Chapitre 11

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PDV Angie

Une fois chose faite, je lui ouvre la porte en grand tout sourire et le laisse passer. Lorsqu'enfin la porte fût fermé à clé, Sam me prit dans se bras et m'embrassa le front en guise de salut, en retour je le sera moi aussi fort dans mes bras. Ces derniers temps j'en suis servie de ses câlins....pas que ça me déplaise mais bon..... je suis pas très tactile.......

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- Salut, ma chérie as-tu réussi à dormir ? me dit-il avec tendresse
- Salut, ça va, plus ou moins j'ai pris un cachet pour m'aider même si c'est pas la solution mais je n'ai pas pu faire autrement.
- Non t'inquiètes pas, je comprends, je sais que tu détestes autant que moi ces machins là, mais quand y a besoin, y a besoin.
- En effet. Et sinon comment vas ta famille ? je lui demande tout sourire
- Ils vont bien merci. D'ailleurs ils te salut tous. Ha et avant d'oublier Eymline m'a demandé de te donner ceci. me dit Sam tout penaud en me tendant une boîte de chocolat noir et un plaid.
- Oh merci. Tu la remercieras de ma part. je sors tout sourire en caressant le plaid, c'est une de ses créations, elle adore en fabriquer et ensuite soit les donner soit les vendre..... je commence à avoir une belle collection de ses créations......
- J'y manquerai pas... ils savent juste qu'il t'es arrivé quelque chose mais pas plus, je leur ai dit d'attendre et que ça viendra de toi le moment voulu.
- Merci. Et puis ne t'inquiète pas je les connais bien, ils ont dû aussi se douter quand tu leur as dit que tu allais venir manger chez moi sans eux.

Suite à ces mots Sam éclata de rire. En effet sa famille est du genre très perspicace le concernant et concernant les proches. Mais ce que je préfère le plus chez eux, c'est qu'ils n'insistent jamais, ils sont patients même si leur curiosité est au paroxysme ils attendront que ça vienne de moi-même.

-Bon, bon, bon, plus sérieusement dis moi qu'est-ce que tu as préparé de bon vu que tu as refusé mon aide ?
- Tu te souviens ce plat à base de viande  que j'ai inventé étant petite et ce dessert que tu demandes à chaque fois que tu viens ?
- Oui..me dit-il avec gourmandise
- Bah c'est ça. je lui dis tout sourire et fière de moi
- Parfait.

Après nous être servi et souhaité un bon appétit, une conversation des plus agréables débuta, on parla de tout et de rien mais surtout de nos familles respectives, je lui appris où mes parents sont partis pour leurs vacances et lui en retour il m'apprit que Lay lui aussi est parti en vacances ce matin en emmenant sa sœur Lissy.
Ça fait un bon moment qu'ils ne sont pas parti que tout les deux......

Même après avoir terminé le souper, nous évitons d'évoquer cet événement voulant prolonger un maximum ce moment heureux et relaxant.

On continua de parler pendant au moins deux bonnes heures quand je décide de parler de la raison de sa venue ne pouvant plus faire comme si de rien été, car durant notre repas, une tension était tout de même palpable et grandissante au fur et à mesure que la discussion inevitable s'approchait.

- Sam, tu voulais me parler ? Le repas a été très agréable mais j'en peux plus tu sens comme moi cette tension dans l'air...
- Oui. Tu as raison ça ne sert à rien de laisser traîner encore plus cette discussion. J'ai moi aussi aimé parler de tout autre chose mais il est temps d'aller droit au but...
- Dis moi tout je t'écoute.
- Quand j'ai entendu qu'il s'était passé quelque chose dans ton quartier j'ai paniqué, mais je ne pouvais pas quitter mon post, j'ai essayé de te joindre mais je n'ai eu aucune réponse, j'ai eu la peur de ma vie comme ce jour, mais après j'ai respiré un bon coup, je suis désolé mais lorsque j'ai entendu que la seule victime était un homme j'ai été heureux c'est très égoïste de ma part mais je n'ai pas pu m'en empêcher. J'en suis désolé... Quand je t'ai entendu parler là-bas, je ne suis pas tout de suite arrivé, il m'a fallu un moment pour reprendre le contrôle sur moi, tu vois et ensuite et bien tu la connais. Bon je te l'avoues quand tu es repartie chez toi je ne le voulais pas, je voulais que tu partes avec moi, chez moi parce que vois-tu je voulais te savoir en sécurité mais après je me suis dis qu'ici tu arriveras peut-être plus à surmonter ceci...je..enfin bref voilà...Sam me dit tout ces mots d'une traite avec un regard inquiet, perdu et en même temps triste.
- Écoutes, je te comprends, je ne t'en veux pas d'avoir été heureux d'apprendre que ce n'était pas moi la victime bien au contraire car après tout je suis sûre que j'aurais réagi comme toi. Pour moi tu es arrivé pile au bon moment tu sais, je n'étais même pas sûre que tu sois au boulot ce jour là mais je n'aurai rien pu y faire, c'est comme ça. Et puis oui tu as raison ici je me sens mieux, mais je sais aussi que selon comment se passe ton enquête je vais peut-être devoir aller ailleur pour ma sécurité. je lui dis tout ces mots avec douceur et attention...

La magie des mortsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant