Chapitre 4

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Quelques minutes plus tard, je sens une main se poser sur mon avant bras, me retourne, Lowen se met à courir, je cours avec lui et sourit.

«Lowen peux tu m'expliquer pourquoi court on ?

- Non.

- Ou va-t-on alors ?

- Je ne te le dirai pas non plus.

- Qu'est ce que tu es borné quand tu le veux.

- Et encore tu n'as pas rencontré toute ma famille parce qu'il y en a une encore pire que moi.

- Qui ?

- Ma cousine, mais je ne la vois pas souvent parce que ma mère s'est disputée avec sa famille.

- Pour quelle raison ?

- Pour ma tante le pouvoir lui a monté à la tête mais je pense que c'est la jalousie. Ma mère est peut être la seule à ne pas penser au pouvoir ici mais seulement à sa famille et au peuple. Elle prend très au sérieux son rôle de reine.

- Tu penses aussi au pouvoir ?

-Non, enfin si, mais pas de la même façon. C'est à dire, que moi je vais y penser pour mon règne mais pas celui de maintenant si je pouvais ne pas être de la famille royale se serait un plus.

- Pourquoi tu dis ça ? Je me plante devant lui.

- Tu ne sais pas toute la pression que ça donne être toujours bien habillé toujours tout faire bien être au meilleur de sa forme. Mais des fois tu as juste envie de reste en pyjama toute la journée mais ça en étant prince et princesse tu ne pourra plus le faire.

- Quoi ? Mais c'est les meilleures journées... C'est pas juste.

- Je pense que quand je deviendrai roi j'arrêterai cette tradition.

- Laquelle ?

- C'est pas aux gens de décider pour les filles qui elles vont épouser. Je ne voudrai pas ça pour ma fille.

- Qui te dit que tu aura une fille ?

- Je disais ça comme ça. Je voulais dire que je laisserai mes enfants être avec qui ils veulent sans les obliger à épouser telle ou telle personne.

- Tu dis n'importe quoi.

- Pourquoi ?

- Jamais je regretterai d'avoir été choisie par ton père, avec ma famille nous étions en bas de l'échelle sociale, le choix de ton père nous a permis de devenir autre chose avec plus d'argent. Avant toi, je n'ai eu personne, parce que personne ne s'intéressait à un fille pauvre, ton père m'a vu, et il m'a choisi, tu m'as choisi et je t'ai choisi, grâce à ta père, je connais l'amour, je le vis, et j'ai rencontré l'âme sœur. Ton père à bien des défauts mais je lui serai reconnaissante sur ce point. La tradition est perverse, mais elle permets aussi de rencontré son âme sœur.

- Tess, tu penses vraiment ça ? La tradition est cruelle. J'ai perdu ma sœur à cause de cette conspiration.

-Comment ça ?

- Toutes les filles doivent épouser un homme grâce à la lettre, mon père ne savait pas encore à ce moment là que même les princesses étaient choisies. A son seizième anniversaire, elle a du partir, sauf qu'elle en voulait à la tradition, comme toi et moi. Elle a baissé son niveau social. Elle m'a appelé pour que je l'aide mais je n'avais que douze ans je ne savait pas comment je pouvais faire. Je lui ai dit d'en parler à notre père mais elle m'a répondu qu'il était au courant et qu'il lui avait dit qu'elle faisait trop l'enfant gâtée. Je ne l'avait jamais entendu aussi énervée. Elle s'est jetée d'un pont quelques jours avant son dix-septième anniversaire. Cet enfoiré, ne voulait pas la laisser partir de chez lui et père ne voulait pas qu'elle revienne car ça aurait fait mauvaise impression alors elle s'est suicidée car elle ne voyait plus aucune autre option. Voilà pourquoi quand je serai roi, je supprimerai cette tradition, que tu sois d'accord ou non, pour lui rendre hommage.

- Jamais je ne l'aurais imaginé comme cela... Je suis désolée pour ta sœur Lowen.

- Tu n'en savais rien, mon père a tout fait pour que cela ne s'ébruite pas, et cela a fonctionné. »

Je regarde Lowen dans les yeux et y vois de la douleur, un appel à l'aide. Je me sens impuissante face à son chagrin. Je prends son visage dans mes mains. Son regard est triste, il fixe le sol.

« Lowen, regarde moi. Il me regarde des larmes coulent sur ses joues. Ce n'est pas de ta faute d'accord ? Tu n'y es pour rien. La tradition t'a enlevé ta sœur, mais ne la laisse pas te rendre avide, cruel et un mauvais roi. Sois heureux, franc, juste, comme je te vois tous les jours. Je t'aime pour ce que tu es pas pour ce que tu as. Je remercie la tradition ou ton père pour nous avoir permis de nous rencontrer.

- Je ne veux pas de cette tradition. Il pleure de plus belle. J'en veux à mon père, qui n'a pas su voir l'appel à l'aide, à ce connard qui n'était que trop abus de lui même pour voir la détresse d'une femme, de sa femme, de la princesse ! Merde j'en peux plus ! Je veux partir d'ici. Je ne veux plus de cette vie, Tess... Je le coupe

- Je ne veux pas t'entendre dire ça. Plus jamais. Tu ne serai vivre sans tous ces gens là. Tu ne manques de rien ici, tu as tout l'argent que tu souhaite, des vivres tout ce que tu veux. Ta sœur, n'as pas eu la chance que tu as et je comprends la haine que tu puisse avoir en ce moment là, mais il faut que tu te ressaisisses, ne sois pas faible, mon amour.

Il lève les yeux vers moi.

- Tu m'as appelé comment ?

Je rougis

- Je t'ai peut-être appelé « mon amour ». Il sourit.

- J'aime bien »

Il m'embrasse tendrement et des larmes continue de couler sensiblement sur ses joues. Impuissante je me laisse faire. Ses larmes se mélangent à notre baiser. Je dois me contenir pour ne pas pleurer avec lui. Quand Lowen, doit me laisser pour ses activités royale je décide d'aller voir le roi. Je toque à son bureau.

« Votre majesté, puis je vous parler ?

- Theresa. Êtes vous là pour critiquer encore le système ?

- Non pas cette fois ci. Je viens vous demander une requête.

- Je vous écoute alors. »

Je parle un long moment, essayant de trouver des arguments pour convaincre le roi. Quelques heures plus tard après avoir débattu, argumenté, le Roi accepte, et j'en suis ravie et le remercie et sors de son bureau.

Mariage arrangé... Ou pas ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant