Mon journal grave nul

Mercredi 11

Cher nul,
Isabelle s'est mis une paillette dans l'œil pendant le cours d'art, aujourd'hui, elle a du descendre au bureau pour voir l'infirmière. J'avais beaucoup de mal à croire qu'elle avait besoin d'attention médicale, parce que j'ai déjà vu Isabelle endurer des choses qui forceraient un espion professionnel à révéler ou sont cachés les plans secrets.
L'infirmière n'a absolument rien vu. Isabelle a dit que la paillette était peut être coincée dans son canal lacrymal, mais l'infirmière a dit que c'était impossible. Je n'en suis pas si sûre. Depuis que je connais Isabelle, je n'ai a peu près rien vu sortir de ses canaux lacrymaux.
Après le cours de français, j'ai rencontré Isabelle devant le bureau de l'infirmière et on s'est arrêtées au bureau des secrétaires pour dire bonjour à tante Carole.
Isabelle lui a demandé ou elle en était avec les bulletins de vote. Elle voulait savoir s'ils étaient prêts à être distribués, et aussi si tante Carole savait que les pièces montées étaient complètement démodées et que la plupart des stars servaient maintenant des tartes à leur mariage.
Tante Carole n'avait encore rien fait au sujet des bulletins de vote. Elle a dit à Isabelle qu'elle était la deuxième fille à lui poser la question aujourd'hui et qu'elle aimerait bien savoir ou, exactement, Isabelle avait entendu dire que les pièces montées n'étaient plus "tendance".
Isabelle ne s'en rappelait plus, mais elle a dit que c'était probablement à la télé ou dans les journaux ou sur internet. Ou peut être les trois à la fois.
À mon avis, Isabelle voulait seulement se rendre utile, mais tante Carole s'est fâchée, comme si c'était la faute d'Isabelle si le monde de la mode avait perdu tout intérêt pour les gâteaux. Hé ! Ma tante, faut sortir, un peu ! Il suffit de regarder les mannequins une fractions de seconde pour savoir que ces filles là ont tragiquement perdu, il y a longtemps, tout intérêt pour les gâteaux.