C'est beau les levrettes de soleil.
Mais je n'ai ni cul ni rage de le baiser.
J'ai préféré embrasier les nus âges.
Ils fument le ciel, bleu, gris. Fumée.
Motssade.
L'ennui ronge la vie , la vie trompe et trempe l'ennui.
La nuit me tire des balles des Mots
Le jour les rattrapes, un sourire au coins de ses lèvres , mièvresC'est jour du Seigneur, pendant que lui se repose, moi je me dose.
Fort et bien, fort bien! Fort bon.
J'ai des foies, l'effroi du jour, l'attente de la Nuit.
Les verres sang tassent, une pyramide de liquide ambrée.
Le même liqueur dans le sang.
Poison aveuglant, beuglant. Bègue.
Des bouts de verre dans les miens.
Des veines et déveines vers veine!Les mots sortent, à la queueleuleu du cerveau.
Tous alignés les uns derrière les autres dans les autres.
Alignés, plaqués contre des lèvres mortes, cinglantes , suppliantes, de les laissés s'envoler.
Petits soldats de mots.
Petit soldats morts
Je n'aime pas les sot'l'dats
Sauf en plombs.
Surtout dans la tête, le plomb, il se plante plombe dans les neurones, déjà explosés, explorés. Fouiller tri fouiller. Trier? Non
Compote de neurones. Avec des trognons qui flottent.
À l'eau de vie du mescal!
Yeux fermés, sur ?
Non
La pupille se dix latte, se diseloque et se marrent dans le miroir.C'est rouge et noir rougenoirs les pupilles éclatées.