publié le 1er Mars !

Bonne lecture ❤

Olivia se réveilla au moment où les pleurs de son petit garçon se firent entendre. C'était un samedi d'été et la sergente ne travaillait pas. Le programme de sa journée ? Rendez-vous avec son ancien partenaire dans... moins d'une heure ! La new yorkaise était en retard, et Lucy n'allait plus tarder à arriver. La mère alla chercher son enfant et lui prépara son petit-déjeuner, se faisant au passage une tasse de café. La brune, de son côté, n'avait pas le temps de prendre un vrai déjeuner, mais elle allait dans un restaurant avec Elliot, alors il y aurait de quoi manger si elle avait faim.

La sonnerie retentit. C'était Lucy qui venait d'arriver. Olivia alla lui ouvrir joyeusement, lui disant qu'elle était en retard et filait se préparer. La nourrice acquiesça et prit le relais avec le petit Noah, qui était calme. La flic prit une douche rapide et chercha une tenue à se mettre. C'était l'été, et elle n'était pas dans un cadre professionnel. La successeuse de Cragen pouvait donc se permettre une jupe, un short, une robe. Tout ce qui lui faisait envie. Ce fut pour cette raison qu'après avoir retourné son placard, Benson opta pour une robe légère, qui descendait jusqu'aux genoux. Ignorant l'étape du maquillage pour gagner du temps – après tout, Elliot l'avait déjà vu sous tous ses états – la sergente fut prête, sans être en retard, contrairement à ce qu'elle avait pensé en se réveillant en catastrophe.

Dix heures. Le rendez-vous était dans une demi-heure. Le stress monta lentement pour la brune, qui décida de saluer Lucy et Noah, puis de partir. Son stress ne monterait peut-être pas si elle partait en avance. Enfin... c'était ce que Benson pensait. A tort.

En effet, dès qu'elle entra dans ce café, le stress ne fit que grimper. Elle allait revoir Elliot, discuter avec lui. Après trois ans, ils allaient pouvoir tout se dire. Et cela frappa Olivia. Qu'allait-elle dire ? Qu'allait-t-elle omettre ? Serait-elle honnête avec lui ? Serait-il compréhensif ? S'excuserait-il ? Lui parlerait-il plus en détails des raisons qui l'avaient poussé à partir ? Que se passerait-il, tout simplement ?

Toutes ces questions tournèrent en boucle dans l'esprit de la sergente, jusqu'au moment où elle le vit. La dernière fois qu'ils s'étaient vus, c'était chez Maureen, quand elle était allée présenter des excuses à la jeune femme. Ils s'étaient recroisés, et disputés, donc ce jour ne serait pas réellement des retrouvailles. Ce jour serait plutôt celui qui déterminerait beaucoup de choses.

Et lorsque l'ancien flic s'installa face à Olivia, la saluant assez maladroitement, elle sut que cela serait assez particulier, qu'importait ce qu'il adviendrait de ce rendez-vous.

Au début, quelques discussions d'usage. Mais très vite, les sujets potentiellement douloureux furent abordés. Et ce fut Stabler qui commença.

- Je suis désolé d'être parti, de ne pas avoir pris de tes nouvelles. Sincèrement.

- Je pense que je peux comprendre. Je ne peux pas accepter, mais je peux comprendre.

- Je n'avais pas le choix, débuta Elliot. Comme je te l'ai dit chez Maureen, si j'étais venu te voir, je ne serais jamais parti. Mais j'en avais besoin. Je n'aurais jamais pu m'en remettre si j'étais resté. Et si je t'avais parlé, tu m'aurais convaincu de rester. Alors je ne t'ai rien dit. Quand j'ai annoncé ma décision à Cragen, il m'a dit que vous étiez sur une grosse enquête. Et puis j'en avais un peu entendu parler, à la télévision. Alors je lui ai demandé d'attendre avant de te parler, ce qu'il a respecté.