Chapitre 3

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« Bonjour mademoiselle Holiver.

- Bonjour votre majesté, vous vouliez me voir ?

- Oui j'ai aperçu votre proximité avec mon fils. Je souhaite que vous parliez avec lui au nom de la famille royale sur votre union avec lui à la presse.

- Cela tombe mal, on vient de se disputer avec Lowen , mais est il au courant ?

- A quel sujet ?

- Un sujet privé, il est au courant ?

- Non, vous êtes bien proche pour appeler mon fils par son prénom.

- C'est votre fils lui même qui me l'a demandé.

- Ne soyez pas vulgaire.

- Je ne vois pas en quoi je suis vulgaire. Est il au courant ? Quand est notre union ?

- Non vous le préviendrez. Votre union est dans deux mois.

- On n'a pas le choix je suppose.

- Vous me devez le respect, votre mariage est grâce à moi, votre rencontre aussi. Respectez moi, je suis encore votre roi.

- Lowen a bien raison, jamais nous serons comme vous.

- Comment ça comme nous ?

- Vous prenez tout le monde comme inférieur à vous, même votre propre fils.

- Comment osez vous ?

- Je dis ce que je pense. Vous prenez tout le monde de haut, votre fils, qui est normalement le cadeau de votre union avec la reine, vous le vouvoyer parce qu'il est inférieur à vous, il est comme vous de la famille royale. Je veux bien comprendre que vous vouvoyer les serviteurs mais les membres de votre famille je ne comprends pas. Je me suis disputée avec votre fils justement parce que je n'étais pas d'accord avec certaine de vos règles. Je vais tenir au courant votre fils, sur la presse. Permettez moi maintenant, de quitter votre bureau. »

Il me regarde surpris et me fait signe de sortir. Quand je sors de son bureau Lowen fais les cents pas devant la porte.

« Lowen ?

-Tessa ! Il accourt devant moi. Je croyais que tu voudrais partir après notre dispute, je suis désolé.

- Je n'abandonne pas aussi facilement, Lowen. Je souris

- Je le vois bien, que voulais mon père ?

- Il veut que nous parlions à la presse au sujet de notre union.

- Mais nous ne savons même pas la date.

- Dans deux mois, il vient de me le dire.

- Te sens tu prête ?

- A t'épouser ? Nous avons seize ans, je me sens trop jeune mais je préfère que ce soit toi qu'un homme d'une quarantaine d'année.

- Hum... Merci. Il sourit. Même si je ne sais pas si c'est vraiment un compliment mais bon.

- Je préfère être duchesse de Nemours que princesse de Clèves.

- C'est une blague où tu viens de te comparer à l'œuvre polémique de Madame de Lafayette ?

- Oui. Je rigole, prends le bien tu aurais pu être le prince de Clèves

- En même temps je suis le prince de Clèves...

- Comment ça ?

- Avec qui s'est marié la Princesse de Clèves...

- Ah mais non ne le prends pas comme ça...

Mariage arrangé... Ou pas ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant