merde

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Le cerveau encombré, en compote,
Acrobate du vide. Bravo.
Le trou dans mon ventre se ressere, s'agrandit, loque.
J'aimerais y foutre mes doigts, déchirer.
Un verre, deux verres, trois verres
Absente absinthe. Le manque.
Qui viendra tirailler mes boyaux?
Qui les tords?
Du vide, vide, vide.

La gorge sèche, le cavmots off.
Mes mots sont vides, mes maux arrides.
J'ai besoin de les arroser, de m'arroser.
Brûlures
Béant.
Suis je en vie?

Du rien, rien, vide, trou, puits. Néant. Lune.
Sa face cachée m'obsède, me pendre aux étoiles, putain.

L'ennui appelle l'alcool, mais mots attendent la colle.  Passion morte.

Je veux, briser milles bouteilles dans mon foie, transformer mon corps en fleuve, 40, 80 degrés. Furie.

Je ne (me) suis pas de bonne compagnie, je m'éloigne, rien , rien, rien, rien, rien.
La solitude m'obsède, me possède, m'excite, les Morts murmurent à mes oreilles.
Je n'ai qu'à tendre le bras, putain.
La vie me retiens, abomination.

Replonger dans les flammes de mon iréel, désaffronter l'imMonde.
Le réel m'accable, des ruelles inachevés, en éclats, vides,  l'angoisse, les tourments encore, encore, grimpe et enlace les coeurs morts.
Le livre est vide, l'Enfer aussi, il n'en reste que des touches Létale, merci.

Opressé, mon corps se tord dans tous les sens, j'arrache mes yeux antérieurs, j'éclate ma vie , vide , éthanol entends moi.
L'alcool est Femme. Droguée.
Encore les Voix.

Mes aujourd'hui sont des hiers, les demains des surlendemains de vide.
L'angoisse des demains, planants, étaler mon vide sur des murs vierges.
Étalez Vos vices sur mon corps vierge.

Sourire Joker, ma Batte dans vos culs.
Contôle, contrôle.
Ô rage,  ô des espoirs.
Des poires dans les gueules,
dans l' Ôde de survie.
Je suis la sans être moi.
Dédoublement, détriplement.

Parfois moi, parfois l'Autre.
Souvent l'autre sans être moi, je suis la, terrée de terreur, un enfant mort m'habite.

Déterrer mes morts me rends heureuse.
J'ai paumé ma pelle putain, mes ongles ont disparus, que gratter, qui gratter?

L'angoisse du vide, l'attente du rien.
Des bavures dans mon crâne, ensevelir le néant de vide.

Crispée putain, la Bête grogne, qu'elle me bouffe putain.

Peut être ne verrez Vous jamais mes mots, ils sont pour Vous,  ma Belle Louve.

Pour Vous,  que je ne craque pas, à ne pas m'enfoncer dans le vide alors que j'en crêve d'envie.
La lutte encore, je perds les pédales putain, je trébuche sur les petites roulettes, en plein dans ma face morte.

Se battre, mais je ne tiendrai pas le coup, Donnez les moi.

Mon esprit, mes mots,  sont Vôtre, mon corps aussi, Vous le savez.

Pourquoi rester, je m'attache, me détache toutes les deux minutes.

J'écoute mes doutes, les froisses, j'écoute Vos mots, les gardes, avec parfois une envie de les cramer.
Qui, que croire?

Peut être est ce trop Vous demander?

Aujourd'hui comme hier tout va mal, rien contre Vous, tout contre moi
Pourquoi rester?

Je hais ma vie , la vie, le temps qui passe, celui qui reste, détruire mes souvenirs, pour ne plus en reconstruire.

Sans NomOù les histoires vivent. Découvrez maintenant